L’histoire récente de l’Homme sur terre a révélé nombre de frictions entre, d’une part, environnementalistes ou adeptes de l’écologie et, d’autre part, politiques et grands comptes. Si au tout début du combat les premiers militent pour une réduction des gaz à effet de serre, les seconds, mus par des intérêts immédiats, ont montré des réticences, usant de subterfuges pour retarder la signature du protocole de Kyoto, ou pour bluffer la Conférences des Parties. Actuellement la donne a changé.
Les faits sont têtus. Sur les 20 dernières années, les dégâts des changements climatiques se chiffrent en milliers de milliards de dollars. Sur cette période, ces phénomènes ont causé la disparition de 600 000 hommes. Les décideurs ont saisi la pleine signification d’une telle situation. Les météorologues ainsi que les experts environnementaux ont assez tiré la sonnette d’alarme. L’unanimité a d’abord été faite sur le danger des CFC (chlorofluorures de carbone) qui détruisent la couche d’ozone, protectrice de notre planète, singulièrement contre les rayons UV et autres. Les industriels et autres grands comptes n’avaient d’ailleurs pas tardé à se mettre au pas, produisant des produits «safe» de CFC…
Actuellement, ils sont conscients de la nondiscrimination des catastrophes naturels. Les typhons, ouragans et grosses tempêtes, dont les fréquences sont plus grandes et les puissances plus consistantes, ne font aucune distinction entre pays du Nord ou du Sud, entre riches et pauvres. Le réchauffement du climat est en train de relever le niveau des océans, suite à la fonte des glaciers.
L’érosion côtière, qui s’en suit, redessine les cartes… plusieurs Etats iliens risquent d’être immergés! Aussi, ne rien faire pour atténuer ce réchauffement, dû aux gaz à effet de serre, sera synonyme de la destruction pure et simple de la Terre. L’heure est donc à inventer une nouvelle révolution industrielle exempte des énergies fossiles. La voix du salut passera par l’émergence d’énergies renouvelables et abordables parce qu’usant de nanotechnologie, doublée d’une transition qui revalorise le prix du carbone, afin de redonner un coup de fouet aux projets MDP-ables.
A cela s’ajoutera une nouvelle économie plus inclusive, basée sur de nouveaux paradigmes qui ne creusent pas les écarts entre riches et pauvres.
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