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FABIENNE FÉLIHO, EX-MISS SÉNÉGAL, A COEUR OUVERT ASSANE NDOYE, LAMINE FAYE ET MOI...

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FABIENNE FÉLIHO, EX-MISS SÉNÉGAL, A COEUR OUVERT ASSANE NDOYE, LAMINE FAYE ET MOI...

Son nom a surfé sur l’actualité durant plusieurs semaines. Fabienne Féliho est celle qui a charmé le public sénégalais en 1987, année à laquelle elle a été élue Miss Sénégal. 22 ans après, elle est la preuve qu’il y a une vie après le couronnement. Ce beau brin de fille s’est refait dans les carcans du mariage. Toutefois, avec son tempérament bien trempé, elle ne connaîtra pas autant de succès que sur le podium. Si bien que la reine de beauté s’est essayée femme au foyer à trois reprises. Ses seuls trophées ont été des divorces... La dernière en date lui vaut un feuilleton judiciaire sans pareil. Sortie provisoirement victorieuse, Fabienne se montre d’une assurance déconcertante. Elle garantit que son milliardaire de (futur ?) ex-mari est nostalgique de sa personne (?) Allez donc savoir pourquoi ! Dont’ «Miss» la suite…

Comment avez-vous vécu ce dénouement judiciaire qui est à votre faveur ?

J’ai, avant tout, remercié Allah. C’est dans les épreuves que l’on se rend compte de combien on est privilégié de Dieu et à quel point Il nous aime et nous protège. On prend aussi conscience que la vie n’est rien et qu’elle peut prendre fin à tout moment. Ce que j’ai traversé ces temps-ci peut arriver à n’importe qui. Mais, je ne regrette absolument rien. D’ailleurs, la majeure partie des personnes, qui ont subi une injustice ou qui sont carrément allées en prison, sont, aujourd’hui, des références de par le monde. Je prends l’exemple du Prophète Mohamed (PSL), c’est quelqu’un que Dieu a choisi en disant qu’il est meilleur que tout le monde, ou encore Serigne Touba. Donc, je ne vois pas pourquoi moi, je devrais faire l’exception, même si eux ont été brimés pour de nobles causes, entre autres, propager la religion musulmane. Quant à moi, j’ai été victime d’une cabale montée de toutes pièces de la part de petits messieurs. Je me suis battue jusqu’au bout et, aujourd’hui, le dénouement est là. 

Sur le plan psychologique, Fabienne est-elle toujours intacte ?

Psychologiquement, cela n’a pas été trop difficile, car j’étais persuadée que je ne pouvais pas perdre, étant donné que je n’avais pas volé l’argent comme l’a affirmé M. Guissé. D’un autre côté, c’est la Justice sénégalaise qui a gagné, parce que tout simplement, il y a eu des pressions à la Gendarmerie et à la Police. Même du côté de ma famille, on a voulu m’affaiblir, mais je suis restée forte. Une de mes sœurs, qui vient juste après moi et qui étais ma meilleure amie, a été entraînée dans cette cabale par mon mari, je n’ai pas honte de le dire. Aujourd’hui, elle est en mal avec moi. Tout cela pour vous dire que si je n’étais pas assez forte, j’aurais flanché depuis. Toutefois, ce serait ouvrir une porte à mes détracteurs.

Votre sœur était donc dans le coup ?

Je n’appellerai pas cela ainsi, mais M. Guissé a eu à lui dire des choses, en mal, sur moi, ensuite, ce fut au tour de mon beau-frère et d’autres personnes. C’était tout juste pour m’affaiblir vis-à-vis de ma famille, dont je suis l’aînée. Quand il y a un problème dans un couple, je ne vois pas pourquoi on devrait détruire une famille. Nous avons des problèmes, certes, mais après, chacun ira de son côté, je vais vivre ma vie et lui, qui a déjà une autre épouse, va continuer la sienne. Alors, pourquoi s’acharner à vouloir m’humilier à tout prix ? Ne serait-ce que pour cela, je n’avais pas le droit de baisser les bras. Je me suis battue bec et ongles contre ce Mansour Guissé, ma sœur et son mari, un couple que j’ai beaucoup aidé. Et puis, j’y suis arrivée sans la moindre séquelle.

