Le gouvernement dit de l'Alternance, en entamant depuis plusieurs mois de grands travaux, vient de débuter une phase importante parmi ses objectifs de ce septennat. Redonner à la capitale un tout nouveau visage. Une raison qui explique la fermeture de grands axes, telle la Corniche ouest. L'autoroute, difficile d'accès, offre un décor poussiéreux, mélangé aux sonorités cacophoniques des engins et à l'odeur pollueuse de la fumée des multitudes de voitures. D'un autre côté, avec les sorties répétées des autorités et la visite de personnalités étrangères, seul l'axe du boulevard Dial Diop menant à la Vdn , restent pour le moment la seule route adéquate et appropriée, digne d'une capitale… en « reconstruction ». Face à cela, ce sont les pauvres usagers qui risquent de vivre de pénibles journées et/ou un envahissement de leur espace d'épanouissement. Car, à moins d'un mois de la célébration de la Tabaski , la capitale fait l'objet d'un manque criard d'espaces vitaux.
La fête de la Tabaski qui sera célébrée dans moins d'un mois, pousse à se demander si les milliers de bêtes prévues pour l'occasion trouveront des lieux adéquats. Dakar, faisant l'objet de travaux, le manque d'espaces est devenu une bien triste réalité. En effet, rares sont les coins et recoins de la capitale qui peuvent faire office de foirails. La route du rond point liberté 6 menant à la Vdn , et qui étaient un des endroits appropriés en des occasions pareilles, brille de mille beautés à la grande joie des riverains. Pareille constatation pour le boulevard Dial Diop qui, même n'ayant pas refait peau neuve, est la nouvelle voie de sortie et d'entrée des autorités. Dans le même registre, à la Patte d'oie, de nouvelles cantines jouxtent la route où certains vendeurs de moutons y tenaient abri. Le terminus de liberté 5, devenu exigu, offre un autre décor, peu favorable à la vente de bêtes. C'est dire que rares sont les grands artères de la capitale qui aujourd'hui peuvent être prévu pour accueillir les milliers de bovins, caprins et ovins qui débarqueront en grande pompe d'ici peu. « Nous nous demandons, si en de telles situations, nous pourrions respirer », explique un riverain du quartier des Hlm. « Déjà, nous vivons le calvaire avec le marché surtout à l'approche des fêtes, maintenant avec la tabaski et les chantiers, nous risquons de nous cloîtrer chez nous. Si toutefois, ils n'envahissent pas nos maisons », poursuit-il. Dans la même foulée, Mamadou Djigo, vendeur de moutons, déclare : « avec mes frères, nous sommes à la recherche d'un espace pour pouvoir écouler nos moutons. Mais là, nous voulons un bon endroit que nous n'avons pas encore trouvés ». « Les espaces ne manquent pas totalement, mais c'est trouver le meilleur », soutient-il encore. Beaucoup de gens interpellés soutiennent mordicus, qu'avec les travaux dans la capitale et les embouteillages constants, la capitale va plus qu'étouffer. Au-delà, la fête de la Tabaski qui coïncide avec la fin de l'année, Dakar sera une nouvelle fois une zone commerciale où bêtes, habillements, jouets et ustensiles se mélangeront aux sirènes des ambulances, des cortèges intempestifs des autorités et aux arrêts répétés des cars rapides et Ndiaga Ndiaye. Les taxis et véhicules particuliers ne seront pas en reste. Sur la même ligne de départ, « le china town », où l'occupation de la voie par les marchands ambulants crée une copieuse anarchie. C'est dire qu'avec l'approche de la Tabaski et des fêtes de fin d'année, l'atmosphère dakaroise sera polluée et étouffée par klaxons, sirènes et tam-tam, musique et embouteillages, devant un manque criard d'espaces vitaux favorables à l'accueil et à l'écoulement des bêtes.
3 Commentaires
Medo
En Novembre, 2010 (13:39 PM)Medo
En Novembre, 2010 (16:29 PM)wach 3jbolik dok tsawr wla lae f tchat hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Medo
En Novembre, 2010 (16:33 PM)Participer à la Discussion