Les passagers de la compagnie aérienne privée sénégalaise Transair expriment de plus en plus leur mécontentement quant à la qualité des services proposés. Entre retards injustifiés, annulations de vols sans explications, voire problèmes de sécurité, les passagers partagent leurs expériences peu reluisantes, mettant en lumière des problèmes de professionnalisme qui suscitent des préoccupations quant à la sécurité des vols.
Une grogne qui grandit un peu plus chaque jour. La compagnie aérienne privée sénégalaise Transair, qui assure en moyenne 60 vols par semaine, dont 40 à l'intérieur du Sénégal, se trouve actuellement sous le feu des critiques de la part de ses passagers insatisfaits. Plusieurs témoignages ont été recueillis par Seneweb, exposant une série de problèmes de qualité de service, de retards injustifiés, d'annulations soudaines de vols, et même de préoccupations en matière de sécurité.
« Ils annulent les vols sans prévenir »
L'un des témoignages les plus récents a été partagé sur la page "Stop à l'incivisme au Sénégal". Un passager anonyme a relaté son expérience lors du vol Dakar-Brazzaville prévu pour le 9 septembre. Malgré leur arrivée à l'aéroport à 6 heures pour les formalités et l'enregistrement, les passagers ont dû faire face à un retard. À 10 heures, une annonce a été faite, indiquant un délai supplémentaire de 45 minutes. Cependant, à 11 heures, une nouvelle déclaration les a laissés perplexes, annonçant purement et simplement l'annulation du vol sans explication. "Le vol Transair à destination de Bamako, Abidjan, Libreville et Brazzaville a été annulé. Merci," déclare le passager, notant l'absence totale d'explications ou d'excuses de la part du personnel au sol.
Le témoignage continue en détaillant la réaction des passagers confrontés à cette situation confuse. "C'est ainsi que tout le monde s'est dirigé vers l'agence pour demander des explications et surtout connaître la suite. S'ils allaient nous faire partir dans un prochain vol, le même jour ou le lendemain, s'ils allaient nous rembourser ou nous prendre en charge en attendant, etc." La réponse du responsable de la compagnie a été tout sauf rassurante : "Nous ne savons pas, l'avion a un problème technique. J'ai essayé d'appeler pour trouver une solution. Pour l'instant, il faut attendre jusqu'à 18h pour savoir."
Des hébergements temporaires « 0 étoiles »
Parmi les passagers, précise le narrateur, se trouvaient des personnes vulnérables, notamment des femmes enceintes, des nourrissons, des personnes âgées et des étudiants. La situation a rapidement dégénéré, avec des passagers assis par terre devant l'agence et des bébés dormant à même le sol sur des pagnes. Face à l'exaspération grandissante des passagers attendant depuis des heures, la compagnie a finalement trouvé une solution pour ceux se rendant à Bamako et à Abidjan.
"Mais pour les deux dernières destinations, il va falloir qu'on rentre chez nous et 'qu'on garde contact,'" s'exclame le passager, notant le ton sarcastique de la déclaration de la compagnie. La solution proposée était de payer le transport pour rentrer chez eux, sans aucune indication sur la date du prochain vol. Cette proposition a été largement rejetée par les passagers, certains étant étrangers et d'autres venant de loin sans logement à Dakar. Finalement, vers 16 heures, les passagers ont été pris en charge, mais les conditions d'hébergement ont été jugées insatisfaisantes. Le passager affirme : "Nous étions tous surpris de l'endroit où nous allions dormir !".
Les passagers ont été forcés de partager des chambres sans climatisation et ont été informés qu'ils devaient payer 10 000 francs CFA par jour pour éviter de souffrir de la chaleur.
