La croissance démographique n’est pas sans conséquence sur la nature. Cette croissance, qui entraîne une pression urbaine, a aussi tendance à étouffer la nature voire à la faire disparaître. Le constat est palpable à Dakar, alors qu’elle est indispensable à notre vie, à notre santé, à notre bien-être.
Conscient de cette situation, le ministre de l’Environnement, Abdoulaye Baldé, a tiré la sonnette d’alarme pour appeler les populations à prendre à bras le corps la protection de la nature. Il a profité de la Journée mondiale de l’Environnement, célébré ce lundi 6 juin 2017 à Tambacounda, pour mettre en exergue les conséquences de cette croissance dans nos pays.
«Cette course à la croissance, notamment dans les pays en développement, risque de produire les mêmes scénarios qu'ont vécu les pays développés avec les risques de pollution, de dégradation de la qualité de l'air, des eaux et des sols, l'utilisation non rationnelle des intrants chimiques, les pertes de ressources naturelles et plus globalement les pertes de la biodiversité et leurs corollaires sur la santé et le bien-être des populations», a soutenu le ministre, pour sensibiliser les populations. Il a aussi invité les populations «à mieux considérer la nature et à en faire un atout plutôt que de la détruire". "Le Sénégal, comme les autres pays, est menacé", affirme-t-il.
A titre d'illustration, il a indiqué que les superficies forestières sont passées de 9,7 millions d’hectares en 2005 à 8,5 millions d’hectares en 2010, selon la Fao. Soit une perte annuelle d’environ 40 000 ha. Ce pour dire que nous exploitons à un rythme immodéré les ressources naturelles que nous avons la responsabilité de préserver pour les générations futures. En cette journée qui constitue «l’occasion pour tous les pays de sensibiliser et de renforcer la responsabilité humaine dans la protection de l’environnement", M. Baldé a estimé que «la protection de la biodiversité et de ses services doit être une priorité pour nous tous. En effet, le 4e rapport sur les perspectives mondiales de la diversité biologique montre que, sur la base des tendances actuelles, les pressions sur les écosystèmes continuent de s'accroître et que la biodiversité poursuivra son déclin. Par exemple, les moteurs associés à l'agriculture sont à l'origine de 70% des pertes projetées sur la biodiversité terrestre, en ce qui concerne les principaux secteurs primaires».
La région de Tamba, qui a abrité la cérémonie officielle de la journée, possède également un joyau d’une superficie de plus de 913 000 hectares entre Tambacounda, Kédougou et Kolda. Il s’agit du Parc national Niokolo-Koba (Pnnk) avec son paysage riche et varié. Une des particularités de ce parc est qu’il abrite des espèces mondialement menacées telles que les éléphants, l’élan de derby, le chimpanzé, le lion d’Afrique de l’ouest et le lycaon». Malheureusement, regrette-t-il, cette richesse est convoitée par des personnes peu scrupuleuses. Ce sont les braconniers qui déciment les animaux et exploitent illégalement le bois notamment le rônier et le vène, mais qui sont combattus en permanence.
12 Commentaires
Bob
En Juin, 2017 (20:39 PM)T'es le ministre non ? .............. Commences à reboiser de saint-louis en passant par Matam et Podor, faut confier un arbuste à chaque élève.
Mais à dire vrai noius sénégalais n'avons pas cette esprit de reboisement ou d'écologie bien au contraire on ne fait que détruire la nature
Anonyme
En Juin, 2017 (20:50 PM)Serigne
En Juin, 2017 (20:59 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (22:12 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (22:14 PM)Anonyme
En Juin, 2017 (23:49 PM)La croissance démographique n'est pas une fatalité pour les écosystèmes. De grâce mettez en place ses politiques à cohérentes de gestion de l'environnement et arrêtez le tape à l'œil et les déclarations à s uperfetatoires.
La seule manne financière issue des budgets des différents pges des plans projets et programmes aurait pu résoudre 80% des problèmes, si elle avait été utilisée à bon escient. ALLEZ demander aux IREF, à la DEEC etc. Les réalisations sensées compenser les impacts des projets et vous verrez que c'est le désert total.
Quand on a affaire à des fonctionnaires affamés qui ne se soucie que des perdiums comment voulez vous que les choses marchent?
Le mal de l'environnement au Sénégal c'est la DEEC et les IREF: auditez ces structures, leurs rapports avec les missions de contrôle , cabinets d'études. .. et vous trouverez la solution.
Serigne
En Juin, 2017 (00:40 AM)Ous
En Juin, 2017 (05:38 AM)Aux oubliettes, et après vous osez revenir nous parler d'environnement
Respecter lene gnou way
Daz
En Juin, 2017 (05:46 AM)Anonyme
En Juin, 2017 (08:25 AM)Fire
En Juin, 2017 (08:32 AM)Respectez les Sénégalais s'il vous plait. A défaut de mettre fin à ce pillage et à cette déforestation massive, mettez une politique de reboisement waay!!!
Wassalam
Anonyme
En Juin, 2017 (11:46 AM)Participer à la Discussion