La famille d'Abdoul Diallo, ex-Secrétaire général de l'Union des forces
démocratiques de la Guinée (Ufdg), à Dakar, décédée depuis le 29 juillet
2010, risque de dormir désormais à la belle étoile. Elle a été expulsée
hier de son domicile situé à la Sicap Liberté V, qui abrite, par
ailleurs, le siège de la formation politique de Cellou Dalein Diallo au
Sénégal. Les membres de la famille ont été surpris par l'acte
d'expulsion présenté, selon eux, par l'huissier qui les a sommés de
quitter les lieux. À ce dessein, les forces de l'ordre en nombre
important ont cerné le siège de l'Ufdg pour en déloger ses occupants,
dans le cadre d’une assistance qu’elles ont portée à l’huissier.
Oury Diallo, la fille du défunt Secrétaire général de l'Ufdg, de clamer que l'acte l'expulsion opposé est illégal. «Car, indique-t-elle, le dossier est pendant devant la justice et la famille n'a jamais reçu de préavis. Ce matin, les policiers se sont présentés à la famille accompagnés d'un huissier qui m'a demandé de signer l'acte ordonnant notre expulsion. Ce que nous avons refusé de faire car l'acte en lui-même a un retard d'exécution de plus de deux mois», indique Oury Diallo. Avant de poursuivre :«Face à notre opposition, les forces de l'ordre nous ont brutalisés, certains membres de la famille, dont notre maman, ont été conduits au commissariat de Dieuppeul avant d'être relâchés. Ma mère a eu à faire deux crises lors de son embarquement manu militari».
Pour obtenir justice, la famille a commis l’avocat Me El Hadji Diouf pour suivre le dossier, en plus des conseillers qui géraient jusqu’ici l’affaire. De même, elle a requis un huissier pour les besoins du constat de la «violation de domicile».
Revenant sur le différend les opposant à celui qui les a fait expulser, un certain Aliou Bathily, Directeur de société demeurant à Bamako, représenté par son avocat Me Ibrahima Guèye, Oury Diallo déclare : «Depuis 25 ans, nous vivons dans cette maison. Mon père Abdoul Diallo, qui était commerçant de son vivant, avait conclu avec Aliou Bathily une promesse de vente de sa maison sise à Liberté V pour un montant de 24 millions. Par deux versements par chèque, mon père a payé 15 millions de francs. Et il restait 9 millions de reliquat. Avant même l'échéance convenue, le propriétaire a décliné l'offre de vente, malgré la consignation du reliquat au Trésor public depuis 2000».
Et d'ajouter : «Le dossier a atterri en justice et les tribunaux, par deux jugements en première instance et en Appel, ont conforté mon père dans son bon droit en déboutant Aliou Bathily. En pourvoi devant la Cour de cassation, cette dernière a infirmé les arrêtés précédents dans sa décision N°79 du 16 juillet 2008 au motif que la cour d'Appel en se prononçant sur la vente d'un immeuble immatriculé Tf N°19916/Dg l’a fait sur la base d'un acte de sous seing privé et a violé la loi. Puis, elle a renvoyé l’affaire devant la cour d'Appel de Dakar».
À l'en croire, depuis lors, le procès est relancé et c'est ce lundi 16 mai que l'audience est à nouveau prévue. Aussi, se demande-t-elle pourquoi les demandeurs ont attendu la mort de leur père pour venir signifier un acte d'expulsion, alors même que le jugement définitif du procès n'est pas encore prononcé par la justice ?
En tout cas, dans cette affaire, la famille du défunt Secrétaire général de l’Ufdg a reçu le soutien des proches et militants du parti de Cellou Dalein Diallo au Sénégal. Ces derniers s’étaient déplacés en masse, hier, au domicile de d’Abdoul Diallo.
Joint au téléphone, Me Yade, l’un des avocats de la famille Abdoul Diallo, confirme les propos de Oury Diallo. D’après lui, «il y a effectivement une ordonnance d'expulsion rendue par le Tribunal de Dakar qui est une décision exécutoire de plein droit. La famille d'Abdoul Diallo a fait appel. Et cet appel est en cours. Le procès est renvoyé devant la Cour d'Appel de Dakar pour le 16 mai prochain».
