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ESCROQUERIE AU VISA : Maty 3 Pommes craint pour sa vie

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ESCROQUERIE AU VISA : Maty 3 Pommes craint pour sa vie

« Maty 3 Pommes »

«L’affaire est sur toutes les langues aux Usa. C’est une animatrice de télévision très connue au Sénégal, qui a décidé d’organiser un défilé de mode dans le pays de l’Oncle Sam. Ainsi, elle a été à la recherche de candidats pour l’émigration. L’animatrice aura près de 10 personnes toutes prêtes à mettre la main à la poche. A l’ambassade des Usa, elle présente ses «clients» comme des mannequins. Elle obtiendra des américains ses 10 visas. Ces documents de voyage seront ensuite monnayés à 4 millions de francs Cfa la pièce». Se reconnaissant dans cette description parue dans la presse, notre consœur Mame Maty Fall est montée au créneau pour «rétablir la vérité des faits». Et c’est pour rectifier, d’emblée, en soulignant que «ce n’était pas un défilé mais un Festival d’Afrique qui comprenait une exposition, un workshop, un défilé et une partie comédie animée par Saneekh».

« Maty 3 Pommes » (Bis)

Tout cela, pour dire que ce festival organisé à Atlanta a «été infiltré par des démarcheurs de visas qui ont pris l’argent de soi-disant artisans, en fait de jeunes candidats à l’émigration, pour les mettre dans le convoi». Pourtant, «Maty 3 Pommes», ainsi qu’on surnomme la productrice de l’émission «Emigrés Double Face» de la 2sTv, soutient «avoir pris toutes les précautions d’usage en signant un contrat avec la Chambre des métiers». Mieux, des «assurances fermes» lui ont été données, comme quoi ceux qui seront choisis «ne vont pas se tailler, car ils ont des biens au Sénégal», se défend-t-elle. Mais, «contrairement à ce qui lui a été dit, un réseau souterrain était en train de rassembler, à raison de 3,5 ; 4 et 5 millions de francs Cfa par visa, des jeunes qui veulent prendre le large». Des «micmacs» dont notre consœur jure, depuis le début, tout ignorer. C’est une fois aux Etats-Unis que «Maty 3 Pommes» a réalisé qu’elle s’est fourrée dans un «véritable traquenard», selon ses explications.

« Maty 3 Pommes » (Ter)

Et « Maty 3 Pommes » d’expliquer : «Non seulement, on a confectionné à ces faux artisans des cartes, mais on a donné à chacun d’entre eux 150 000 francs Cfa pour leur permettre d’acheter des masques, histoire de me leurrer. Pire, leur fuite a été orchestrée, depuis Dakar, avec la complicité d’une coiffeuse installée à Atlanta du nom de K. D.». Néanmoins, avec le recul, elle reconnaît «avoir constaté, depuis le début, des choses bizarres». Pour finir, notre consœur fait une «terrible révélation» : «s’il m’arrive quelque chose, que les Sénégalais sachent que j’ai été victime des agissements d’un réseau qui a l’habitude de gagner des millions dans le trafic de visas». Pour le moment, «Maty 3 Pommes» de la 2Stv, dont les propos ont été confirmés par des personnes qui ont voyagé avec elle, n’écarte rien. D’ailleurs, elle a saisi l’avocat Me Ousmane Sèye, qui va déclencher une action en justice contre les personnes identifiées dans cette affaire. Nous y reviendrons dans notre prochaine édition…

Pape Cheikh Diallo

A propos de la 2sTv, retenez qu’elle a enregistré, en tout cas officiellement, depuis vendredi dernier, la démission de Pape Cheikh Diallo. Naguère animateur vedette de la 1ère chaîne de télévision privée du Sénégal, le lauréat du «Meilleur présentateur africain» en 2008 a vu sa côte dégringoler comme pas possible. Conséquence, sa mine chaleureuse devenait de plus en plus taciturne à la 2sTv, comme en atteste le retrait des émissions «Elles sont toutes belles», «A vous de juger» et «Star en ligne». Comme il ne pouvait plus de «se contenter de jouer les bouche-trous» avec la «production au rabais» dénommée «Xar Bii», Pape Cheikh Diallo a déposé ses baluchons à la Zik-Fm. On vous épargne «nak» les péripéties de son départ et les passages contenus dans la lettre qu’il a balancée au boss de la 2sTv. Un peu comme si Pape Allé Niang faisait des émules.

