C’est un Iran Ndao (de son vrai nom Ibrahima Ndao), calme et posé que nous avons trouvé dans les locaux de la chaîne de télévision SenTv. Loin des caméras et des projecteurs, ce sexagénaire originaire du Saloum dévoile les dures épreuves de sa vie. Il parle aussi de la société sénégalaise et de ses tares.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Je m’appelle Ibrahima Ndao, plus connu sous le sobriquet de Iran. Un nom qu’on m’a donné au Daara, comme à toutes les personnes qui fréquentent un Daara. Je suis natif du Saloum, précisément de Kaffrine, mais je suis basé à Tivaouane où j’ai mon Daara. Car je suis un éducateur. Je suis marié et père de deux enfants. Ma femme est la petite fille de Seydi Aladji Malick Sy et mes enfants portent respectivement les noms du Prophète Mouhammad (Psl) et de sa fille Fatimatou Binetou Rassoul. J’aime beaucoup le Prophète et sa famille, surtout sa fille cadette, Fatimatou Binetou Rassoul. J’ai appris son histoire et je m’étais promis de donner son nom à ma fille. Lors de mon hadj à La Mecque en 2003, j’étais dans son mausolée, à mon retour, ma femme a accouché d’une petite fille et je n’ai pas hésité à lui donner ce prénom.
Comment avez-vous vécu votre enfance ?
(Son visage s’assombrit…) J’ai vécu une enfance difficile et terrible. Mon père est décédé très tôt. Je ne le connais pas, on m’a seulement parlé de sa vie. C’est à la suite de sa disparition qu’on m’a envoyé chez son grand-frère qui avait un Daara dans le Saloum. Toutes ces cicatrices (il soulève son pantalon pour montrer des cicatrices sur la jambe droite et sur le côté gauche de son visage), je les ai eues au Daara.
Ce ne sont pas des coups de bâton, mais on avait mis du feu sur ces parties de mon corps pour me contraindre à apprendre mes cours de Coran. Des années après, on m’a amené chez mon grand-père Serigne Daara Amath à Fass Léwé. Je ne peux pas vous dire combien c’était difficile, mais j’ai enduré la souffrance partout où je suis passé. Même si là-bas j’ai moins souffert. Je me souviens même, tout le monde avait un champ alors que moi j’entretenais celui de mon grand-père qui était aussi le maître coranique et l’imam de la mosquée. Un jour, après la prière, il a dit : «il y a trop d’herbes ici». Tout le monde s’est tu. Le lendemain, j’ai enlevé toutes les herbes et lorsqu’il a vu ça, il a prié pour moi. Il m’a dit : «Tu ne seras pas maudit sur terre, tu seras quelqu’un qui aura de la sagesse et l’avenir nous édifiera». Pour vous dire que «niit bala teed soon» (on ne réussit pas dans la vie sans avoir souffert). Je suis donc resté à Tivaouane jusqu'à la mémorisation du Coran et j’ai commencé à l’enseigner.
Quel âge aviez-vous ?
J’étais trop petit à l’époque pour m’en souvenir. «Ma souffrance était tellement atroce que j’ignore même à quel âge c’était». Mais je me souviens toujours de ces… (il ne termine pas sa phrase).
Apparemment votre enfance vous a marqué…
C’est comme si c’était encore hier. Car l’enfant a la mémoire d’un éléphant. Il m’arrive souvent de pleurer quand je regarde certaines pièces de théâtre qui retracent les dures épreuves de la vie ou quand je vois une tierce personne maltraiter une autre. Je ne peux pas voir une personne en situation difficile. Car j’ai vu comment ma mère a souffert. Vous savez, il m’arrivait de passer la nuit derrière la maison pour éviter de voir la souffrance et la tristesse de ma maman, devant lesquelles j’étais impuissant.
Qu’est-ce qui était la cause vos souffrances ?
Je ne peux pas entrer dans les détails parce que c’est une affaire de famille et ça peut frustrer. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai vécu une enfance très, très difficile. C’était une grande famille, et pourtant mon père avait une seule femme. Il était commerçant et à la fois cultivateur avec beaucoup de talibés à la maison.
Qu’avez-vous fait après le décès de votre père ?
Quand mon père est décédé, on m’a amené à Tivaouane chez Serigne Abdou Aziz Al Amin qui m’a confié à Oustaz Ousseynou Diène, maître coranique. Ensuite, je suis retourné voir ma mère au Saloum pour mon héritage, mais elle m’a lancé : «Tu n’as pas de vergogne, cet argent, ton père a travaillé pour l’avoir, essaie de faire comme lui ou mieux, alalu baay du alal». J’ai été d’abord choqué, car mon père avait laissé beaucoup d’argent et de maisons. Mais au fil des années, j’ai réalisé ce que me disait ma mère. Un jour, elle est venue me rendre visite et m’a rappelé cette histoire : «Voilà ce que je voulais, ton père avait une terrasse avec des zincs, te voilà, aujourd’hui, avec trois étages. Si je t’avais laissé te disputer sur l’héritage de ton père, tu n’aurais jamais eu le courage de gagner dignement ta vie».
