Opposant le jour où il se consacre à ses activités politiques. Marié à une Marocaine et père d’un enfant de 2 ans, Cheikh Sidya Bayo, 35 ans, se transforme en prince de la nuit dakaroise. «Certains jet-setteurs le décrivent comme quelqu’un qui aime écumer les boites de nuit des Almadies. D’autres le présentent comme un flambeur impénitent qui aime la bringue», écrit L’Observateur qui, en dressant le portrait du jeune opposant au régime de Jammeh, donne la parole à son oncle, Mahmoud Cissé.
«A Dakar, c’est dans les boites qu’on rencontre les gens importants, très influents. Il a rencontré dernièrement dans une boite dakaroise un conseiller de Denis Sassou Nguesso», dit-il au sujet de son neveu qui a quitté Paris pour engager depuis Dakar, la bataille de la contestation du régime de Yaya Jammeh.
Bayo, c’est aussi un footballeur qui a fréquenté le centre de formation du Psg. «Boubabcar Sarr Locotte était son entraîneur, il jouait en attaquant. Il a toujours eu un goût effréné pour le football. Il est un supporter du Psg, il a toujours un maillot du Psg dans sa valise. Il lui arrive de jouer au centre aéré de la Bceao».
A l'origine de son engagement politique, un drame dont il fut témoin en 2002, lorsque le cortège de Jammeh heurte une femme qui eut la gorge tranchée quand Bayo a essayé de voler à son secours. Elle s'appelait Aminata Diallo, une mère de 9 enfants qui s'était confié au jeune homme en ces termes. «Je ne te connais pas, je te confie mes enfants, Dieu guide tes pas, ne laisse pas cette histoire tomber». Des mots qui provoquèrent le déclic chez Bayo, qui promit depuis lors, d'entretenir les enfants de Aminata Diallo en leur envoyant 300 euros (195 000F Cfa) mensuels.
La suite du feuilleton Jammeh, Bayo devra la suivre depuis l'Hexagone, à Paris où il sera renvoyé incessamment par les autorités sénégalaises qui ont décidé de l'expulser du territoire.
13 Commentaires
Beuz
En Janvier, 2015 (10:52 AM)Un Bon à Rien
En Janvier, 2015 (10:54 AM)Inn
En Janvier, 2015 (11:05 AM)Pffff
En Janvier, 2015 (11:09 AM)Moi
En Janvier, 2015 (11:22 AM)Jankalaar
En Janvier, 2015 (11:33 AM)Alimo
En Janvier, 2015 (12:14 PM)moi ce qui rend triste c'est cette faiblesse de caractére des autorités sénégalaises vis a vis de Yaya Djame
De senghor à Maky c'est inadmissible alors que que la Gambie est un petit pays au sein du sénégal
D'ailleurs la crise avec Koukoy Samba Sagna nous a montré que le senegal peut faire le job en quelques jours
Hélas
Kani
En Janvier, 2015 (12:30 PM)Lo
En Janvier, 2015 (12:38 PM)Dia
En Janvier, 2015 (13:58 PM)Quel gouvernement, dites dans quel pays, peut accepter une attaque du palais pour quelque motif que ce soit, et que les mis en cause sont pardonnés par le Président.
Est-ce que les gens, la presse, les défenseurs des droits de l'homme sont dépourvus de logique, ou ont perdu la raison?
Les droits bafoués, disent les défenseurs des droits de l'homme. Les USA exécutent des prisonniers dans certains etats. Amnesty international est t-il là pour Yaya Diamé seulement?
La presse, pourquoi ne fait-elle pas campagne contre l'Arabie Saoudite, avec les décapitations de chaque vendredi,
A chaque fois c'est l'Afrique qui perd. Ce Yaya fait en Gambie en terme de developpement, aucun president ne l'a fait dans ce pays. Il vaut mieux le soutenir, l'aider à parfaire car nul etre humain n'est parfait, sauf Mohamed, PSL.
Opposant Le Jour
En Janvier, 2015 (14:29 PM)il a une double nationnalite comme Karim wade ou comme les fils a Macky .
Bou senegal mété ils deviennent des francais .
Nous autres qui sommes africains a part entiere on ne cherchera jamais a destabiliser notre cher pays car l'exemple de la libye est encore d'actualite
Edgar Hoover
En Janvier, 2015 (14:51 PM)Le président macky Sall joue avec le feu en voulant à tout pris privilégier la diplomatie du "renoncement sacrificiel" qu'il appelle "la diplomatie du bon voisinage" dèsl'entame de son magistere. Son premier voyage fut réservé à yaya Jameh. Il a tout fait, comme ses prédécesseurs ailleurs, pour rassurer l'homme. Mais c'est sans compter car ils ont affaire à un paranoïa fou. On comprend aujourd'hui la place que ce petit pays avec son petit président occupent dans la diplomatie de cette grande démocratie qu'est le Sénégal. Yaya jammeh est entrain de fouler au pied les acquis diplomatiques de cette nation citée souvent en référence. Il est inacceptable que le président macky Sall mette en péril cet héritage, ô combien précieux,de notre grande démocratie en laissant yaya Jameh nous piétiner comme si le Sénégal était ses paillassons. Honte à la diplomatie de macky Sall. Je ne reconnais plus mon pays. Mon cœur saigne et mon patriotisme secoué. J'ai mal!
On ne réglera jamais le problème casamancais pour lequel le président macky Sall tente de dialoguer avec cet homme sourd, muet et aveugle qu'est yaya Jameh. Seul l'usage de la force pourra libérer cette belle région du sud des joutes de Yayah Jameh et sa rébellion dite casamancaise.
30 ans de négociation sans succès, le dossier casamançais doit être règlé en envisageant d'autres stratégies qui passent par l'usage de la force miliaire. Car la guerre est le prolongement de la diplomatie pacifique sans succès.
Nos gérneraux sont invités à faire preuve de genie et de courage pour proposer au chef suprême des armées, un plan de règlement définitif du conflit de la casamance dans les semaines voir des mois à venir si nous voulons en finir avec ce yaya Jameh. La paix en casamance n'est envisageable tant que yaya Jameh est au pouvoir en gambie ( la géopolitique de la zone nous apprend les enjeux sociologiques et socioculturels : ethnie diola dont fait partie Jameh encourage la rébellion qui lui garantie la sécurité de son pouvoir et en contre partie, il leur garantie le refuge sur son territoire). L'adage nous apprend que qui veut la paix, prépare la guerre. N'ayons pas peur comme disait le pape aux européens de l'est. N'ayez pas peur de la guerre car c'est au bout cette épreuve certes dure, qu'o trouvera la paix et le salut de notre commun vouloir de vie commune.
On ne peut pas parler de diplomatie sans guerre car la guerre est le prolongement de toute diplomatie. Il n'ya pas de diplomatie sans une puissance militaire capable de faire de la dissuasion d'abord, et à défaut, d'envisager la confrontatio ensuite pour arriver à faire respecter l'idée que l'on se fait de sa politique étrangère notamment envers ses pays limitrophes menaçants. Yaya jemeh nous tient par les tripes comme la Gambie nous est enfoncée dans le ventre par l'épée de son chef tyrannique. Aux armes citoyens pour libérer notre patrie attaquée!
Vive la république
Vive le Sénégal
Vive l'Afrique démocratique, prospère et éternelle.
My Self
En Janvier, 2015 (15:25 PM)Participer à la Discussion