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Le passager poursuit en expliquant que la compagnie a finalement annoncé un vol à 00h sans fournir aucune information sur le moment où le bus viendrait les chercher. La frustration atteint son paroxysme lorsque, de 22 heures de la veille jusqu'au 10 septembre, les passagers n'ont reçu aucune nouvelle de la compagnie. La compagnie aérienne sénégalaise est surtout sollicitée en Afrique Centrale. Et le moins que l’on puisse dire est que de l’Ouest au centre, les commentaires restent les mêmes. Un autre témoignage a été partagé sur Facebook, révélant une expérience similaire. "Je ne sais pas si quelqu'un d'autre a eu la pire expérience de voyage avec cette compagnie," écrit le passager. "Ils annulent les vols sans prévenir et pire, ils me font venir à l'aéroport du pays dans lequel j'étais, qui est à 1h de la ville, pour me dire que j'étais sur liste d'attente."
Le passager poursuit en expliquant que la compagnie a finalement annoncé un vol à 00h sans fournir aucune information sur le moment où le bus viendrait les chercher. La frustration atteint son paroxysme lorsque, de 22 heures de la veille jusqu'au 10 septembre, les passagers n'ont reçu aucune nouvelle de la compagnie. La compagnie aérienne sénégalaise est surtout sollicitée en Afrique Centrale. Et le moins que l’on puisse dire est que de l’Ouest au centre, les commentaires restent les mêmes. Un autre témoignage a été partagé sur Facebook, révélant une expérience similaire. "Je ne sais pas si quelqu'un d'autre a eu la pire expérience de voyage avec cette compagnie," écrit le passager. "Ils annulent les vols sans prévenir et pire, ils me font venir à l'aéroport du pays dans lequel j'étais, qui est à 1h de la ville, pour me dire que j'étais sur liste d'attente."Une passagère autorisée à voyager dans le cockpit
Ce passager relate avoir été contraint de se débrouiller pour rentrer et se loger jusqu'à ce qu'on lui trouve une place sur un autre vol. Il partage également une expérience similaire d'une autre femme gabonaise avec ses cinq enfants confrontée au même problème. Il conclut : "Groupe TransAir Libreville, plus jamais vous ne m'aurez."
Le 3 février 2017, le Dr. Cheikh Tidiane Dieye a exprimé ses préoccupations dans une lettre adressée au Directeur Général de Transair. Il a évoqué un incident lors d'un vol de Ziguinchor à Dakar en 2017 où une passagère a été invitée à voyager dans le cockpit, violant ainsi les normes de sécurité élémentaires.Il a expliqué : "Tous les passagers assis autour de moi, y compris les touristes étrangers, ont eu la même réaction à la vue de cette action condamnable à tout point de vue car violant les règles élémentaires de la sécurité."
Le coordonnateur de la plateforme Avenir Senegaal bi ñu bëgg et membre de la coalition Yewwi Askan Wi a relevé les risques potentiels associés à de telles pratiques, notamment la possibilité de panique, de malaise ou de dommages à l'appareil. Il a appelé la compagnie Transair à mettre fin à de telles pratiques irresponsables qui mettent en danger la vie des passagers. Il a également rappelé un incident similaire concernant les annonces de sécurité faites uniquement en anglais sur un vol reliant Dakar à Ziguinchor, alors que la moitié des passagers ne comprenaient pas la langue. Il a souligné que de telles pratiques étaient inacceptables et devaient être corrigées.
Throwback 2019 : le réacteur d’un avion Transair en feu avant le décollage
Le membre de la coalition Yewwi Askan Wi a conclu sa lettre en exhortant la compagnie Transair à rejeter les petits passe-droits et à prioriser la sécurité de ses passagers. Il a rappelé que la réglementation entourant les entrées et sorties dans un cockpit est stricte, en particulier depuis les attentats du 11 septembre et l'accident du vol Germanwings en 2015.
Cependant, les problèmes de la compagnie Transair ne s'arrêtent pas là. En décembre 2019, les passagers d'un vol Transair au départ de l'aéroport de Ziguinchor ont vécu une expérience terrifiante. Le réacteur de l'avion dans lequel ils avaient embarqué a pris feu alors que le pilote s'apprêtait à le faire décoller.
Heureusement, les passagers ont été débarqués et transférés sur un autre avion. Un passager nommé Pape Sambou a déclaré : "Nous avions vu des flammes dans le réacteur et les gens ont commencé à paniquer. Puis, tout le monde a été débarqué de l'appareil. On s'est mis sur le tarmac.
