Le député Cheikh Oumar Sy et son collègue Thierno Bocoum ont soulevé, au cours de la Nuit de l’environnement organisée la nuit dernière à Dakar, l’urgence et la nécessité de procéder au vote de la loi sur le Littoral. Au cours de cette soirée organisée par le Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement au Sénégal (Repes), dont il est le secrétaire exécutif, M. Sy est revenu sur l’objectif de cette soirée dédiée aux acteurs de l’environnement.
«La Nuit de l’Environnement a été organisée pour célébrer, avec les acteurs de l’environnement, tous les combats que nous menons pour l’environnement. Nous avons pu aujourd’hui, regrouper des acteurs qui s’intéressent et prennent vraiment la gouvernance environnementale à cœur. Donc nous avons pensé, en tant que Repes de mieux promouvoir aujourd’hui l’environnement. Il était donc opportun, pour nous, de pouvoir célébrer cette nuit avec des acteurs et de les primer».
«Nous faisons beaucoup de sensibilisation», a-t-il dit. Il en veut pour preuve, l’implication du réseau pour le projet de loi contre les déchets plastiques. Et poursuit : «Le réseau est toujours derrière pour le vote de la loi sur le littoral. Le Repes s’est déplacé sur la Langue de Barbarie pour sensibiliser et accompagner les populations sur ça. (…). Les décideurs publics sont ceux qui doivent être conscientisés dans les politiques publiques et l’articulation budgétaire pour que les questions environnementales soient prises en compte. Nous espérons que cette nuit est à pérenniser. Parce qu’aujourd’hui, vu le succès et l’accompagnement de tous ces acteurs-là, il faut donc pérenniser cette Nuit de l’environnement pour pouvoir faire bénéficier les acteurs qui sont dans le secteur, une fois dans l’année, de se retrouver pour voir l’œuvre qu’ils sont en train de construire pour la préservation de l’environnement pour les générations futures».
Le député qui souligne qu’à travers cette soirée, le réseau entendait rechercher des fonds, dit vouloir que cette nuit de l’environnement soit pérenne. Il précise que «le réseau n’est pas directement financé par l’Assemblée nationale, il faut trouver des moyens pour accompagner ces réseaux-là pour aller sensibiliser sur le terrain. Ces ressources que nous avons aujourd’hui, iront pour les parcs de Hann, Niokolo Koba, dans d’autres activités».
4 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (20:37 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (21:07 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (21:09 PM)Sa Matt Goloniaye
En Juillet, 2016 (21:36 PM)Merci quand de votre initiatives nobles!
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