?La privatisation rampante des forages ruraux n'est pas du goût des ruraux qui crient leur indignation pour réclamer une gestion et exploitation plus judicieuses du liquide précieux en milieu rural.
Les conducteurs et gérants des forages, les premiers maillons de cette chaîne, révoltés par les termes du contrat liant l'Ofor à des promoteurs privés, ont déjà bandé les muscles en promettant de décréter une journée sans eau, le 1er juin prochain, informe L'Observateur.
"L'Ofor a noué un partenariat de 10 ans avec une société de la place, afin qu'elle exploite les forages des régions de Thiès et Diourbel. Seulement, à la surprise générale, cette même société a signé un contrat d'un an non renouvelable avec les conducteurs de forages de cette zone, malgré qu'ils aient capitalisé des années d'expérience", s'insurge Malé Diouf, président de l'association des conducteurs et gérants de forages de la région de Louga.
Conséquence, "Pour éviter le même sort que nos collègues de Thiès et Diourbel, nous avons pris les devants pour mener le combat, car ce type de contrat ne respecte pas les dispositions du code du travail", dénonce-t-il.
Avant d'interpeller le ministre de l'Hydraulique.
"À partir du 1er juin, nous allons décréter une journée sans eau, parce que tous les forages du pays seront mis à l'arrêt à cette date", annonce Malé Diouf.
5 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2018 (16:21 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (17:26 PM)Quand je parcours les villages qui sont à moins de 10 km et qui n'ont ni eau, ni électricité sans l'intervention d'ONG, je me demande ce que nos gouvernants font.
Il semblerait que personne ne soit content dans ce pays sauf peut être les membres et alliés du pouvoir.
Anonyme
En Mai, 2018 (21:04 PM)Anonyme
En Mai, 2018 (02:49 AM)Anonyme
En Mai, 2018 (10:39 AM)La vérité est qu'en milieu rural l'eau est très chère 300 f à 400 f elle n'est même pas traitée .
Aujourd'hui l'état baisse le prix à 250 f et exige au fermier de traiter l'eau pour améliorer sa qualité physico-chimique et bactériologique . Mieux ces sociétés versent maintenant une redevance aux communes ce que les ASUFOR n'ont jamais fait .
Et des gestions nébuleuses entre les mains de 2 ou 3 personnes hormis quelques rares asufor Les asufors mal gérées représentent 96% du parc .
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