La découverte d’une plante sauvage dans la banlieue de Dakar, pourrait permettre de créer une industrie de biocarburant dans cette zone, et fournir des emplois à des jeunes.
Une plante sauvage et résineuse, dont le nom scientifique est ricinus communis, pourrait contribuer à changer la face de la banlieue dakaroise. Des entrepreneurs chinois ont découvert que cette plante, qui pousse à l’état sauvage, semble avoir trouvé un terrain propice dans les zones de la banlieue. M. Hassan Chen, dirigeant de l’entreprise dénommée «Industrie technologique», est à la tête des hommes d’affaires asiatiques qui ont visité hier les sites d’où poussent ces plantes. Ils se sont notamment rendus aux abords du Lac Wouy, à Malika, ainsi qu’à Cambérène. Cette visite était effectuée en compagnie entre autres, du président de l’Association des jeunes de la banlieue (Ajeb).
En marge de cette visite des sites, l’homme d’affaire chinois a déclaré qu’ils comptaient mettre en place un partenariat pour exploiter cette plante. Ainsi, des cultivateurs vont être contactés pour qu’ils cultivent ce ricinus communis de manière régulière. Une structure de transformation sera créée dans la banlieue, et qui permettra, à partir de la plante, de produire du biocarburant, et des produits énergétiques hybrides. Cette structure, selon les initiateurs, pourrait employer des centaines des jeunes, et donc, participer à sa manière, à l’entreprise de création d’emplois.
Le maire de Malika, M. Mor Talla Gadiaga, se réjouissant de ce projet, se félicite du fait que «c’est une plante qui ne meurt pas très vite. Cela veut dire qu’elle peut être exploitée durant douze mois dans l’année. Nous la connaissions comme une plante médicinale, utilisée pour guérir des maladies traditionnelles. Mais désormais, elle va avoir une autre finalité, beaucoup plus économique que thérapeutique».
De son coté, le directeur de l’Ajeb Pape Gorgui Ndong souligne que pendant longtemps, cette plante sauvage était méconnue des Sénégalais. Cependant, sa valorisation, telle qu’imaginée par les entrepreneurs chinois, «permettra à beaucoup de jeunes d’y aller travailler. Et nous avons un projet avec cette compagnie qui va s’installer, pour que, lorsque nous atteindrons la production de 34 mille tonnes, que nous puissions amener la société à venir s’installer définitivement, avec tout le mécanisme de la technologie nécessaire, pour nous permettre d’exploiter massivement cette plante. La finalité étant, bien entendu, le recrutement massif de jeunes de la zone.»
7 Commentaires
Sam
En Août, 2013 (16:35 PM)N'importe Quoi !
En Août, 2013 (17:56 PM)il faut penser à nourrir le consommateur Sénégalais et Ouest-Africains.
Investissons dans les voitures électriques et les fermes Solaires, c'est meilleur pour notre santé et la terre de nos ancêtres.
Installer des usines productrices de pollution autour de Dakar, c'est ouvrir la porte à des problèmes de pollution à la Chinoise.
Ils viennent tous depuis des siècles en disant vouloir notre bien, et nous génération après génération on tombe dans le piège.
Si l'Afrique de l'Ouest se fédéralise et s'occupe d'elle même, aucun de nous ne baissera la tête devant un Américain, un Français, encore moins un Chinois.
Bagn Leen Moytou Chinois Yi Re
En Août, 2013 (02:37 AM)Boca
En Août, 2013 (05:53 AM)quand le partenaire etranger gagne pendant que nous perdons, on peut parler de probleme comme cela a ete le cas avec l'esclavage, la colonization et la neocolonisation.
mais quand des etrangers decouvrent du tresor chez nous alors que nous ne possedons pas la technologie de sa mise en valeur, le point est de cooperer avec eux en assurant le partage gagnant-gagnant dans l'exploitation et l'acquisition du savoir-faire au bout du compte.
le patriotisme est intelligent et positif; le chauvinisme est borne, tare et negatif
Thosa
En Août, 2013 (08:14 AM)N'goné Latyr
En Août, 2013 (15:06 PM)Cette plante est connue en Afrique depuis la nuit des temps pour ses vertues thérapeutiques, pour son utilisation à l'éclairage des maisons et aujourd'hui comme biocarburant. La totalité de cette plante semble toxique en raison de la présence d'une lectine glycoprotéique appelée la Ricine (huile de ricin). Comme le Tabanani ou Jatropha Curcas, on peut par des procédés chimiques obtenir du biocarburant bon marché et de très haute qualité, toutes les études ont été faites et les résultats sont très probants au niveau de l'application. Si cela peut créer des emplois pour les jeunes et apporter de la valeur ajoutée, pourquoi pas ?
Merci,
Lorone Roland
En Octobre, 2013 (19:57 PM)merci nous attendons une réponse favorable pour tout utile contacte le directeur : tel:+224 655803165 /666675369
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