Décédé dimanche dans le crash de l’hélicoptère des officiels togolais. La famille du Sénégalais Bolly Diaw reçue demain par le Président Faure Gnassingbé

Le Président togolais Faure Gnassingbé reçoit demain les membres de la famille des personnes décédées dans le crash de l’hélicoptère de la délégation des officiels togolais qui se rentrait de Monrovia, dimanche, après le match Sierra Léone-Togo. Parmi ceux-ci, figurent des membres de Bolly Diaw, le Sénégalais qui faisait partie de l’équipage. Nous revenons dans ce texte sur l’identité et le parcours de la victime.

Quand, hier, vers les coups de 17h15 minutes, nous avons fait une descente chez la famille Diaw à Grand Dakar, précisément dans une ruelle de ce coin appelé « Robinet Laobé », à la parcelle numéro 565, c’est un va-et-vient incessant de personnes qui entraient et sortaient de la maison. Parents, amis, voisins et alliés venaient présenter leurs condoléances à la famille éplorée. «C’est aujourd’hui ( hier), que les funérailles religieuses ont été organisées », nous confie Massamba Diaw, jeune frère du défunt, Bolly Diaw, décédé dimanche dernier dans le crash de l’hélicoptère qui transportait la délégation d’officiels togolais qui rentrait de Monrovia après le match Sierra Léone-Togo remporté par les Éperviers. Quelque 23 personnes se trouvaient à bord de l’appareil. Toutes sont mortes, sauf un des copilotes qui, lui, se trouve dans un état grave. Parmi les personnes décédées, Bolly Diaw est le seul Sénégalais. D’après Massamba Diaw, son grand frère, Bolly était à Lomé depuis 1985. Il était sorti comme mécanicien au sol, de l’école de formation d’Air Afrique de Dakar depuis 1982. Son premier poste a été Niamey avant qu’il ne soit affecté dans la capitale togolaise comme mécanicien au sol pour le compte de Air Afrique. Vers 1995-96, à la suite d’un petit accident de travail, tout en restant à Air Afrique, il a changé de fonction pour devenir agent de promotion des ventes. Après la fermeture d’Air Afrique en 2003, il est resté à Lomé pour intégrer la succursale locale de la compagnie malienne STA. D’après Massamba Diaw, son défunt frère travaillait avec Air SÉNÉGAL dans le cadre du pèlerinage à La Mecque. En plus depuis environ quatre mois, il avait aussi en charge les titres de voyage de la fédération togolaise de foot. C’est d’ailleurs dans ce cadre-là qu’il avait en charge les titres de voyage de la fédération togolaise de foot-ball. «Le jour du match Sierra-Léone-Togo dimanche dernier, raconte son frère, il avait appelé sa maman Adja Aïda Diongue au téléphone pour lui demander de prier pour lui parce qu’il doit accompagner la délégation d’officiels togolais à Monrovia». D’après Massamba Diaw, «on a entendu la nouvelle du crash comme tout le monde à la radio, mais on n’imaginait pas que Bolly en faisait partie. C’est le lendemain vers 09 h qu’un de ses amis basé à Lomé m’a appelé pour m’annoncer la terrible nouvelle», avoue son frère.

Signalons que le défunt est né le 16 juillet 1960 à Dakar. Précisément au quartier Ouagou Niayes. Il a fait toutes ses études primaires dans l’établissement dudit quartier, avant de poursuivre ses études secondaires au lycée Maurice Delafosse en série F4. C’est de là qu’il a intégré l’École d’Air Afrique à Dakar avant d’être affecté à Niamey. Il a été syndicaliste jusqu’à la fermeture de la multinationale aux côtés des Baïla Sow et autres. D’ailleurs, les travailleurs d’Air Afrique ont offert un billet d’avion à la famille du défunt pour qu’un des leurs aille sur place à Lomé pour être reçu par le Président togolais Faure Gnassingbé. Il était le troisième de sa famille. Il était marié à une Togolaise et était père de trois garçons.