Les travailleurs du Syndicat autonome de Dakarnave étaient dans la rue pour dénoncer le système de "surexploitation" dont ils victimes et exiger de l’Etat de revoir son contrat avec les Portugais.
"Tout travail mérite un salaire. A travail égal, salaire égal", lit-on sur les tee-shirts blancs portés par les travailleurs de syndicat autonome de Dakarnave très en colères contre leurs employeurs accusés de les surexploiter.
De la place de l’Obélisque au rond point de la RTS, les travailleurs, en plus du message sur leur tee-shirt, ont dénoncé leurs dures conditions de travail. «J’ai des preuves irréfutables de notre surexploitation », révèle Yacine Thiam, secrétaire générale du Syndicat Autonome de Dakarnave, avant de brandir un bulletin de salaire pour apporter la preuve à son accusation. « Quelqu’un qui travaille 216 heures supplémentaires et qui se retrouve avec 185.000 f, c’est aberrant. Ou bien de retour d’un congé, tu peux te retrouver avec 12000 F cfa », ajoute-t-elle.
Aussi, ils interpellent le gouvernement à revoir le contrat avec les Portugais. Car, expliquent-ils, « ces derniers ne peuvent redresser l’entreprise », avant de donner comme preuve : « depuis 1999 que les Portugais n’ont rien investi à Dakarnave ».
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