Un mouvement d'humeur est en cours à la prison du Camp pénal Liberté 6. "À l'instar de leurs camarades de la Maison d'arrêt et de correction (Mac) de Thiès, les détenus s'offusquent du fait qu'une vingtaine d'entre eux sont isolés et incarcérés en cellules punitives", indique Ibrahima Sall, président de l'Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), interrogé par la Rfm.
Les prisonniers sanctionnés, indique Sall, protestaient "contre les représailles exercées sur deux détenus accusés d'avoir tenté d'expédier une correspondance à l'extérieur pour dénoncer leurs dures conditions de détentions". "Il s'agit du porte-parole des détenus du camp pénal de Liberté 6, Amdy Moustapha Barry, à qui l'administration pénitentiaire reproche d'avoir fomenté le coup et du nommé Rémi, un détenu chargé de transmettre ladite correspondance à qui de droit. Dans cette fameuse lettre, il a été dénoncé les conditions de détention inhumaines", détaille le président de l'Astred.
Ibrahima Sall de poursuivre : "Les condamnés à de longues peines ne bénéficient d'aucune remise de peine et zappés à l'occasion de la grâce présidentielle alors qu'ils présentent les conditions requises par la loi."
2 Commentaires
Les Prisons A Revoir
En Avril, 2018 (19:24 PM)Svp
Anonyme
En Avril, 2018 (20:16 PM)Participer à la Discussion