Crise à l’UGB : Mary Teuw Niane se radicalise

 Mary Teuw Niane et les autres responsables de l’Ugb ont tenu un point de presse pour donner leur version sur les faits qui les opposent a ces étudiants mais aussi  annoncer un ensemble de dispositions qu’ils comptent adopter pour ramener le calme au sein de l’UGB  qui  par essence est un  lieu d’élaboration et de diffusion des savoirs, espace de dialogue et de débats constructifs qu’ils se doivent à tout prix de sauvegarder ». M. Niane après avoir rappelé les actes de violences auxquels les étudiants de l’Ufr SAT se sont livrés pour régler ce qu’ils appellent une injustice envers  certains  de leurs camarades qui seraient  lésés lors  des contrôles continus, a été formel :  « Nous n’accepterons jamais que des actes de violences se développent au sein du campus et nous veillerons  à ce que  les examens se passent dans les conditions les meilleures conditions de sécurité pour les étudiants qui veulent terminer leur année en toute quiétude ».

 Le recteur d’ajouter que : « Le calendrier des examens ne souffrira  d’aucune modification et les forces de l’ordre seront maintenues dans et autour  du campus pour faire régner le calme  jusqu’à la fin des examens », a annoncé  le recteur de l’Université Gaston Berger après avoir rappelé les contenus des articles 19 et 20 sur la charte des franchises universitaires. A la suite du recteur, le directeur de l’UFR SAT  Moussa Lô est longuement revenu sur le film des événements depuis le report des contrôles à cause du concours de l’EPT, la souveraineté du conseil  d’UFR qui  demeure être la seule instance de décision des examens. Son adjoint, le professeur S. Maïga confirmera  toutes les  possibilités qui ont été faites à l’endroit des grévistes pour leur éviter des désagréments depuis le report des dates de contrôles jusqu’à une probable création d’un centre d’examen à saint-Louis pour les étudiants inscrits au concours de l’EPT. Le secrétaire General de l’UGB M. Lawson , le dernier à intervenir à la suite  des réponses apportées par  les autorités sur les questions posées par les journalistes  académiques, a axé son propos sur leur devoir de protéger ceux qui veulent faire leurs examens comme ils ont eu à le faire pour leurs hôtes venus participer au Cames et toute la communauté universitaire et c’est cela qui justifie aujourd’hui la présence des forces de l’ordre dans le campus. Les autorités académiques ont rappelé aussi que les étudiants  considérés comme les auteurs de ces troubles ont été entendus par la commission de discipline de l’Ugb et des sanctions  vont tomber après la  délibération prévue le 29 de ce mois.