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Heureusement qu'on n'a pas décollé, sinon personne n'aurait échappé." Une autre personne du nom d'Ousmane a ajouté : "Avant que l'avion ne prenne le départ, nous avons constaté que le réacteur gauche était en feu. On nous a dit que c'était un retour de feu. Mais nous ne connaissions pas les causes."
Face à ces préoccupations légitimes, les passagers de Transair appellent la compagnie à revoir ses pratiques, à améliorer la communication avec les clients et à garantir la sécurité en tant que priorité absolue.
18 Commentaires
Kevin
En Septembre, 2023 (17:08 PM)Papa Camara
En Septembre, 2023 (17:26 PM)Embraer145
En Septembre, 2023 (18:27 PM)-
En Septembre, 2023 (18:35 PM)
La vie est trop précieuse pour la confier à des amateurs du "grawoul".
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tu ma
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En Septembre, 2023 (21:56 PM)Cheikh
En Septembre, 2023 (18:53 PM)-
C'est pas seulement ces avions qui tombent en panne tu vois sur toute autoroute peage ces vieux véhicules qui datent 25ans tombent en panne et ce Dg conduit des voitures de dernières générations 90 millions qu'elle honte même ils tombent en panne sur la piste peu de respect pour vos employés et les passagers arrete ton ego
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En Septembre, 2023 (09:10 AM)Un Passager
En Septembre, 2023 (19:47 PM)le pire c'est qu'on entendait que les hôtesses bavardant comme au marché avec un manque de professionnalisme qui défie toutes les lois de la navigation !
si rien n'est fait on risque la catastrophe avec cette compagnie !
Diakhoum
En Septembre, 2023 (22:17 PM)Laye
En Septembre, 2023 (23:56 PM)Neeger
En Septembre, 2023 (00:49 AM)L’aviation civile sénégalaise est régie par des règlements aéronautiques calqués sur les normes de l’OACI. Cette aviation civile est régulièrement inspectée par l’OACI si du favoritisme ou des déviations étaient faites elle serait sanctionnés par cette institution internationale.
Notre aviation civile s’inscrit certes dans un processus d’amélioration continues mais mérite le respect dans ce sillage panafricain ou elle occupe une place de choix.
Abdoul Khadre
En Septembre, 2023 (00:56 AM)Patrick
En Septembre, 2023 (01:09 AM)Le Monsieur de Transair a aussi ajouté que la sécurité des passagers était plus importante que le respect de la ponctualité. Vu de cet angle Chapeau mes frères. Moi et un grand nombre de la communauté estudiantine Gabonaise au Sénégal on vous soutien
Patrick
öohh
En Septembre, 2023 (01:28 AM)Quand publier un article devient une obligation et vérifier les sources et la véracité des faits une option alors lire devient une honte et ouvre la porte à toute les dérives qui vont à l’antagonisme de la chose la mieux partagée ; le bon sens et la vérité.
Cette dame avait lavé son linge et avait demandé au personnel de l’hôtel un endroit pour l’étaler, nous lui avons ouvert l’arrière cours en pleine réfection et fermée au public et elle a pris des photos les a posté dans l’unique but de salir la compagnie Transair. Un tissu de mensonge qui a porté atteinte à notre institution. Je vous invite à visiter notre site vous y verrez nos chambres et nos prestations.
Tendez le micro aux autres pour vous enquérir de la vérité cela serait plus judicieux plutôt que d’entacher d’honnêtes citoyens sur un fondement de ragots.
Mr Personne
En Septembre, 2023 (01:35 AM)Fatim Codou
En Septembre, 2023 (01:40 AM)Cette compagnie devrait être encouragée et soutenue par les autorités en charge pour ce modèle de réussite économique.
Boulène Sokhorr nak nangoulèneko ko
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Merci beaucoup au moins y'en a 1 qui comprend
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En Septembre, 2023 (21:52 PM)Corbillard Volant
En Septembre, 2023 (09:59 AM)Fall Fall
En Septembre, 2023 (15:37 PM)Participer à la Discussion