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ENVIRONNEMENT SAIN, INTERNAT, CURSUS INNOVANTS... : Dans les couloirs des écoles coraniques modèles

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ENVIRONNEMENT SAIN, INTERNAT, CURSUS INNOVANTS... : Dans les couloirs des écoles coraniques modèles

Le Sénégal connaît une prolifération exponentielle des « daaras ». Des promoteurs privés commencent à rompre d’avec la tradition en initiant des établissements modernes dotés d’internats. Une aubaine pour certains pères de familles riches. Les enfants issus de familles démunies, quant à eux, se rabattent sur les « daaras » de fortune. Ce faisant, les enfants à eux confiés s’adonnent à la mendicité pour nourrir « le maître ». Forts de la volonté de l’Etat d’éradiquer la mendicité et pour se conformer aux valeurs islamiques, beaucoup de promoteurs privés s’investissent dans la modernisation des « daaras ». Pour cela, ils demandent un appui technique et financier de la part de l’Etat en vue de contenir le phénomène.

Au « daara » de Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké, en plus du Coran, les talibés apprennent le français, l’anglais et l’informatique. Ici, on veut clairement rompre d’avec ces images devenues banales d’enfants en haillons mendiant dans les rues.

Deux bâtiments au milieu d’un vaste espace sablonneux entouré d’un mur. A l’intérieur, quelques jeunes arbres fruitiers. Les enfants rencontrés sont propres et tous habillés de blouses bleues. Un non habitué aurait du mal à croire qu’on est dans un « daara » (école coranique). Et que ces enfants sont des talibés. En effet, les images tranchent nettement d’avec celles qu’on voit habituellement. Pas de sébilles, ni de haillons. Ces talibés semblent heureux. Et c’est ce qu’ils disent, ce qui se lit sur leurs visages.

« Je me plaît bien ici. Je mange à ma faim et on ne me frappe pas. A chaque fin du mois, mon père vient me rendre visite et paye ma scolarité. On m’avait même permis d’aller passer la Tabaski en famille », explique Cheikh Ly pensionnaire depuis deux ans. A la fin de ses études, il rêve de « voyager » (entendez : émigrer) pour avoir beaucoup d’argent et soutenir son « daara ».

Même rêve pour Khadim Ndiaye, 12 ans et Fallou Diouf, 9 ans dont les pères, anciens talibés du marabout, sont respectivement établis en Espagne et en Italie. Situé à côté de l’école Mariama Niasse, à quelques encablures de l’Hôpital général de Grand-Yoff (Hoggy), le « daara » Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké se veut un modèle. Parmi ses quatre-vingts trois pensionnaires, seuls trois sont en externat ; les autres sont logés, nourris et entretenus en internat. La durée du cycle de formation est de quatre ans et six mois durant lesquels, en plus du Coran, les talibés sont initiés à l’apprentissage de la langue arabe, du français, de l’anglais, de certains métiers (comme la couture) et l’informatique, moyennant 35.000 Fcfa par mois. Eh oui ! Ce « daara » moderne porte bien son nom.

« Mais la base de notre système d’enseignement reste le Coran. Car une fois que l’enfant a maîtrisé le Coran, le reste devient facile et il ne pourra plus se perdre sur le chemin de la vie », explique Serigne Fallou Souhaïbou Mbacké. Les talibés sont recrutés à partir de 5 ans. Le grand bâtiment à un étage abrite les salles de cours, les dortoirs et les bureaux administratifs. Un petit escalier conduit au bureau du marabout. Une table de travail, un téléphone fixe, un ordinateur en constituent le décor. L’image de Serigne Touba et celles d’autres illustres noms du Mouridisme donnent un peu plus de solennité à l’endroit. Ici, tout visiteur enlève ses chaussures, signe de respect dans la plus pure tradition mouride. Les règles de l’hospitalité sont également strictement observées, comme le fameux « café Touba » servi à volonté.

Le Coran comme viatique premier

Rivé derrière son ordinateur, le marabout explique la nécessité de moderniser l’image du « daara ». Son argumentaire est simple : « le Coran c’est la pureté et celui qui l’apprend doit être propre et dans un endroit propre. C’est ce que l’Islam a dit ; c’est ce que Serigne Touba a fait ; et ce que nous essayons de poursuivre », dit-il.

