Six armes sont portées disparues du magasin de l’Escadron de commandement et des services du bataillon des blindés de Thiès. Ces quatre pistolets automatiques et deux fusils M16 sont jusque là introuvables. Une enquête a été ouverte suite à une plainte déposée à la Compagnie de Thiès par le chef de Corps du bataillon des blindés. Mais, cette enquête n’a pas encore porté ses fruits.
Une histoire de vol d’armes secoue depuis quelque temps le Bataillon des blindés de la base militaire de Thiès. Six armes ont disparu au courant de l’année 2011 du magasin d’armes de l’Escadron de commandement et des services (Ecs) du bataillon des blindés de Thiès. Cette disparition qualifiée de mystérieuse par les hautes autorités de l’Armée semble inquiéter plus d’un. Selon des sources proches de cette affaire, tout a commencé le 7 juin dernier lorsque le chef de corps chargé de l’expédition des affaires courantes de l’Escadron de commandement et des services (Ecs) avait ordonné un contrôle du magasin. Ainsi, il a été constaté, à l’entame de l’enquête, la disparition de six armes, notamment quatre pistolets automatiques Mac50 et deux fusils M16 de fabrications coréenne et américaine. Cependant, au fil de cette enquête, il a été aussi, précisent nos interlocuteurs, rapporté que deux fusils M16 appartenant aux 1er et 3ème escadrons non compris dans les six déclarés, avaient été retrouvés abandonnés nuitamment sur la chaussée devant le magasin d’armes du 1er escadron. L’ampleur de ce phénomène a amené les contrôleurs à consulter le registre de sorties et d’entrées des armes. Ceci dit, ils ont découvert que le fusil KA1 n° 103902, première arme dont la disparition a été découverte, est sorti le 17 janvier 2011, sans l’inscription du nom d’utilisateur sur le registre et sans émargement.
«UN SOLDAT DE 1ère CLASSE, PRINCIPAL MIS EN CAUSE»
Dans cette affaire, des soupçons pèsent principalement sur un soldat de 1ère classe qui a assuré la fonction de garde-magasin de l’Ecs du bataillon des blindés du début du mois de septembre 2010 au 18 juillet 2011. D’ailleurs, il a été relevé de ses fonctions le 18 juillet dernier et remplacé par un autre de la même classe. Cela, après la constatation de la disparition du premier fusil M16 de fabrication coréenne KA1 n°103902. Il a, selon nos informateurs, après avoir nié à plusieurs reprises, reconnu finalement que toutes les armes perdues relevaient de sa gestion, à l’exception du fusil M16 n° 3404263 dont la disparition a été constatée après son remplacement et sa mise aux arrêts pendant un mois. D’autres soldats ont aussi été cités dans ce dossier, mais ils ont presque tous nié leur implication dans ces disparitions. L’officier matériel du bataillon qui est le conseiller administratif du corps, le sous-officier Tam, le soldat de 1ère classe qui assure la fonction de garde-magasin du Gabom et le soldat de 2ème classe qui était le fourrier du bataillon des blindés ont été, tous, entendus dans le cadre de l’enquête.
«LA GESTION ET LE CONTRÔLE DES ARMES DECRIES»
En effet, malgré l’enquête et les différentes auditions des soldats cités dans cette affaire, aucun élément probant pouvant permettre d’identifier l’auteur ou les auteurs du vol de ces armes n’a encore été relevé. Dans cette affaire, la gestion et le contrôle des armes sont décriés. Les enquêteurs ont dénoncé les manquements qui caractérisaient la gestion du magasin de stockage des armes. Des manquements qui, selon eux, ont sans doute contribué à faciliter la disparition des six armes. «Les transports effectués au bataillon des blindés, les vérifications menées dans le magasin d’armes et les investigations effectuées auprès du personnel ont permis de déceler très rapidement des dysfonctionnement dans la gestion et le contrôle de l’armement stocké dans ce magasin. Un seul local est utilisé pour servir de magasin d’armes à l’Ecs du bataillon des blindés et au Gabom (Groupement administratif des bataillons opérationnels de marche). La qualité de la tenue des registres laisse à désirer, le choix des gardes-magasin et l’organisation du service sont inadaptés. La surveillance et le contrôle des armes sont insuffisants et inefficaces», déplorent-ils.