Ne criez-vous pas victoire trop tôt, sachant que les avocats de votre mari comptent faire appel de la décision, en plus de la procédure de divorce qui est toujours en cours ?

Je n’ai pas crié victoire. Je suis  une personne très modeste doublée d’une croyante. La vie est un perpétuel combat, alors on ne peut pas crier victoire.

Me Ousmane Sèye, un de vos avocats, a aussi annoncé une plainte pour dénonciations calomnieuses…

Vous savez, mes avocats sont des gens très respectables. Ils iront jusqu’au bout de ce dossier. Quand je suis allée voir Me Sèye pour lui exposer mes problèmes, il m’a demandé de ne pas divorcer. Il aurait pu me conseiller de porter plainte surtout avec les photos que j’avais. Ainsi, en repensant aux bons moments qu’on a passé ensemble, je me suis dit que je pouvais lui (Mansour Guissé) pardonner.

Mais vous avez quand même porté plainte par la suite…

Oui, j’ai porté plainte pour injures, menaces et préjudice morale. Je me suis mariée avec cet homme pendant six années. Des années durant lesquelles je l’ai épaulé, j’étais tout le temps en voyage avec lui. Même si je n’ai pas investi  financièrement dans ses affaires, je peux dire quand même que, depuis 2003, tout ce qu’il a, j’y ai contribué, ne serait-ce que par ma présence physique. C’est pourquoi, je me demande ce qui a bien pu l’inciter à vouloir me démolir ou prendre tout ce qu’il m’a offert durant ce mariage. Et puis, il ne peut pas m’acheter, je suis, après tout, un être humain.

Par la force des choses, vous êtes devenu un couple assez célèbre, est-ce qu’il peut arriver que vous vous retrouviez un jour ?

Pour moi, la destinée, elle est fatalement réglée d’avance. C’est quelque chose que je devais vivre et je l’ai vécue, aussi je ne peux pas vous dire de quoi demain sera fait. Je ne peux pas dire que nous allons nous retrouver, puisque nous sommes en instance de divorce. Également, en tant que femme intelligente, je ne dirais pas non plus, «fontaine, je ne boirais plus de ton eau».

Y a-t-il une chose qui pourrait empêcher ce divorce ?

Je ne vois pas. Pas de mon côté, en tout cas. D’ailleurs, j’ai été la première à entamer une procédure de divorce. Nous sommes allés au tribunal et la conciliation a échoué, ce qui voudrait dire quelque part que personne ne veut de l’autre. Il est vrai qu’on a vu des gens traverser plus dur et se retrouver après, mais je pense qu’il est allé trop loin.

Vous mettez tout sur le dos de votre mari. N’avez-vous pas aussi poussé le bouchon trop loin ?

Aujourd’hui, M. Guissé ne peut rien me reprocher. Au cas contraire, il n’a qu’à le dire. Les hommes pensent que les femmes devraient être soumises, bien que je sois d’accord, je pense qu’il y a des limites quand même.

Vous n’êtes donc pas une femme soumise ?

Pas du tout. Je suis une femme comme toute bonne femme qui sait s’occuper de la personne avec qui elle vit, qui remplit ses devoirs. Je suis soumise à Dieu, mais pas à l’homme. S’il a des choses à me reprocher comme il l’a laissé entendre dans le bureau du Juge, il n’a qu’à apporter des preuves formelles, comme moi je l’ai fais.

Quels genres de choses ?

Il a dit que j’ai commis l’adultère, que je suis allée au Maroc avec des hommes et que je recevais chez nous des hommes à son insu. C’est bien beau de crier haut et fort des contrevérités, mais toujours est-il qu’il faut avoir des preuves. Cela veut dire quelque part, qu’il y a une malhonnêteté de sa part de vouloir chercher des poux là où il n’y en a pas. Il a porté cette affaire très loin, juste pour 63 millions qui ne représentent rien. On a été marié pendant des années, il m’a offert plus que ça. Il m’avait mise dans de bonnes conditions, parce que cela lui plaisait et qu’il était heureux avec moi. Ce qui est encore plus grave, c’est qu’il est allé jusqu’à dire qu’il allait me faire mordre de la poussière.