Dans l’une des salles de classe, un grand tableau vert tout le long du mur est griffonné d’écritures en français. Sur le plancher, quelques restes de repas entre les tables-bancs. A côté, dans une autre salle, un tapis couvrant le plancher sert de dortoir. En tout, il y a six salles de cours et autant de dortoirs, en plus de l’atelier de couture, l’autre bâtiment servant d’appartements privés au marabout et à sa famille. Le tout pour un investissement de 96 millions de Fcfa « sur fonds propres, hormis les 20 millions versés par le ministère de l’Education nationale en 2006 », explique Mouride Diop, membre du Comité directeur de l’établissement, l’air fier. Un autre signe de modernité, c’est la gestion collégiale avec une Ong islamique (Arfeis) qui chapeaute le centre. L’apport financier non négligeable de la diaspora fait aussi que, dans la plus pure tradition mouride, les talibés émigrés en Italie, en Espagne ou en France envoient régulièrement de l’argent pour soutenir leur « daara ». D’ailleurs, beaucoup de pensionnaires sont des fils de ces émigrés, eux-mêmes talibés du marabout qui voit grand. « On n’a construit que sur le tiers des 4.172 m2. Nous envisageons de construire une grande mosquée (une des priorités), un poste de Santé et une pouponnière pour recueillir les enfants abandonnés. Sans compter l’augmentation du nombre de salles de cours et la construction d’un grand immeuble qui sera loué et dont les revenus permettront d’aider les enfants issus de familles pauvres », explique Mouride Diop.

Toutefois, comme l’explique Daouda Touré, chargé des affaires administratives du « daara », la plupart des pensionnaires sont issus de milieux relativement aisés.

APPUI AUX « DAARAS » : L’intégrité et la sécurité des enfants en question

La problématique des « daaras » demeure une question qui préoccupe l’autorité étatique. Au moment où certains maîtres coraniques ont enclenché le processus de modernisation, d’autres traînent des pieds. Ces derniers pensent que la lutte contre la mendicité des talibés passe nécessairement par l’appui aux propriétaires des « daaras », notamment ceux du « service public ».

A la devanture d’une maison située à l’arrêt des autobus de la ligne 28 à Hamo 6 de Guédiawaye, des jeunes talibés procèdent à la rédaction de Saintes écritures sur leurs tablettes communément appelées « Alwal », en pulaar.

Est-ce que votre marabout vous frappe quand vous commettez des fautes graves ? Le jeune Thierno hésitant tente de relativiser. Pour lui, on ne les bat que lorsqu’ils ont commis des fautes répréhensibles. Sur le versement journalier à l’endroit du marabout ? Il répond par l’affirmative. Et son autre camarade, Demba, de s’empresser à préciser que leur marabout est « tolérant » sur cette question. La raison ? « Il négocie avec nous si quelqu’un n’a pas pu avoir le montant journalier requis », ajoute-t-il.

« Cela se compense le lendemain », souligne Demba. Leur marabout, Mamadou Lamine Ka, par ailleurs, président de l’association socioculturelle « Samshulduda », ne verse pas dans la langue de bois. Sa conviction est que les contributions financières des talibés ne représentent absolument rien par rapport aux besoins des maîtres coraniques.

« Cela ne peut pas régler les besoins », précise M. Ka qui croit savoir que la majorité des talibés qui mendient dans les rues de Dakar ne sont pas des Sénégalais. « Ils sont originaires de la sous-région, notamment de la Guinée-Bissau, de la Gambie, de la Guinée, etc. Il faut que les autorités fassent une enquête. Si on extradait tous les talibés originaires de la sous-région, le problème de la mendicité serait résolu », rassure-t-il.

Sa conviction est que ce sont les maîtres coraniques originaires de ces pays qui font de la mendicité un fonds de commerce en exigeant un montant journalier aux talibés. Selon lui, la prolifération des « daaras » révèle des réalités qui n’honorent pas certains maîtres coraniques. Ces derniers sont vus comme des affairistes squattant des maisons en construction où s’entassent des dizaines, voire des centaines d’enfants dans des conditions d’existence très précaires sur le plan de l’hygiène et de la sécurité. Pour résoudre la question de la mendicité des talibés, selon lui, il faut « identifier », « recenser » tous les « daaras » du pays et « déterminer » les critères pour l’ouverture d’un « daara ».

Il demeure aussi convaincu que les écoles coraniques, qui existent déjà, doivent être « identifiées », afin de voir si elles remplissent les critères qui doivent être élaborés par le collectif des chefs religieux accompagné dans cela par l’Etat. « La lutte contre la mendicité exige une solution globale qui nécessite et l’implication de l’Etat et des collectivités locales », estime M. Ka, qui pense que celles-ci doivent jouer leur partition en appuyant les maîtres coraniques dans leur politique sociale.

« Elles peuvent prendre en charge les cas sociaux comme assister les marabouts à nourrir les talibés et à les soigner lorsqu’ils tombent malades », fait-il remarquer, en indiquant que l’Etat, à son tour, peut assurer les subventions représentant les salaires des maîtres coraniques.