Presse

Certains journalistes, plus précisément ceux des chaînes de télévision, ont eu du mal à travailler, samedi dernier, lors de la prière de la Tabaski à la mosquée Massalikoul Djinane de Colobane. On a en effet interdit l’accès aux lieux aux caméramen. Certaines chaînes de télévisions locales qui ont certainement flairé le coup, ont préféré ne pas faire le déplacement. Comme des malpropres, on a interdit l’accès aux cameramen, de même qu’aux reporters photographes. Mais ce qui a le plus fait mal aux journalistes, c’est qu’au moment où on leur interdisait l’accès sur les lieux, la Rts et deux autres chaînes étrangères, américaine et sud africaine, ont obtenu la permission de filmer Gorgui partout durant la prière. Et la grande question reste de savoir à quelle fin. Car même après la prière, le Pape du Sopi s’est offert le luxe de s’exprimer en anglais, pour s’adresser aux Sénégalais de la diaspora, mais aussi aux africains.

Insultes

Ne quittons pas de sitôt Massalikoul Djinane. Pour signaler une autre fausse note. Qui a été encore l’œuvre de la garde rapprochée de Me Wade. Quand le président de la République est arrivé sur les lieux de la prière avec sa forte délégation, des hommes ont été bloqués à l’entrée de l’enceinte où prient les Vip. Et comme par hasard il y avait dans ce lot M. Mouhamed Samb, responsable du mouvement des jeunes Wadistes. Ce qui a eu comme effet de faire monter la moutarde aux narines de ce dernier. Un geste que ce libéral n’a pas accepté. Soupçonnant le garde du corps de faire du zèle, Samb a injurié ce dernier. Ce qui a causé quelques échanges de propos qui ont failli virer en coups de poing. Mais rapidement l’incident sera maîtrisé et Samb, introduit dans l’enceinte. 

Méridien

Convoquée vendredi dernier à la surprise des ministres, qui avait déjà la tête à la Tabaski, la réunion du conseil des ministres, a accouché d’une grosse annonce. En effet, Abdoulaye Wade a demandé au gouvernement de «préparer un projet de loi déclarant inaliénable l’hôtel Méridien-Président, don du Royaume d’Arabie Saoudite au Sénégal». Le chef de l’Etat semble ainsi renoncer à vendre le bijou hôtelier dont le processus de cession a été enclenché depuis deux ans. C’était pour renflouer les caisses de l’Etat alors malmenées par les mesures sociales pour faire face à l’augmentation des prix du pétrole, les dérapages hors budget, et les dépenses «folles» dans le cadre des travaux de l’Anoci.

Africamer

Stratégie de reconquête tous azimuts de l’électorat par le social oblige, Wade s’est aussi prononcé sur la situation de l’usine Africamer. Il s’est dit «préoccupé par le sort des travailleurs et a exhorté le gouvernement à prendre les mesures appropriées afin de faire toute la lumière sur la gestion de cette entreprise». Curieux quand même que le chef de l’Etat se soucie maintenant de ce cas social dramatique, après plusieurs années de grogne des travailleurs, qui ont eu même recours à la grève de la faim pour se faire entendre. Il en est de même de la très longue complainte des ex-travailleurs de la société de nettoyage Ama-Sénégal liquidée. D’après le communiqué rendant compte de la réunion du conseil des ministres, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, a «réitéré l’engagement ferme du gouvernement d’éponger les arriérés de salaires et de clore définitivement le contentieux». L’on ajoute qu’en attendant le démarrage du prochain exercice budgétaire, «un effort a été consenti par le gouvernement pour que ces travailleurs puissent fêter dignement la Tabaski». Pourvu que ça dure pour le bien des travailleurs à bout de souffle.