Aujourd’hui, votre mari a repris la plupart des biens qu’il vous avait offerts. N’avez-vous pas peur de vous retrouver dans la dèche ?

Je suis entre les mains de Dieu. Je me suis toujours battue et je continuerai à le faire. Et puis, la richesse, c’est d’abord le cœur et non des milliards. Donc, je ne vois pas qui est plus riche que moi et, par conséquent, je ne serai jamais dans la dèche. La vie est devant moi, j’ai encore pleins de choses à faire, je peux travailler et gagner ma vie.

Qu’est-ce que Fabienne sait faire ?

J’ai été avec mon mari pendant toutes ces années, il a ouvert des sociétés partout dans le monde, donc je ne peux pas dire que j’ai chômé. Tout ce que nous avons eu dans ce mariage, nous l’avons eu à deux. Je suis en plein dans le business.

On vous a reproché d’avoir battu votre époux…

C’est faux. En tout cas, s’il a été battu, ce n’est sans doute pas par moi. Il a été battu par une autre personne, il n’a qu’à parler de cette personne et me laisser tranquille.

Quelle est cette personne ?

Ce n’est pas à moi de le dire. Et puis, je n’en sais rien. Peut-être qu’il a juste fait un rêve. Qui sait ? En tout cas, il n’a aucune preuve quant à ses allégations. Pour ma part, il m’a battu et les preuves (photos et certificat médical) sont dans le bureau du Juge.

Vous n’avez donc jamais porté la main sur lui ?

Non ! Pourquoi faire ? Bien au contraire, c’est moi qui ai été agressée et je ne pouvais pas imaginer que de pareilles choses pouvaient arriver dans un couple. Il y a bien trop de pressions sur les femmes. Nous sommes déjà fatiguées de mettre les enfants au monde, d’avoir leur éducation en charge et que sais-je encore. Entre l’épouse et la mère, nous avons assez de pain sur la planche. Et en plus de cela, on nous tape dessus, juste parce que nos maris ont un stress ou un problème qu’ils ne peuvent pas gérer.

Vous semblez ne pas être faîte pour vivre dans la soumission, aussi vous avez été mariée à trois reprises. Ne peut-on pas vous reprocher d’être une croqueuse de maris ?

Pourquoi me le reprocher ? Peut-être qu’il y a des choses qui m’échappent, toutefois, j’essaye de remplir au mieux mon devoir de femme. Ce qui est différent de la soumission.

Quel a été le déclic pour que votre ménage en arrive à battre de l’aile ?

C’était une dispute comme dans tous les couples.

À l’origine de la dispute ?

Une banale histoire de jalousie et par la suite, il y a eu des coups et j’ai appelé ma famille pour leur dire que je ne pouvais plus continuer à vivre avec lui. Il est parti et n’est plus revenu. Il m’a coupé les vivres et a pris mes véhicules. Seulement, je pense qu’il n’avait pas mesurer ses actes, il ne savait pas que les choses allaient prendre une telle ampleur. Nous ne nous sommes rencontrés que dans le bureau du Juge pour le divorce.

N’avez-vous pas peur pour votre vie aujourd’hui, étant donné que vous avez affirmé que votre mari a des relations haut placées ? Vous avez même cité le nom d’Assane Ndoye.

Disons la vérité. Vous pensez que la personne que vous avez en face de vous peut avoir peur ? Non pas du tout ! Encore que je ne pense pas que mon ex-époux ait plus de relations que moi. Toutes les personnes que moi, je connais de biens et intègres dans ce pays n’aiment pas du tout l’injustice.

Qui sont ces personnes ? 

