Les effets collatéraux de la dissolution des Forces françaises du Cap-Vert se feront sentir dès le 31 juillet prochain, avec la perte de deux cents emplois et d’une vingtaine de milliards de francs Cfa par an pour l’économie nationale.
Avec la dissolution des Ffcv, les militaires français présents au Sénégal seront divisés par quatre.Ils passent de 1 200 à 300 hommes. Parallèlement, le nombre de civils sénégalais qui travaillent pour le compte de ces Ffvc sera réduit de moitié. Il passe de 400 à 200, selon le commandant des Ffcv, le général Paulus. ‘On divise le nombre de militaires par quatre, mais on réduit de moitié le nombre de travailleurs des bases militaires. Cela montre aussi l’effort du ministère de la Défense de préserver l’emploi’, a-t-il dit, précisant qu’il n’y aura pas de licenciements, mais des départs volontaires.
Selon le général, un plan social a été négocié entre le ministère
français de la Défense et les syndicats sénégalais. Cet accord permet à
ceux qui ne seront pas retenus de partir dans des bonnes conditions,
selon lui. ’Ce plan social, par sa construction, par ses opportunités,
pousse les gens à partir volontairement. Par exemple, avec les
indemnités qu’ils vont toucher, ils vont pouvoir créer un Gie ou se
lancer dans le commerce, etc’, a indiqué le général Paulus.
Outre la perte de 200 emplois, la dissolution des Ffcv aura aussi
un impact sur l’économie nationale. ’Ce serait mentir de dire le
contraire. Aujourd’hui les forces françaises, c’est 30 millions d’euro
dans l’économie sénégalaise, une vingtaine de milliards de francs Cfa
par an’, a indiqué le commandant des Ffcv, même s’il affirme que les Efs
continueront de faire appel aux entreprises sénégalaises pour
travailler et continueront à faire des achats dans le tissu social
sénégalais.
2 Commentaires
Man
En Juin, 2011 (11:29 AM)Undefined
En Juin, 2011 (11:50 AM)Participer à la Discussion