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CONFIDENCES ET FAVEURS SUR L’OREILLER - Plaisir et faiblesse, dans la chaleur de la nuit

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CONFIDENCES ET FAVEURS SUR L’OREILLER - Plaisir et faiblesse, dans la chaleur de la nuit

Les yeux mi-clos dans l’attente de l’ombre qui s’allonge à ses côtés, l’homme dessine ses rêves. La nuit est si douce qu’il ne pense plus dans la chambre. Il parle sans réfléchir. Il promet sans réfléchir. Les confidences tanguent. Les faveurs se bousculent sur l’oreiller. Comme qui dirait il n’y a pas de sujets inviolables et des bienveillances discutables dans l’intimité de la nuit… Les femmes sont capables de faire avouer à leurs conjoints les secrets les plus confidentiels. Et le plus cocasse dans tout cela, c’est qu’elles arrivent à entrer dans les bonnes grâces du plus flegmatique des mâles. Les sacs se vident et les promesses fusent, ils donneraient le bon Dieu sans confession…!!! Escapade au cœur de la nuit, quand les machos perdent tout devoir de réserve.

La nuit tous les chats sont gris pour ne pas dire chattes. Entendez par là, les femmes. Ces femmes qui se métamorphosent la nuit pour devenir de vraies tigresses, dans l’unique but d’amadouer leurs hommes. Pour cette bonne et simple raison que ne sont-elles pas prêtes à faire? Multiples subterfuges, petites astuces qui en cachent plus d’une malice, le tout dans un soupçon de sensualité et les dames sont servies. Alors elles s’attirent toutes les faveurs, mieux elles deviennent les «confesseuses» de ces mâles épris et pétris d’amour. Dans une chambre bien douillette sur un oreiller de plumes, les esprits voguent et divaguent au gré des volutes des encensoirs, au rythme des démarches hallucinantes et des ceintures de perles, le ravissement est à son summum. Et le reste s’enchaîne le plus naturellement du monde. Les langues se délient sous les prunelles des yeux de la femelle prêtant une oreille attentive. L’homme ne pense plus. Il vide son sac, se surprenant même à révéler les secrets les plus confidentiels à leurs partenaires. Des confidences que, pour le moins, ils n’auraient jamais osé faire en plein jour. Nul n’est pas sans savoir que la chair est faible et encore plus celle de l’homme qui se laisse aller au vent de la nuit. C’est comme si on avait fait glisser le sol sous ses pieds. Plus de repères, plus d’équilibre et surtout sans aucune espèce de subtilité. Les hommes vendront leurs âmes aux diables sans penser. Les secrets professionnels, les confidences des amis proches…etc, tout passe sur l’oreiller pour se blottir dans le creux de l’oreille de la femme, la compagne de tous les moments. «La nuit au coucher, auprès de mon épouse, je deviens une autre personne. C’est comme si j’étais hypnotisé, je raconte tout à ma femme, même les secrets de mes patients. Je sais que ce n’est pas professionnel, mais je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi», confie ce médecin qui a préféré garder l’anonymat. Un déballage sans accroche-cœur et quoi encore pour ces ingénieuses déesses de la nuit…

Des faveurs sur fond de séduction

Donner le bon Dieu sans confessions, les hommes en sont capables et cela toujours dans l’intimité de la nuit, devant les atouts enjôleurs des femmes. «Fii ma lay khar sooriwoul. Bayil ba guddi» (je t’attends au tournant, une fois dans l’intimité de la chambre). Cette phrase, les Sénégalaises l’utilisent à tout rompre en s’adressant à leur conjoint. Une phrase entourée de beaucoup de mystère, mais qui trouve tout son sens dans l’intimité de la nuit. Dans le couffin de la chambre et de l’atmosphère feutrée. Et celui qui disait que le plus grand moment de plaisir d’un homme c’est aussi son plus grand moment de faiblesse, n’avait pas tort. Pour les nostalgiques, vous pouvez vous remémorer cette pièce de théâtre «Coumba am ndèye ak Coumab amoul ndèye» de la troupe «Daaray Kocc». Quand Aïda Souka, pour s’attirer les faveurs de son mari et le faire capituler afin de satisfaire les désirs de sa fille unique, lui rétorqua ceci en jouant avec le cliquetis de ses «dialdialis (ceintures de perles)»: «Nidiaye, ba guddi (je t’attends ce soir)». Certaines femmes, très coquines, savent comment vaincre les plus grandes réticences de l’homme le plus coriace et parvenir ainsi à leurs fins. Qui, très souvent, se résument à voir leur homme accéder à toutes leurs faveurs. Même les plus incroyables et les plus insoupçonnées qui vont de l’acquisition d’un objet convoité ou de la quête d’une somme d’argent que son conjoint lui refusait dans des circonstances «normales». Ainsi donc, dans l’intimité de la chambre, les femmes, très astucieuses et avec plus d’une ruse dans leurs pagnes, usent de moult manigances pour arriver à vaincre les dernières retenues de leur homme. Et pour cela, à n’en point douter, les femmes sénégalaises sont passées maîtresses en la matière. Pour ferrer leur homme et se voir promettre la lune, elles sont très sagaces dans le domaine de la séduction. Allant du «diourgott (stimuler leur homme avec une plume)» aux attitudes les plus provocatrices et les plus aguichantes. À chaque femme, son armada de séduction pour aller à la «guerre» et faire tomber les derniers boucliers du guerrier qu’est l’homme. Comme a tenu à nous l’expliquer cette dame, la cinquantaine sonnée : «Lolou mom, ci fémou djiguéne la bokk». Comprenez, «cela fait partie de nos astuces». «Car, il arrive parfois, que nos hommes soient très durs de la tête. Impossible de leur faire faire quelque chose ou de leur faire accepter une faveur. Surtout en présence de la belle famille ou de leurs congénères hommes. Dans ce cas, il faut attendre que vous soyez seuls, dans l’intimité de la chambre et avec vos astuces, vous arriverez à le faire faillir», lance-t-elle coquine. Sans nul conteste, c’est à chacune ses «fems» (astuces). Cet homme, au crépuscule de son âge, en sait un bout et c’est avec langueur qu’il se souvient des turpitudes de sa jeunesse passée. «Je ne sais pas ce que ma femme faisait, mais elle était capable de me faire plier à toutes ses exigences et cela sans trop de peine. Et quand j’accédais à sa demande, le matin, je me réveillais perplexe et la première question qui me venait à l’esprit, c’est comment j’ai pu accepter. « Djiguéne daal, seytané la » (les femmes, de vraies diablesses, quoi)!, termine-t-il énigmatique. Alors messieurs, faites gaffe au lit moelleux, aux sourires charmeurs, au déhanchement ensorcelant et aux volutes d’encens à l’envoûtement hypnotisant, ils cachent plus d’une prémice de promesses. Que, peut-être, vous n’arriverez toujours pas à tenir. Un homme averti en vaut combien déjà? '

MARIA DOMINICA T.DIÉDHIOU& NDÈYE FATOU SECK



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