Je ne vais pas dire le nom de mes amis. Je sais juste qu’il a vécu, pendant des années, à Libreville, il ne peut pas avoir plus de relation ici que moi. S’agissant du Commissaire Assane Ndoye, même s’ils se connaissent depuis longtemps, je ne vois pas comment il peut avoir un dossier sur moi, comme mon mari l’a prétendu.

Vous ne craignez pas Assane Ndoye ?

Assane Ndoye et moi, nous ne nous connaissons pas. Il est venu juste une fois chez moi pour dîner, quant à moi, je ne suis jamais allée chez lui. J’ai seulement passé un coup de fil à sa femme, pour lui demander de dire à son mari de me présenter le dossier dont il parle. Alors pourquoi, j’aurais peur de lui ? C’est un être humain comme moi.

C’est aussi une autorité de la Police…

Et alors ! Même la personne que mon mari a à la Présidence ne me fait pas peur.

Ah oui ! Qui est-ce ?

Mais c’est un Lamine Faye qui prend son téléphone et essaye de m’intimider en appelant mes avocats pour qu’il se dessaisisse du dossier.

C’est donc lui qui a appelé Me El Hadj Diouf ?

Tout ce que je sais, c’est que c’est lui qui est à la tête de cette pression et je me demande d’ailleurs quel intérêt il a dans cette affaire.

Peut-être que vous le savez et vous allez nous dire l’intérêt que votre mari et Lamine Faye ont en commun ?

Mais ce sont des gens qui ne se connaissaient pas du tout, et puis tout d’un coup, ils se permettent de me juger et de dire des choses sur moi. Ce Lamine Faye-là, il a de quoi s’occuper avec ses trois épouses. Qu’est-ce que Fabienne Féliho a bien pu lui faire ? Je ne comprends pas. En tout cas, je n’ai pas peur de lui, encore moins de la place qu’il occupe.

Vous avez été proche avec lui ?  

Nous nous sommes connus dans le passé et il n’y a eu aucune animosité entre nous. Aujourd’hui, je m’étonne de ses agissements, j’aurais aimé qu’il me dise la raison. Une chose est sûre, il y a des gens que l’on ne peut pas corrompre quel qu’en soit le prix.

Mais vous aussi, vous avez utilisé les mêmes moyens, en activant vos amis haut placés.

Je ne suis allée voir personne. Jamais de la vie. Je n’ai utilisé personne.

Il s’est dit aussi que vous avez payé des femmes 20 000F par jour et que vous leur aviez donné des tee-shirts confectionnés à votre effigie, pour qu’elles viennent vous soutenir au tribunal ?

C’est archi-faux. J’ai un neveu qui imprime des Tee-shirts, qui a voulu m’en faire et j’ai accepté. Quant aux femmes, elles ont voulu soutenir une des leurs et c’est tout. C’est ce qui se passe avec les politiciens lors des meetings. Il n’y a rien de mal à cela, on a même voulu emmener certains de mes partisans à la Police du Plateau.

Les Miss et les mannequins épousent le plus souvent des hommes riches. Qu’est-ce qui vous pousse à faire ce choix ?

Ah bon ! Je n’avais pas remarqué. Je me dis qu’il n’y a aucune différence à se marier à un riche ou à un pauvre. L’essentiel, c’est de vivre dans la dignité et le respect. Je ne choisis pas mes maris et je ne suis pas une croqueuse de diamants, même si j’aspire à un luxe, comme toutes les femmes. Cela ne veut pas dire que je suis mieux que tout le monde.

Comment voyez-vous votre avenir ? Allez-vous vous remarier ?  

Je laisse tout entre les mains du Bon Dieu. Ma bataille n’est pas encore terminée, il me faut d’abord faire le vide et comprendre certaines choses, avant de penser à me remarier. Je ne veux pas refaire les mêmes erreurs.

 

La page Guissé est-elle réellement tournée ?

