Le ministère de la Santé et de la Prévention, qui veut lancer une vaste contre-offensive dans le cadre du combat qu'il a déclaré aux maladies dites à soins coûteux, compte sur la presse. «(…) Les les maladies à soins coûteux font des ravages qu'il urge de stopper par votre engagement. Vous pouvez, en tant que professionnels de la communication, aider à combattre ces maladies dont la majorité est due à des problèmes de comportement», a dit, en marge de l'installation du point focal du Réseau des médias africains engagés dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Remastp), le Dircab du ministre de la Santé, le Docteur Farba Lamine Sall. Quant à Alassane Cissé, président de l'Association des journalistes sénégalais en santé, population et développement, il a exprimé la disponibilité des confrères membres à oeuvrer librement pour la promotion d'une bonne santé publique.
. Face à l'ampleur du mal qu'engendre ces affections, le ministère de la Santé engage la presse pour freiner la progression des maladies de comportement afin de mieux affronter celles qui sont transmissibles.
Les journalistes peuvent sauver plus que les médecins, par la mise en oeuvre du concept de médecin sans blouse lancé par le président de la République. C'est la conviction du Secrétaire général de l'Association des journalistes sénégalais en santé, population et développement, qui s'exprimait à la cérémonie d'installation du point focal du Réseau des médias africains engagés dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Remastp). Organisée par ladite association, cette manifestation a été une occasion pour le Dr Farba Lamine Sall, directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention, Modou Diagne Fada, d'inviter les journalistes à rejoindre le vaste front mené contre les maladies à soins coûteux. «Nous sommes dans une situation confortable dans la lutte contre le paludisme et même contre d'autres maladies transmissibles. Mais les maladies à soins coûteux font des ravages qu'il urge de stopper par votre engagement. Vous pouvez, en tant que professionnels de la communication, aider à combattre ces maladies dont la majorité est due à des problèmes de comportement», a déclaré M. Sall. «Les journalistes spécialisés en santé que vous êtes peuvent promouvoir les comportements de bonne santé et influencer les populations pour qu'elles bannissent les comportements à risque exposant nos concitoyens au diabète, aux accidents cardio-vasculaires, à l'hypertension artérielle et l'insuffisance rénale», ajoute M. Sall. Le président de l'Association des journalistes sénégalais en santé, population et développement, Alassane Cissé de la Rts, a quant à lui exprimé au représentant du ministre toute la disponibilité des membres à oeuvrer librement pour la promotion d'une bonne santé publique.
Auparavant, notre confrère Alassane Baldé, journaliste à la radio «Afia-Fm», a été désigné point focal du Remastp au Sénégal, 10e pays à avoir installé le représentant de ce réseau au plan national.
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