Récemment gracié alors qu'il purgeait une peine de 2 ans dont 6 mois ferme, Serigne S. Touré n'a pas humé longtemps l'air de la liberté. Il a été déféré pour avoir poignardé deux antagonistes dont l'un est en observation à l'hôpital Le Dantec, avant de dépouiller puis violer une pharmacienne togolaise, en compagnie d'un acolyte en fuite.
Repris de justice bien connu des services de police, Serigne S. Touré présente un bien lugubre passé pénal fait notamment de peines pour détention usage de chanvre et surtout pour vol avec violence. D'ailleurs, c'est pour ce dernier délit qu'il a été condamné à 2 ans dont 6 mois ferme, avant de bénéficier de la récente grâce présidentielle. Un élargissement que Serigne S. Touré dit Zale ne va mettre à profit que pour tremper davantage dans des pratiques délictuelles. Et le 21 décembre dernier, vers 5 heures du matin, Zale, qui venait de picoler, manifeste son état d'ébriété sur deux de ses «amis», Ch. F. Seck et S. Diop, avec qui il était à la rue 15 x Blaise Diagne. Au cours de la violente bagarre qui s'ensuivit, il a usé d'un couteau et a poignardé Ch. F. Seck au flanc gauche. Ce dernier n'eut la vie sauve que grâce à la promptitude des sapeurs-pompiers qui l'ont acheminé aux urgences de l'hôpital A. Le Dantec où il a été admis en observation. Au cours de ce transport, les soldat du feu avait également embarqué S. Diop grièvement atteint à la poitrine et au niveau du pied droit.
L'un de ses antagonistes Ch. F. Seck est atteint au flanc gauche La police de la Médina une fois sur le lieu de la bagarre n'a pu mettre la main sur Zale, qui avait disparu sitôt son forfait accompli. Le commissaire Dramé ouvre une enquête au regard de la gravité des faits et met ses hommes aux trousses du fugitif. Pendant ce temps, S. Diop révélait aux limiers que c'est alors qu'il tentait de séparer Ch.F. Seck et Zale que ce dernier l'a blessé. Ainsi, alors qu'il était activement recherché par la police, Zale qui ne manque pas de cran est sorti de son trou. Il a ainsi mijoté un mauvais coup lui permettant de se remplir les poches, en compagnie de son acolyte, (dont nous taisons exprès le nom, puisqu'il est toujours en cavale). C'est ainsi que, le 25 décembre 2010, vers 2h30mn, ils ont ciblé l'appartement de la pharmacien togolaise E.B., sis au 3e étage d'un immeuble R+4 situé à la rue 4x19 Médina. Zale et son acolyte y ont accédé par un immeuble contigu. Une fois dans l'appartement, ils se sont invités audacieusement dans la chambre de la pharmacienne qui avait laissé entrouverte la porte. Puis, ils lui ont pris deux billets de 5000 F, son téléphone portable, la tenant en respect avec un couteau brandi par Zale. Non content d'avoir dépouillé leur victime, Zale a posé son couteau sur la gorge de la pharmacienne qui, tout en tremblotant, le suppliait de l'épargner. C'était peine perdue, car Zale l'a sommée de se coucher pour la violer sous la menace de son couteau. Sa libido assouvie, il a vidé les lieux avec son acolyte, par là où ils étaient venus, non sans prendre le soin d'enfermer à clé la pharmacienne.
Après avoir volé et violé la pharmacienne, les malfrats se sont terrés à Touba
Avisés de cette nouvelle complainte, les hommes du commissaire Dramé ont effectué une réquisition qui les a permis de localiser le téléphone portable de la Togolaise auprès d'un électronicien établi à la rue 6x7, qui avait reçu l'appareil des mains de Zale et son complice pour décodage. Ce dernier, interpellé, a balancé ses deux clients qui avaient disparu de la circulation après avoir récupéré ledit téléphone. Ce n'est que le 13 janvier dernier que Zale, de retour de Touba où il s'était terré, a été interpellé vers 2 heures du matin au domicile de sa copine par les limiers de la Médina avec, cerise sur le gâteau, 7 cornets de chanvre. Auparavant, la police qui avait effectué une décente à sa chambre avait saisi un couteau maculé de sang, vraisemblablement celui qui avait servi à poignarder Ch. F. Seck et S. Diop. Mis devant la kyrielle de faits à lui reprochés, Zale a d'abord fait dans la diversion avant de passer à table, une fois confronté à des éléments de preuve probants. C'est en cela qu'il a expliqué les circonstances de la bagarre avec ses deux antagonistes, détaillé le vol suivi de viol de la pharmacienne, avant d'expliciter la détention du chanvre trouvé sur lui. Au terme de sa détention, il a été déféré hier au parquet.
7 Commentaires
Charles Ble' Goude'
En Janvier, 2011 (15:42 PM)Zilo
En Janvier, 2011 (15:44 PM)Mistermister
En Janvier, 2011 (16:00 PM)Merci
Djam's
En Janvier, 2011 (19:04 PM)Gor-yallah
En Janvier, 2011 (19:16 PM)Chine
En Janvier, 2011 (06:12 AM)Thiam Ne York
En Janvier, 2011 (06:23 AM)Participer à la Discussion