Le Programme de Développement de la Microfinance islamique au Sénégal (Promise) a initié des échanges sur le cadre réglementaire de la microfinance islamique au Sénégal et dans l’espace de l’Umoa. Une initiative, dont la finalité n’est autre que de lever les contraintes qui freinent le développement du secteur.
«Le présent atelier a pour objectif d’harmoniser la compréhension des instructions de la Bceao et sur les modifications de l’article 6 de la Loi 2008-47 relatives à la microfinance islamique au Sénégal; d’identifier les contraintes possibles dans leur mise en œuvre et de proposer une stratégie concertée de vulgarisation des textes», a indiqué Mme Yaye Fatou Diagne, coordonnateur national du Promise.
Mme Diagne a rappelé que le programme qu’elle pilote a pour objet, de dynamiser la microfinance islamique pour la rendre performante et inclusive. Et pour y parvenir, elle souligne qu’il est nécessaire de lever les contraintes majeures. «Raison pour laquelle il est assigné au Promise la mission d’accompagner la mise en place d’un cadre juridique visant à faciliter et à promouvoir l’application de la microfinance islamique. Cependant la détermination des plus hautes autorités, avec le chef de l’Etat, le Président Macky Sall en tête, a permis d’avancer très rapidement sur le cadre réglementaire», a-t-elle indiqué.
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En Mai, 2019 (09:51 AM)Participer à la Discussion