Les enseignants rouvrent à partir de demain les hostilités par un débrayage à partir de 10 heures. Celui- ci sera suivi d' assemblées générales sectorielles. Le front scolaire se réchauffe à nouveau malgré les menaces du ministre Kalidou Diallo.
"L'intersyndicale enseignante appelle tous les enseignants du Sénègal à observer un débrayage suivi d'assemblée générale (Ag), le Mercredi 19 novembre à partir de 10h pour solution définitive à cette situation déplorable, la question du retard des salaires des nouveaux corps de l'enseignement", renseigne un communiqué dudit syndicat dont copie est parvenue hier à notre rédaction. C'est la décision qui a sanctionné la réunion plénière des secrétaires généraux de l'intersyndicale du 14 Novembre dernier qui devait procéder à l'évaluation des négociations en cours avec le gouvernement sur sa plate-forme revendicative et examiner cette question pour ensuite entériner la rotation dans la coordination de l'intersyndicale.
Elle considère que ce "dernier (le gouvernement), doit trouver au plus vite des solutions appropriées à ce douloureux problème récurrent". Pour sa part, selon le document, "il y a une discrimination injustifiable dans le traitement des agents de l'Etat. Et c'est la dignité des enseignants qui est en jeu", a-t-elle poursuivi. Sur le premier point, les camarades de Marième Dansokho ex-coordonnatrice, ont noté avec satisfaction le climat de sérénité, de sérieux et de rigueur dans lequel se sont déroulés les deux premiers rounds de négociations sur les points suivants : l’Etat réel d’avancement des parcelles viabilisées à mettre à la disposition des enseignants bénéficiaires ; la question de l’immatriculation et du reversement des cotisations sociales des nouveaux corps de l’enseignement, celle de la mise en place du guichet unique pour la solution diligente de ces problèmes administratifs.
Cependant, ils jugent "regrettable" que la commission de travail mise sur pied pour examiner les questions techniques (IPRES, Ministère de la FP, Ministères de l’éducation et Intersyndicale) soit bloquée par l’absence répétée des Ministères en charge de l’éducation (DAGE).
A accorder un crédit à leurs déclarations, "il faut que cela cesse au plus vite, compte tenu de l’importance de la question pour les retraites et pour avancer dans les négociations". C'est pourquoi, l’Intersyndicale exhorte "le gouvernement à poursuivre dans le même esprit d’ouverture de dialogue franc et sincère pour des solutions acceptables aux autres revendications posées dans la plate-forme revendicative, tout en exigeant la présence de tous les départements ministériels concernés pour terminer au plus vite les négociations", a rappelé ce communiqué.
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