« Les rizières, sous aucun prétexte, ne doivent servir de parcours au bétail » : telle est la conviction du corps des volontaires du 3e âge (CV3A) qui se bat bec et ongles pour mettre un terme à la lancinante question de la divagation des animaux dans les zones de culture en général et dans les rizières en particulier.
Dans un rapport de réunion avec le chef de l’exécutif départemental, le CV3A a proposé trois solutions au fléau qui, dit-il, n’a que trop duré. D’abord El Hadj Bouly Tamba, ancien chef du service départemental de l’élevage, a rapporté que la tradition a toujours voulu que le bétail soit surveillé le jour par gardiennage et attaché au piquet la nuit. Ensuite, il a préconisé dans le rapport de procéder à un recensement exhaustif de tous les détenteurs d’animaux. Ces derniers seraient tenus pour responsables des déprédations commises dans les périmètres de riziculture après constat des services compétents.
Enfin, le CV3A suggère l’interdiction formelle de la présence d’animaux non surveillés dans les abords immédiats des zones rizicoles pendant la période hivernale allant de juillet à janvier. « L’autorité administrative, sans cruauté inutile et sans faiblesse coupable, peut éradiquer ce phénomène », a conclu le VC3A.
3 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2017 (12:11 PM)Laxisme
En Janvier, 2017 (13:31 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (13:42 PM)Participer à la Discussion