La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO) invite les organisations de la société civile à boycotter la prochaine session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui se tiendra en octobre en Gambie, a annoncé, vendredi à Dakar, son secrétaire général, Aboubacry Mbodj.
‘’Nous lançons un appel à toutes les organisations de la société civile de boycotter la prochaine session de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples qui aura lieu en octobre en Gambie’’, a-t-il dit, en marge d'une table ronde pour commémorer l'exécution de 9 prisonniers de différentes nationalités, en Gambie, en 2012.
M. Mbodj demande également à l’Union africaine (UA) d’intervenir, afin que cette commission qui à son siège en Gambie soit délocalisée de même que le Centre africain d’étude sur la démocratie et les droits humains.
‘’Nous lançons un appel au gouvernement du Sénégal pour qu’il vieille à la sécurité de citoyens gambiens qui résident sur son sol’’, a-t-il indiqué, soutenant que le bilan de la situation en Gambie est ‘’très difficile à décrire’’.
Il a déclaré que la Gambie ''est minée par des exécutions sommaires extrajudiciaires, des centaines de personnes ont péri sous le régime actuel, d’autres sont détenues arbitrairement et d’autres encore exilées de force''.
‘’Nous recevons, à la RADDHO, tous les jours une personne venant de la Gambie et nous avons traité 78 cas de Gambiens qui ont fui leur pays pour des raisons de persécution’’, a-t-il dit.
''Nous demandons aux Nations unies d’exercer une pression sur le régime gambien pour le respect des principes de l’Etat de droit, de dignité, et les conditions d’un procès équitable'', a-t-il soutenu.
9 Commentaires
Kanilai
En Août, 2013 (20:13 PM)Abdoun
En Août, 2013 (00:31 AM)Boy Gambie
En Août, 2013 (10:31 AM)Comme Gambiens commémorer une année d'assassinats de prisonniers par le régime de Jammeh
Publié le: Vendredi 23 Août, 2013
Dictateur Yahya Jammeh
Dictateur Yahya Jammeh
Suite à l'article que nous avons publié la semaine dernière en ce qui concerne l'exécution de neuf prisonniers dans les prisons Mile notoires 2, l'ASN a été informée en outre que l'endroit exact de la tuerie était dans la forêt de Kamfenda.
Selon un officier supérieur qui était présent lors de la réunion présidentielle final avant Commandant Sulayman (Saul) Badjie et son équipe ont reçu des directives de tuer les prisonniers, des instructions précises ont été prescrites par le dictateur Yahya Jammeh. Selon l'officier, les gémissements des prisonniers résonnaient clairement dans les bois sanctifiez de la périphérie de Kamfenda, autour du lieu de naissance du dictateur de Kanilai. Le soldat a en outre indiqué que les prisonniers ont été placés chacun dans un trou creusé à la taille. Les soldats ont alors utilisé des couteaux et des baïonnettes pour couper leur corps en petits morceaux. L'officier de l'armée a précisé que les prisonniers sont morts de mort lente et douloureuse. Après le massacre était terminé, les petits morceaux de chaque corps ont été placés dans des sacs séparés. Les cœurs de tous les neuf corps ont été coupés et placés dans un bol blanc. Tout ceci a été finalement transportés
Sgt Alieu Bah était parmi les personnes tuées. Crédit photo: Alhagie Sowe
Sgt Alieu Bah était parmi les personnes tuées. Crédit photo: Alhagie Sowe
à Kanilai et remis au dictateur Yahya Jammeh. On ne sait pas exactement ce que le dictateur a fait avec elle, mais la source ASN estime que Jammeh dictateur avait utilisé à des fins rituelles et aurait mangé les coeurs comme cela aurait été prescrit par ses oracles.
Contexte de la saga
Dans la nuit du 23 Août 2012, il ya exactement un an, le dictateur Yahya Jammeh a ordonné Saul Badjie et son équipe de tueur
retirer neuf prisonniers de Mile 2 et les exécuter. Sources ASN indiquent que Saul Badjie, qui ces dernières années a émergé comme le chef de l'unité la plus meurtrière du régime du dictateur Yahya Jammeh, a dirigé un groupe d'officiers qui traînait littéralement les prisonniers hors du Mile 2 prisons et les ont emmenés dans les buissons entre Kamfenda et Kanilai.
Jammeh dictateur aurait été dirigée par sa divinité qui il adore dans son village de Kanilai à verser le sang de huit hommes et une femme comme un moyen de protéger sa présidence. Après une réflexion approfondie,, Jammeh dictateur avait caressé l'idée de tuer des journalistes ou de causer un coup effrayer afin qu'il tuerait des soldats dans le chaos qui permettrait d'assurer. Enfin, il s'est installé à tuer les prisonniers, il a déclaré que cela serait plus facile de donner une explication pour.
Suiveurs
En Août, 2013 (10:48 AM)Gambia
En Août, 2013 (18:58 PM)AfricanfiertÉ
En Août, 2013 (13:42 PM)Kikipascontent
En Août, 2013 (18:11 PM)Peronne
En Août, 2013 (18:24 PM)Kikipascontent
En Août, 2013 (18:35 PM)Participer à la Discussion