Oury Diallo, la fille du défunt Secrétaire général de l'Ufdg, de clamer que l'acte l'expulsion opposé est illégal. «Car, indique-t-elle, le dossier est pendant devant la justice et la famille n'a jamais reçu de préavis. Ce matin, les policiers se sont présentés à la famille accompagnés d'un huissier qui m'a demandé de signer l'acte ordonnant notre expulsion. Ce que nous avons refusé de faire car l'acte en lui-même a un retard d'exécution de plus de deux mois», indique Oury Diallo. Avant de poursuivre :«Face à notre opposition, les forces de l'ordre nous ont brutalisés, certains membres de la famille, dont notre maman, ont été conduits au commissariat de Dieuppeul avant d'être relâchés. Ma mère a eu à faire deux crises lors de son embarquement manu militari».
Pour obtenir justice, la famille a commis l’avocat Me El Hadji Diouf pour suivre le dossier, en plus des conseillers qui géraient jusqu’ici l’affaire. De même, elle a requis un huissier pour les besoins du constat de la «violation de domicile».
Revenant sur le différend les opposant à celui qui les a fait expulser, un certain Aliou Bathily, Directeur de société demeurant à Bamako, représenté par son avocat Me Ibrahima Guèye, Oury Diallo déclare : «Depuis 25 ans, nous vivons dans cette maison. Mon père Abdoul Diallo, qui était commerçant de son vivant, avait conclu avec Aliou Bathily une promesse de vente de sa maison sise à Liberté V pour un montant de 24 millions. Par deux versements par chèque, mon père a payé 15 millions de francs. Et il restait 9 millions de reliquat. Avant même l'échéance convenue, le propriétaire a décliné l'offre de vente, malgré la consignation du reliquat au Trésor public depuis 2000».
Et d'ajouter : «Le dossier a atterri en justice et les tribunaux, par deux jugements en première instance et en Appel, ont conforté mon père dans son bon droit en déboutant Aliou Bathily. En pourvoi devant la Cour de cassation, cette dernière a infirmé les arrêtés précédents dans sa décision N°79 du 16 juillet 2008 au motif que la cour d'Appel en se prononçant sur la vente d'un immeuble immatriculé Tf N°19916/Dg l’a fait sur la base d'un acte de sous seing privé et a violé la loi. Puis, elle a renvoyé l’affaire devant la cour d'Appel de Dakar».
À l'en croire, depuis lors, le procès est relancé et c'est ce lundi 16 mai que l'audience est à nouveau prévue. Aussi, se demande-t-elle pourquoi les demandeurs ont attendu la mort de leur père pour venir signifier un acte d'expulsion, alors même que le jugement définitif du procès n'est pas encore prononcé par la justice ?
En tout cas, dans cette affaire, la famille du défunt Secrétaire général de l’Ufdg a reçu le soutien des proches et militants du parti de Cellou Dalein Diallo au Sénégal. Ces derniers s’étaient déplacés en masse, hier, au domicile de d’Abdoul Diallo.
Joint au téléphone, Me Yade, l’un des avocats de la famille Abdoul Diallo, confirme les propos de Oury Diallo. D’après lui, «il y a effectivement une ordonnance d'expulsion rendue par le Tribunal de Dakar qui est une décision exécutoire de plein droit. La famille d'Abdoul Diallo a fait appel. Et cet appel est en cours. Le procès est renvoyé devant la Cour d'Appel de Dakar pour le 16 mai prochain».
8 Commentaires
Golo
En Mai, 2011 (15:03 PM)123
En Mai, 2011 (15:08 PM)Thiey Senegal
En Mai, 2011 (15:11 PM)Tata
En Mai, 2011 (15:15 PM)Alou
En Mai, 2011 (16:19 PM)Undefined
En Mai, 2011 (16:31 PM)Undefined
En Mai, 2011 (22:33 PM)Undefined
En Mai, 2011 (13:55 PM)Participer à la Discussion