L’absence de volonté politique indexée

Toujours est-il que, dans le but d’arriver au bout de la mendicité des talibés, le président de l’association socioculturelle « Samshulduda » pense qu’il faut contrôler le flux migratoire de la sous-région, notamment les enfants. À son avis, l’Etat devrait aussi procéder à une politique de fixation des maîtres coraniques qui quittent l’intérieur du pays comme Kaolack, Kolda, etc. pour venir résider à Dakar avec leurs talibés. « Il faut les appuyer pour les fixer », estime-t-il.

« On ne peut pas se lever un beau jour et vouloir interdire la mendicité de façon catégorique, sans pour autant essayer de trouver des solutions à cette question. Nous sommes contre cela », regrette le président de l’association socioculturelle « Samshulduda », qui désapprouve par ailleurs l’idée selon laquelle l’Etat doit d’abord appuyer les « daaras qui ont entamé un processus de modernisation avant les « traînards ».

« Ce sont des écoles coraniques privées. Tous les pensionnaires payent. Les propriétaires privés des « daaras » modernes ont une obligation de résultats. Donc il y a une différence fondamentale entre ces deux types de « daaras ». Si l’Etat les subventionne, il faillirait à sa mission de service public », avertit M. Ka qui pense que la priorité reste les écoles coraniques qui n’ont pas entamé la modernisation.

« Ces « daaras » font une mission de service public. Donc l’Etat doit les appuyer avant les privés qui bénéficient des réseaux et autres », souligne-t-il. Il est temps de trouver une solution adéquate à la question des « daaras » qui reste une lancinante préoccupation et du gouvernement et des maîtres coraniques.

Pour ce faire, il faut une volonté politique sans faille, car au-delà des enseignements qu’ils délivrent aux pensionnaires, les maîtres coraniques sont des citoyens au service du pays.

« Ce sont des hommes de confiance dans les familles, les quartiers et autres. Ce sont des régulateurs sociaux », conclut M. Ka.

MANQUE D’INFRASTRUCTURES, INSUFFISANCE DE MOYENS... : Les promoteurs des « daaras » modernes réclament un appui

A bord de sa motocyclette, le jeune Baye Mbaye fait des va-et-vient devant leur domicile situé sis à Golf-Sud. « Baye fait partie de la promotion sortante qui a mémorisé le Coran », révèle son camarade, Abdou Malick Diallo, jeune talibé venu de Jules Kounda (Sédhiou), Tous deux font partie des 200 pensionnaires qui fréquentent le « daara »-internat du promoteur privé Oustaz Alioune Sall par ailleurs prédicateur islamique à la radio Sud Fm. Les enfants sont issus des différentes régions du pays. Le « daara » abrite aussi un jardin d’enfants d’une capacité d’accueil de 50 pensionnaires et un centre de formation professionnelle d’une vingtaine d’élèves. Il a été créé en 1996. La moyenne d’âge est comprise entre 6 et 12 ans. 80 femmes suivent aussi des cours particuliers les samedis et dimanches, d’après son promoteur. Abou Malick Diallo dont le rêve est de devenir un maître coranique ; « Oustaz » apprécie à sa juste valeur son « daara ».

« Si on n’était pas bien traité, je ne serai pas là », avertit-il. « Ici (au « daara »), nous mangeons à notre faim. Franchement, on prend soin de nous. On ne se plaint pas. Adama Sarr, originaire de Kakabou (Ziguinchor) et pensionnaire du « daara », est du même avis. Arrivé au « daara » dès le basâge, il confie qu’il s’épanouit, malgré les rigueurs de l’enseignement du saint Coran. Aller à l’école française, ces pensionnaires n’y pensent même guère. La raison : « à l’école française, on bastonne les élèves », jugent-ils en chœur.

« Il faut aider les initiateurs des « daaras » modernes et encourager le reste à aller dans ce sens », dit Oustaz Alioune Sall.

« On se démène comme des beaux diables pour réduire la mendicité des talibés, notamment avec nos internats, mais les moyens liés à la location des locaux qui abritent les internats, l’alimentation entre autre, nous font défaut », explique-t-il, en rappelant que ce sont les difficultés qui poussent certains propriétaires de « daara » à inciter leurs talibés à mendier afin de s’acquitter des dépenses.

A défaut de bénéficier d’une subvention de la part des pouvoirs publics pour assurer le fonctionnement, les promoteurs des « daaras » demandent une contribution financière aux parents des enfants. « Si on bénéficie d’un appui financé consistant de la part de l’Etat, l’enseignement du Coran dans les internats sera gratuit et, à défaut, les parents des enfants payeront peu », fait-il remarquer avec assurance.

Les internats exigent des moyens et une organisation, selon M. Sall qui estime que le gouvernement doit d’abord recenser les « daaras ». Mieux, de l’avis du prêcheur religieux, « il doit y avoir des textes de lois qui régissent l’organisation et le fonctionnement des « daaras ». Pour Oustaz Sall, l’idéal serait même d’avoir un ministère chargé des « daaras » à l’image de ceux de l’Education, de la Famille.

