Le bras de fer foncier à Jaxaay, opposant les ayants droit du titre foncier TF 1451/R à la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN/HLM) et à certains promoteurs immobiliers, est loin de connaître son épilogue. Ces derniers sont accusés d’avoir illégalement vendu des terrains appartenant aux héritiers, provoquant ainsi leur colère et leur indignation.
En effet, les héritiers montent au créneau pour défendre ce qu’ils estiment être un patrimoine familial injustement accaparé. Les plaignants ne mâchent pas leurs mots. Ils qualifient la situation de véritable spoliation foncière.
Selon eux, la SN/HLM, en complicité avec des promoteurs privés, a procédé à la vente de parcelles sur des terres légalement enregistrées au nom de leurs ascendants. Une situation qu’ils jugent d’autant plus intolérable qu’elle se ferait au mépris des règles de droit et des principes de justice foncière.
Pour faire valoir leurs droits et documenter les empiètements, les héritiers ont mandaté Demba Anta Dia, un représentant désigné, pour mener une opération d’identification et de recensement des parcelles concernées. L’objectif est de dresser un état des lieux clair, en distinguant les zones déjà occupées de celles encore vacantes. Cette démarche méthodique constitue une étape préalable au dépôt de plaintes et à l’ouverture de procédures judiciaires contre les occupants illégaux.
Déterminés à aller jusqu’au bout, les héritiers du TF 1451/R affirment qu’ils n’excluent aucune voie légale pour faire valoir leurs droits.
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