Ils doivent faire preuve de ponctualité et de rapidité dans certains chargements ou déchargements concernant des denrées périssables ou obéissent à des contraintes de délais. Ils, ce sont les dockers, ces travailleurs du Port de Dakar qui « font la navette entre les navires et les hangars avec, sur le dos ou la tête, des sacs de riz, de ciment ou d’autres produits.
Dans les entreprises de manutention, ils s’occupent, pour la plupart, du chargement ou du déchargement des sacs de riz avec les camions. Les conditions de travail laissent parfois bouche bée. Le plus stupéfiant c’est le salaire de misère qu’ils perçoivent par rapport à tout l’effort qu’ils fournissent », fait constater dans ses colonnes, le magazine « Syndicalisme » qui s’intéresse à l’univers des dockers, ces « esclaves » des temps modernes.
Quand le navire accoste au port, les équipes se relaient 24h/24. Mais il peut arriver qu’une équipe reste dans l’entreprise de 8 h à 23 heures ou minuit lors des livraisons. D’autres passent la nuit ici pour reprendre le travail le lendemain. Ils n’ont pas d’heures de pause. Tant que les camions sont là, il n’y a pas de rupture dans le travail, renchérit le mensuel d’informations des travailleurs.
Des conditions de travail difficile auxquelles il faut ajouter les retards dans le paiement journalier. « On nous paie au jour. Et les sommes varient. Parfois on peut percevoir 3500 f, cela dépend, comme tu peux parfois descendre sans rien », confie l’un d’eux. Etre docker, est un métier souvent exercé par des personnes analphabètes, qui ne savent ni lire ni écrire leurs noms.
Et se disent victimes d’une surexploitation qui ne dit pas son nom. « On passe toute une journée à décharger des tonnes de riz alors que dans nos maisons, on peine à joindre les deux bouts ».
6 Commentaires
Abs
En Août, 2019 (12:52 PM)Pourquoi
En Août, 2019 (15:40 PM)C'est léger.
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