Gadio tisse sa toile : l’ancien chef de la diplomatie frappe un grand coup aux côtés de Bara Tall

L’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio multiplie ses contacts, pour donner à son mouvement citoyen le tonus nécessaire pour faire partir les Wade. De même, après la pétition de Bara Tall, Gadio a commencé ses contacts, pour la phase finale de l’opération, qui vise à ramener dans les caisses du Trésor sénégalais, les 20 milliards de la Sudatel, que des démarcheurs voudraient subtiliser.

Pendant que Bara Tall s’affairait à établir les supports de la pétition pour recueillir des signatures, sur la base desquels il va se fonder pour déposer une plainte contre X pour retrouver et rapatrier les 20 milliards de la licence de Sudatel, son allié, Cheikh Tidiane Gadio s’’activait ailleurs : le maillage du territoire national et de la diaspora sénégalaise, au profit du mouvement citoyen qu’il a créé. Des jeunes leaders religieux de Touba ont décidé d’être derrière lui. Son « noyau dur » sillonne le pays pour diffuser le manifeste du mouvement « Luy jot jona », qu’il a lancé. Les résultats commencent à tomber. C’est ce qui l’a poussé, selon des membres de son entourage, à prendre, administrativement, ses précautions, pour enregistrer sa structure.

Maintenant que la pétition de Bara Tall, responsable du mouvement « Yémalé » a recueilli énormément de signataires, moins d’une semaine après son lancement, Gadio, a commencé à prendre contact avec son « vaste réseau international ». Selon nos sources, c’est par les diplomates qui l’avaient aidé à installer sa société de consultance, « Sarata international », dans les quatre coins du monde, qu’il va passer pour que la plainte que Bara Tall s’apprête à déposer, devant des instances internationales, ait un écho favorable. D’ailleurs, renchérissent nos sources, Gadio ne serait pas « étranger » à la voix que les partenaires du Sénégal ont élevé, après les Etats-Unis d’Amérique, pour s’indigner de la corruption qui sévit dans notre pays. Autant d’indices qui attestent que l’étau se resserre autour des Wade à 17 mois de la fin du second mandat du président, décidé à rempiler à 86 ans.