«Aujourd’hui, les habitants de Kaour achètent le riz du 1er janvier au 31 décembre car, on ne peut pas cultiver au-delà d’un kilomètre après le village. La peur d’exploiter la terre est encore là à cause de l’insécurité », a déclaré Kalidou Massaly, président du conseil rural (Pcr) de Kaour.
Le Pcr indique qu’entre les villages de sa communauté rurale et la Guinée-Bissau, il n’y a que la forêt, jadis, exploitée à fond par les populations. Mais celles-ci, n’osent plus s’y aventurer à cause des mines.« De l’autre côté, la salinité a fini de rendre les rizières inexploitables. Finalement aucun secteur n’est maintenant rentable à Kaour », se désole le Pcr. C’est pourquoi, dit-il, la pauvreté y est une réalité. Les hommes ne peuvent plus accéder à la forêt et aux champs ; les femmes ne peuvent plus exploiter les rizières à cause du sel. « Seuls le maraichage et le petit commerce de poissons du fleuve restent les principales activités de survie de nos braves femmes », souligne Kalidou Massaly qui souhaite le retour de la paix. Ainsi dit-il, « les bailleurs qui veulent booster notre économie le feront sans contrainte ».
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Tfd
En Février, 2014 (08:43 AM)Participer à la Discussion