Absolument ! Toutefois, je ne perds pas de vue le fait qu’on a été amis et mariés, donc on peut un beau jour, après toute cette histoire, se retrouver autour d’une table pour déjeuner ou dîner. Tout est possible, même qu’il pourra, peut-être, dans quelques années, si Dieu lui donne encore plus de milliards, m’acheter un jet privé. Il a fait beaucoup de biens pour moi, il m’a acheté une Mercedes et une Porche Cayenne qu’il a reprises. Mais ce n’est pas grave, j’ai tourné la page et, aujourd’hui, pour moi, prendre un taxi ou un Ndiaga-Ndiaye ne me fait rien, j’ai tout eu.

Vous allez aussi quitter la maison que vous occupez actuellement ?

Et pourquoi la quitter ? M. Guissé sait très bien que je ne peux pas sortir comme ça de cette maison. La procédure de divorce est en cours.

Mais c’est sa maison tout de même…

Qui vous le prouve. Si je ne pensais pas que cette maison m’appartenait, je n’allais pas y rester. En plus, je ne peux pas rester six années dans un ménage et tout perdre. Cela n’est pas possible, même si je m’attends à tout avec lui, mais je connais mes droits. S’il veut se battre pour du matériel, ça le regarde.

Culturellement, vous considérez-vous comme une Sénégalaise ?

Je me considère comme une Sénégalaise bon teint. Je m’appelle Mame Diarra Bousso, je suis une «Toubène» (convertie) et je suis Mouride.

Est-ce que vous allez à Touba ?

J’y suis allée plusieurs fois.

Mangez-vous des plats Sénégalais ?

Oui, bien sûr ! J’ai d’ailleurs entendu dire que je passais tout mon temps à manger du caviar, ce qui est faux, car je n’aime pas ça. Par contre, ce que j’aime, c’est le foie-gras.

Vous êtes habituée à un certain standing de vie. Seriez- vous capable de faire le ménage, de retourner aux fourneaux ?

Je m’adapte à toutes les circonstances. Si vous m’ameniez dans un village, je pourrais y vivre sans problèmes. Je suis très méticuleuse. Je fais la cuisine et le ménage comme toute bonne Sénégalaise, même si je reconnais que je suis un peu moderne.

Quelles sont vos astuces pour ferrer un homme ?

Il y a les «cùrays» (encens) et autres. J’en ai chez moi, cela fait trois ans que «ma len di neebel (que je les concocte)».

Les utilisiez-vous pour votre mari ?

Ah oui ! Les rares personnes qui ont eu à me côtoyer savent combien je suis une femme d’intérieur. Je sais que, malgré tout, je manque énormément à M. Guissé. Je m’en occupais bien, comme il fallait.

Vous êtes si sûre de vous ?

Absolument ! Il y a des choses dont on ne peut pas se passer du jour au lendemain.

Comme quoi ?

Mais beaucoup de choses… J’étais sa maman et il priait beaucoup pour moi.

Fabienne croit-elle aux pratiques mystiques ?

Comme tout le monde. Mais, je crois beaucoup plus en Dieu.

N’avez-vous pas emmener votre mari chez le marabout durant votre contentieux ?

Non pas du tout ! J’ai plutôt beaucoup prié.

Pourquoi avez-vous ce look à la garçon ?

J’aime bien changer de look. J’ai adopté plusieurs coiffures. C’est juste pour être original et donner envie à certaines qui ont le même minois que moi, d’oser le faire.

Vous donnez aussi l’impression de quelqu’un qui se maintient. Avez-vous peur de la vieillesse ?

On a que l’âge de ses artères. Ce qui est bien, c’est de pouvoir se maintenir, de porter des choses de votre âge, d’avoir une vie saine, de faire du sport et d’avoir l’esprit jeune. Également, je ne mange pas le soir, je bois beaucoup de lait et j’utilise des produits de beauté que j’achète à l’extérieur et du beurre de Karité.

Quel message lancez-vous aux Sénégalaises pour finir ?

Je respecte beaucoup la Femme Sénégalaise dans toute son authenticité et sa bravoure. Elles sont partout en train de gagner leurs vies. Aujourd’hui, je leur témoigne de toute mon affection et de ma fierté, en particulier celles qui m’ont soutenu de près ou de loin dans cette épreuve. 



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