Pour eux, ces manquements interpellent toute la chaîne de commandement et les organes de contrôle internes et externes du bataillon. L’enquête dénonce aussi le laisser-aller qui caractérisait le magasin d’armes avec «les entrées et sorties anarchiques» des soldats. Un laisser-aller qui n’aide pas trop dans l’évolution de l’enquête. «Toutes ces anomalies participent au blocage de l’enquête, lié aux difficultés de filtrage, de tri et d’indexation nécessaires pour établir la culpabilité de l’un ou de l’autre des acteurs», soutiennent les enquêteurs.
Une histoire de vol d’armes secoue depuis quelque temps le Bataillon des blindés de la base militaire de Thiès. Six armes ont disparu au courant de l’année 2011 du magasin d’armes de l’Escadron de commandement et des services (Ecs) du bataillon des blindés de Thiès. Cette disparition qualifiée de mystérieuse par les hautes autorités de l’Armée semble inquiéter plus d’un. Selon des sources proches de cette affaire, tout a commencé le 7 juin dernier lorsque le chef de corps chargé de l’expédition des affaires courantes de l’Escadron de commandement et des services (Ecs) avait ordonné un contrôle du magasin. Ainsi, il a été constaté, à l’entame de l’enquête, la disparition de six armes, notamment quatre pistolets automatiques Mac50 et deux fusils M16 de fabrications coréenne et américaine. Cependant, au fil de cette enquête, il a été aussi, précisent nos interlocuteurs, rapporté que deux fusils M16 appartenant aux 1er et 3ème escadrons non compris dans les six déclarés, avaient été retrouvés abandonnés nuitamment sur la chaussée devant le magasin d’armes du 1er escadron. L’ampleur de ce phénomène a amené les contrôleurs à consulter le registre de sorties et d’entrées des armes. Ceci dit, ils ont découvert que le fusil KA1 n° 103902, première arme dont la disparition a été découverte, est sorti le 17 janvier 2011, sans l’inscription du nom d’utilisateur sur le registre et sans émargement.
«UN SOLDAT DE 1ère CLASSE, PRINCIPAL MIS EN CAUSE»
Dans cette affaire, des soupçons pèsent principalement sur un soldat de 1ère classe qui a assuré la fonction de garde-magasin de l’Ecs du bataillon des blindés du début du mois de septembre 2010 au 18 juillet 2011. D’ailleurs, il a été relevé de ses fonctions le 18 juillet dernier et remplacé par un autre de la même classe. Cela, après la constatation de la disparition du premier fusil M16 de fabrication coréenne KA1 n°103902. Il a, selon nos informateurs, après avoir nié à plusieurs reprises, reconnu finalement que toutes les armes perdues relevaient de sa gestion, à l’exception du fusil M16 n° 3404263 dont la disparition a été constatée après son remplacement et sa mise aux arrêts pendant un mois. D’autres soldats ont aussi été cités dans ce dossier, mais ils ont presque tous nié leur implication dans ces disparitions. L’officier matériel du bataillon qui est le conseiller administratif du corps, le sous-officier Tam, le soldat de 1ère classe qui assure la fonction de garde-magasin du Gabom et le soldat de 2ème classe qui était le fourrier du bataillon des blindés ont été, tous, entendus dans le cadre de l’enquête.
«LA GESTION ET LE CONTRÔLE DES ARMES DECRIES»
En effet, malgré l’enquête et les différentes auditions des soldats cités dans cette affaire, aucun élément probant pouvant permettre d’identifier l’auteur ou les auteurs du vol de ces armes n’a encore été relevé. Dans cette affaire, la gestion et le contrôle des armes sont décriés. Les enquêteurs ont dénoncé les manquements qui caractérisaient la gestion du magasin de stockage des armes. Des manquements qui, selon eux, ont sans doute contribué à faciliter la disparition des six armes. «Les transports effectués au bataillon des blindés, les vérifications menées dans le magasin d’armes et les investigations effectuées auprès du personnel ont permis de déceler très rapidement des dysfonctionnement dans la gestion et le contrôle de l’armement stocké dans ce magasin. Un seul local est utilisé pour servir de magasin d’armes à l’Ecs du bataillon des blindés et au Gabom (Groupement administratif des bataillons opérationnels de marche). La qualité de la tenue des registres laisse à désirer, le choix des gardes-magasin et l’organisation du service sont inadaptés. La surveillance et le contrôle des armes sont insuffisants et inefficaces», déplorent-ils.
