Le Comité international de la croix rouge (Cicr), en collaboration avec la Direction des droits humains du ministère de la Justice, a organisé, ce jeudi 5 avril 2018, à Dakar, un atelier de sensibilisation sur le droit international humanitaire à l'intention des membres du Conseil consultatif national des droits de l'homme (Ccndh). Une rencontre de deux jours (5 et 6 avril) afin de permettre aux participants de mieux se familiariser avec le droit international humanitaire.
À l'occasion, le Chef de délégation régionale du Cicr, Christoph Luedi, a invité le Sénégal à ratifier la Convention de l'Union africaine sur la protection et l'assistance aux personnes déplacées en Afrique (Convention de Kampala). Il s'agit ici, du premier traité continental sur la protection des déplacés internes que le Sommet spécial de l'Union, tenu le 22 octobre 2009, à Kampala (Ouganda), a adopté et que le Sénégal a signé mais n'a toujours pas ratifié.
"Mieux se familiariser avec le droit international humanitaire"
Venu présider la cérémonie d'ouverture des travaux, Meïssa Diakhaté, directeur de Cabinet du ministre de la Justice, a soutenu que cette session de formation constitue "une belle opportunité pour les membres du Conseil consultatif national des droits de l'homme de mieux se familiariser avec le droit international humanitaire".
"Même s'il est heureux de constater que notre pays n'a pas vécu à ce jour, un conflit d'une ampleur qui nécessite d'éprouver les règles les plus strictes du droit international humanitaire, il est néanmoins utile de rappeler que sa seule adhésion aux instruments internationaux pertinents l'oblige à mettre en œuvre des actions requises en temps de paix", a laissé entendre Meïssa Diakhaté.
Et d'ajouter : "il s'agit, pour les états parties, de prendre toutes les mesures appropriées sur les plans notamment, législatif, administratif, judiciaire, institutionnel, pour une application effective des règles du droit international humanitaire".
"La question du droit international humanitaire est…"
Moustapha Kâ, Directeur des droits humains du ministère de la justice, quant à lui, a soutenu que cette rencontre est très importante pour les membres du Conseil consultatif national des Droits de l'homme. Parce que, souligne-t-il, "la question du droit international humanitaire est intimement liée aux questions du droit de l'homme".
Selon M. Kâ, les membres du conseil consultatif, qui ont pour attribution d'assurer la mise en œuvre des recommandations en matière des droits de l'homme et d'assurer le suivi de l'application des traités, doivent être en mesure de disposer de toutes "les capacités nécessaires" pour accomplir les missions qui lui sont confiées.
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Anonyme
En Avril, 2018 (21:43 PM)Participer à la Discussion