Pour cela, dit-il, l’Inspection des « daaras » doit collaborer avec les autres inspections de l’Education pour organiser des tests à l’endroit des prétendants maîtres coraniques en mettant l’accent sur leur savoir, leur expérience, leur pédagogie, etc.

« On ne doit pas permettre à n’importe qui d’ouvrir une école coranique », tranche-t-il.

Subventionner l’eau, l’électricité, les repas...

Le temps est clément à l’Unité 8 des Parcelles assainies en ce début d’après-midi du samedi 16 octobre 2010. De loin, on perçoit des notes qui sortent de la maison louée par Cheikh Tidiane Badiane, président de l’association Darroul Ihtissam pour la mémorisation du saint coran et des sciences islamiques et les membres de cette structure, pour abriter leur « daara » moderne qui accueille plus de 150 pensionnaires. « Tous les pensionnaires se réveillent à 5 heures du matin pour apprendre. Et on a des heures de pause », ajoute M. Badiane. Depuis 2003, avec un groupe d’amis, ils ont mis sur pied cette école coranique qui a enregistré déjà près de 40 enfants qui mémorisent le saint coran.

« Le gouvernement ne nous aide en rien », se désole M. Badiane qui déplore du coup les nombreuses promesses non tenues des autorités étatiques et de sa collectivité locale. « Ces dernières nous rendent visite, chaque année, et nous soumettent un certain nombre de questions. A l’arrivée, rien », déplore M. Badiane qui soutient que l’Etat doit s’impliquer davantage dans l’assistance aux écoles coraniques et aux maîtres coraniques. Il a fait comprendre que les besoins des talibés sont aussi d’ordre sanitaire, alimentaire, etc. Il a donné comme exemple son expérience avec près de 200 talibés qu’il prend en charge moyennant 25.000 francs Cfa chacun. Ce maître coranique qui a requis l’anonymat est d’avis que le gouvernement du Sénégal n’est pas « prêt » à accompagner le processus de modernisation des « daara »s déjà enclenché par les propriétaires privés. « Leur but c’est de les anéantir mais ils ne vont jamais y parvenir », soutient-il, avec amertume. « L’Etat pouvait subventionner l’électricité, l’eau et envoyer les agents des services d’hygiène pour désinfecter les internats de temps en temps », constate M. Badinane. La subvention, selon lui, doit être débattue par tous les intervenants pour définir les critères d’appuyer aux maîtres. Sa préoccupation, en ce moment, reste l’acquisition d’un cadre beaucoup plus convivial à l’épanouissement des enfants qui du moins soutiennent ne pas se plaindre par rapport à leurs conditions de vie et d’apprentissage dans l’internat.Mohamed Amy Ndiaye, 16 ans, et Ibrahima Dramé, maîtrisent le coran. Ils soulignent qu’ils sont bien traités dans leur « daara ». Seulement, fait remarquer M. Ndiaye, il n’est pas facile d’apprendre. « Cela demande un sacrifice et beaucoup de détermination », rappelle le jeune talibé qui rêve lui-aussi de devenir un maître coranique.



9 Commentaires

  1. Auteur

    Adjja

    En Octobre, 2010 (05:14 AM)
    Diko may pd ak eva
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  2. Auteur

    Badish

    En Octobre, 2010 (05:52 AM)
    o moins c darras sont proprent è surent( pad d zing ni d poukhouss)

    tè amoul yèllawani

    chui dac avec bonne continuation :up:  :up:  :up:  :up:  :up: 

    naniou samb khaleyi way

    badish:
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    Auteur

    Ajtou

    En Octobre, 2010 (07:00 AM)
    je ne comprend pas
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    Auteur

    Amed

    En Octobre, 2010 (08:53 AM)
    il faut subventionner les bons daaras et fer,er les autres
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    Auteur

    Sa Ndiambour

    En Octobre, 2010 (09:49 AM)
    "NANIOU TOUB TE SAKK SARAKH TE BALONTE AKH LOU WAAY YENE BOPPAM NAKO YENE MOROMAM TE SAKH THI DAKK TE FOU WAAY DIEUM NAKO FA DIOTALI"
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    Auteur

    Latortue

    En Octobre, 2010 (11:17 AM)
    rgr
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    Auteur

    Yo

    En Octobre, 2010 (15:36 PM)
    Vous salissez l'islam avec vos marabout, n'appelez pas votre religion ISLAM svp, ça n'a rien à voir !!!
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    Auteur

    Babeldemba

    En Octobre, 2010 (09:20 AM)
    Et que deviennent les enfants après leurs cursus en alxuraan?
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    Auteur

    Bidew

    En Octobre, 2010 (13:10 PM)
    xx
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