La Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh) saisit le prétexte de la journée du 08 mars pour dénoncer les nombreuses atteintes aux droits des femmes au Sénégal les plus phénoménales : atteintes à la vie, à l’intégrité corporelle, agressions sexuelles et autres violations psychologiques et morales. La Lsdh fustige plus particulièrement les viols perpétrés sur des jeunes filles, les cas d’inceste, causes de traumatismes non pris en charge par la société, et les mariages précoces compromettant irrémédiablement les ambitions scolaires des jeunes filles prédisposées à des études poussées.
En outre, la Ligue appelle à l’harmonisation du Code de la Famille par rapport aux Conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Notamment le Protocole additionnel à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, ou Protocole de Maputo. Tout cela vise un seul objectif : l’éradication définitive de toutes formes de discriminations subsistantes dans nos législations
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