Pour eux, ces manquements interpellent toute la chaîne de commandement et les organes de contrôle internes et externes du bataillon. L’enquête dénonce aussi le laisser-aller qui caractérisait le magasin d’armes avec «les entrées et sorties anarchiques» des soldats. Un laisser-aller qui n’aide pas trop dans l’évolution de l’enquête. «Toutes ces anomalies participent au blocage de l’enquête, lié aux difficultés de filtrage, de tri et d’indexation nécessaires pour établir la culpabilité de l’un ou de l’autre des acteurs», soutiennent les enquêteurs.
25 Commentaires
Kellysa
En Avril, 2012 (12:52 PM)Bobo
En Avril, 2012 (12:57 PM)Kapo
En Avril, 2012 (13:00 PM)Magistral
En Avril, 2012 (13:00 PM)Dioss
En Avril, 2012 (13:20 PM)Cette affaire remonte à l'année dernière et a été résolue depuis. C'est après plus d'un an qu'on en parle avec la pression des lobbyes.
C'est surement les parents des mis en cause qui avaient promis vengeance qui crient
Ma Ko Wax
En Avril, 2012 (13:22 PM)Nianka
En Avril, 2012 (13:38 PM)Taf
En Avril, 2012 (13:39 PM)Man Maa Ko Wax!
En Avril, 2012 (13:59 PM)Iceberg
En Avril, 2012 (14:29 PM)Emly
En Avril, 2012 (14:39 PM)Gardera
En Avril, 2012 (14:43 PM)Iceberg
En Avril, 2012 (15:07 PM)Beu
En Avril, 2012 (15:19 PM)Eros
En Avril, 2012 (15:40 PM)Malika
En Avril, 2012 (15:50 PM)Axiru Zaman
En Avril, 2012 (16:24 PM)39- Respectez les marabouts ainsi que les personnes âgées. Ayez pitiés des orphelins ainsi que des enfants. 40- Aidez les pauvres, les malheureux ainsi que les endettes.
43- Evitez la jalousie, la haine, la moquerie, la vanité et l’ignorance, La raillerie, l’avarice. 44- Ayez l’habitude de prier en groupe (grand nombre) Ainsi vous serez sauves des malheurs.
52- Nous voyons les signes qui annoncent l’approche de la fin. Tout homme lucide devra se conformer à ces recommandations.
53- Car cette époque est la pire de toutes. Car les péchés sont nombreux dans tous les pays. 54- Les maladies et les épidémies deviennent nombreuses Les mortalités également plus accentuées. 55- L’ignorance persiste dans la trahison Et la fidélité tend à disparaître.
57- Il est constant de voir des hypocrites et des gens mauvais 58-Ainsi on honore le riche et l’on sous-estime le marabout. Comme on honore l’égard et l’on sous estime le Alim.
Kingston
En Avril, 2012 (16:45 PM)Goss
En Avril, 2012 (20:26 PM)Ancien Militaire 94/3
En Avril, 2012 (21:14 PM)Tige
En Avril, 2012 (22:02 PM)un magazin d arme ne doit pas etre gere par un soldat de 1er classe parcke c sensible
et puis nous sommes en 2012 la ou se trouve les armes il faut y mettre des cameras
securiser les milieux sensibles
aktuelma je vie en europe mais ici mes les boutikes ont des cameras
securisez ces mileux svp
Jeune Apolitique
En Mai, 2012 (00:11 AM)c regretabke ik n sont pas administrtifs leurs seuls objectifs c humiler lé chéfs religieux avec des insultes mais bravo du courage
tu sauras à l'avenir
Doiloi
En Mai, 2012 (01:50 AM)Papis Ndiaye
En Juin, 2012 (15:18 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:26 PM)Participer à la Discussion