Emploi

A peine revenu de Corée du Sud, et le temps de passer la Tabaski à Dakar, le chef de l’Etat reprend les airs ce 1er Décembre 2009 pour le Burkina Faso. D’après le communiqué sur la réunion du conseil des ministres, Me Wade se rend au «pays des hommes intègres» dans le cadre d’une conférence consacrée à l’emploi. A propos, il en a été beaucoup question durant la grande messe hebdomadaire des ministres et du président de la République. Il faut dire que l’emploi des jeunes en désœuvrement   chronique depuis l’alternance de tous les espoirs, surtout dans la banlieue de Dakar, est un vieux cheval de batail électoral que le régime libéral remet au goût du jour. Parce que 2012 approche à toute vitesse.

Scepticisme

«Plus que des promesses, nous réclamons en urgence des mesures concrètes». Ce sont ces propos, pour le moins tranchés, qui ont suivi la sortie, samedi, du Premier ministre. Venu représenter le chef de l’Etat à la prière de Tabaski, à la Grande mosquée de Dakar, Souleymane Ndéné Ndiaye s’est encore exprimé sur les inondations. Et, si l’on se fie à ses déclarations, du premier-ministre, les difficiles conditions de vie des populations sinistrées ne seront plus, bientôt, qu’un vieux souvenir.  Les zones inondées seront, à l’en croire, transformées en lac artificiel ou bassin de rétention. Quant aux populations touchées, elles seront déguerpies et installées ailleurs. Des «assurances» qui sont loin de convaincre les sinistrés. Un tour dans les quartiers inondés a suffi pour constater, de visu, le scepticisme des habitants. En tout cas, à Djeddah Thiaroye-Kao, une des zones les plus touchées, on n’aime pas trop rêver… Mais comme on ne sait jamais…  

Rama Yade

Décidément, la française Rama Yade (elle n’a plus la nationalité sénégalaise) ne laisse pas indifférente. Si ce n’est pas la presse française, attirée comme l’aimant par cette femme qui se signale au front, ce sont les députés. En flèche dans les sondages, l’on se plait en effet à faire revenir à la surface, des propos de jeunesse de Rama Yade.  «Soudain, avec cette lettre de Chirac, j'ai eu l'impression de trahir mes racines. A cette époque, je me disais souvent que, s'il y avait une guerre entre le Sénégal et la France, je choisirais mon pays d'origine». Des propos qui ont été tenus au moment où elle était encore jeune, alors qu’elle adhérait sous Chirac à l’Ump, mais des propos qui refont l’actu. Ainsi deux députés pourtant de l’Ump, Jacques Myard et Christian Vanneste ont jugé «troublants» ces propos de Rama Yade. Les mêmes propos de Yade avaient été dénoncés dimanche par Marine Le Pen (FN). Il faut dire que Rama Yade a rappelé lundi le contexte dans lequel ces propos ont été tenus : «j’étais étrangère, je n’étais pas de nationalité française», à ce moment-là.

Accidents

Le mouvement national des professionnels de l’automobile du Sénégal (Mnpas) appelle les autorités à durcir les mesures pour l’octroi des permis de conduire. Le Mnpas, qui a pris comme prétexte le dernier accident sur l’autoroute à péage ayant fait trois morts et une vingtaine de blessés, invite l’Etat à retirer de la circulation les voitures 7 places construites vers la fin des années 70. «Rax si doli», souligne le vice-président Papa Niasse, «l’Etat ne doit plus livrer le permis de transport en commun à quelqu’un qui n’a 10 ans d’expérience. Ce qui se passe est inacceptable. On voit des jeunes de moins de 20 ans au volant des camions ou «car rapide». Des manquements dont ils débattront lors de leur prochaine assemblée générale qui sera sanctionnée par un mémorandum.



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