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Dans une reprise du journal du groupe Emedia Invest, "Bés bi (le jour)", Seneweb.com a publié un article titré : « Tabaski : Le ministère de l’Élevage vend des moutons, les prix varient entre… ». Des informations démenties par le Projet de développement durable des exploitations pastorales au Sahel-Sénégal (PDEPS).
En réalité, ce n’est pas le ministère de l’Élevage qui mène cette activité de commercialisation de moutons, mais plutôt des bénéficiaires d’appui de la PDEPS, un projet financé à hauteur de 17 milliards de francs CFA par la Banque islamique et l’État du Sénégal. Ses objectifs sont : accélérer le développement des filières animales, dans une perspective de réalisation de la sécurité alimentaire ; améliorer durablement la productivité et la compétitivité des filières lait et petits ruminants ; accroitre la valeur ajoutée des produits d’élevage et créer des emplois, en particulier pour les femmes et les jeunes.
« Le ministère en question, actuellement dénommé ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage (MASAE), dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement durable des exploitations pastorales au Sahel-Sénégal (PDEPS) et pour sa contribution à l’autosuffisance en moutons de Tabaski, a construit 180 bergeries réparties en blocs de 12 ou de 20 localisés dans 11 communes de sa zone d’intervention », précise le PDEPS.
Pour l’édition 2024 de la Tabaski qui a coïncidé avec le démarrage de l’exploitation de trois blocs dans les départements de Linguère (à Boulal et à Nguilo) et de Kaffrine (à Gniby), « le PDEPS a accompagné les bénéficiaires dans la commercialisation de leurs produits ».
« C’est dans ce sens, poursuit la note du PDEPS, que ces moutons, dont l’effectif porte sur 2 100 têtes, ont été acheminés au niveau des points de vente de Dakar (CICES à la foire, sur la VDN 3 à la sortie de Wakhinane et en face de la police de Jaxaay). Ces produits sont d’ailleurs reconnaissables par leur boucle qui matérialise la souscription à une police d’assurance bétail ».
En sus, ajoute le PDEPS, Dr Ndèye Coumba Maty Mbengue, dont les propos ont été rapportés par "Bés bi" et repris par Seneweb, « n'a été interviewée par aucun journaliste pour faire l'objet d'un article. C'est en divers lors d'une réunion qu’elle a eu ses propos déformés ».
Seneweb présente ses excuses à ses lecteurs, au ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ainsi qu’au PDEPS.
13 Commentaires
Le copier- coller n’est pas journalisme!
Du sournalisme oui
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il y a 4 jours (20:51 PM)Karim-usa
il y a 4 jours (20:57 PM)Gravissime Faute Professionnel
il y a 4 jours (23:41 PM)Vhy
il y a 4 jours (20:43 PM)Ndamli
il y a 4 jours (21:47 PM)95% des journalistes ne traversent la patte d'oie pour entrer à l'intérieur du pays que pour voyager pour leur propre compte. Leur méconnaissance du Sénégal est légendaire. Ils travaillent comme des banquiers, à venir au bureau le matin et rentrer le soir. Créer et imaginer des histoires de politiciens en se basant sur des ragots et pire en se faisant financer par ces mêmes politiciens pour attaquer un rival.
Au finish même les lugubres et inutiles talk show du week-end ne sont que des raccourcis d'analyses politiciennes au gré du vent. Pour ne pas dire pour exécuter une commande.
Ousmane Gueye
il y a 3 jours (16:25 PM)Wangrin
il y a 3 jours (09:04 AM)Participer à la Discussion