Vous n’avez rien eu de votre père ?
Rien, rien, rien du tout. Je n’ai reçu aucun sous de l’héritage de mon père.
Avez-vous fait des études supérieures dans des universités islamiques ?
Je n’ai fait aucune université islamique étrangère. Tout ce que je connais, je l’ai appris ici au Sénégal, à Tivaouane, même si je suis passé aussi par Kathiél dans le Saloum et également par Fass Léwé où j’ai terminé la mémorisation du Coran.
Depuis quand avez-vous commencé à enseigner le Coran ?
C’était un lundi 10 octobre 1990 que j’ai démarré avec ma propre école coranique qui s’appelle Daara Serigne Babacar à Tivaouane. Mais en ce moment, j’apprenais seulement les connaissances du Coran, c’est après que j’ai pris le Daara, rassemblé tous les enfants qui étaient dans la rue, pour leur apprendre le Coran. Au début, c’était un petit nombre. Mais au fil du temps, le nombre a dépassé 1000 jeunes, et beaucoup d’enfants, filles comme garçons maîtrisent maintenant le Coran grâce à mon enseignement.
Justement, il paraît que Serigne Abdou Aziz Junior vous a giflé un jour à Tivaouane.
Même s’il m’avait giflé, il n’y a pas de mal. Parce qu’il est mon père et il représente mon géniteur sur terre.
Y a-t-il des choses qui vous ont marqué en tant que jeune talibé ?
Dans ma jeunesse, j’ai évolué dans le sport comme le foot avec Habib Sy, le fils de Serigne Mansour, Moustapha Sy de Serigne Abdou, on est de la même génération. Notre équipe s’appelait Asc ‘Keur gu mag’, j’étais même l’entraîneur, Mansour Thiam le capitaine, Moustapha Sy, le fils de Serigne Abdou l’excentré, Habib Sy jouait en avant centre, mais il n’était pas doué. Quand on avait un match, il portait un ‘caaya’ (pantalon bouffant) et cette tenue n’est pas commode pour jouer au football. On était populaire et tout le monde voulait jouer dans notre équipe.
Comment êtes-vous arrivé au prêche ?
C’était pendant l’anniversaire de Serigne Babacar, on avait organisé des prières où on devait faire une synthèse sur sa vie. Mansour Sow, qui était animateur religieux à la radio Sud Fm de Thiès, m’a saisi pour me dire que Serigne Mansour a besoin que quelqu’un le fasse. Après l’émission, Mohamed Pascal Faye m’a proposé de continuer à faire une émission religieuse à la radio. Et de 1997 à 2012, j’assurais les émissions religieuses de la station Sud Fm de Thiès. Depuis lors, je reçois des sollicitations de partout pour les conférences, les Gamous et autres événements religieux.
Comment s’est passée votre intégration à la télé ?
Une transition toute simple. C’est Pape Diène qui a sollicité mes services. La radio peut éduquer les non- voyants, mais la télé c’est pour les voyants. Il y a des choses qu’on ne peut enseigner qu’à la télévision. Par exemple, comment faire ses prières, ses ablutions. Comment faire la grande toilette, mais surtout comment se tenir une fois à La Mecque. Là, tu passes de la théorie à la pratique pour que les gens puissent bien maîtriser les enseignements de l’islam. Tandis qu’à la radio, tu apprends, mais c’est limité, tu entends seulement la voix et il n’y a pas de visuel. Et quand je suis venu ici à SenTv, j’ai été bien accueilli et tout le personnel m’aime.
Mais vous avez quand même une manière assez particulière de prêcher. Vous êtes très différent des autres. Pourquoi ce choix ?
C’est la volonté divine. Il arrive aux artistes ou comédiens de produire des tubes qui cartonnent, surprenant même parfois l’auteur. Dans mon cas aussi, ça peut se comprendre. Car celui qui m’a enseigné la Charia et le Fikh, Serigne Moussa Diop, était un homme rigoureux. Moi aussi j’ai toujours eu une ambition personnelle. Je ne me suffis pas de ce qu’on m’a appris, je fais toujours des recherches. Quand tu m’apprends que ça c’est un journal ou un cahier, je ferai tout pour l’adapter à un autre nom, tout en gardant intacte l’idée originale. C’est pourquoi, même quand vous me voyez à la télé, la manière dont j’enseigne aux téléspectateurs, c’est la même chose que quand j’enseigne aux enfants dans mon Daara à Tivaouane pour qu’ils puissent bien comprendre. J’explique jusque dans les moindres détails. Dans l’enseignement, on a besoin de la parole, de l’acte et des gestes pour faciliter la compréhension.
Beaucoup de gens disent que vous êtes trop direct, vous parlez sans tabou, au point de choquer certaines personnes…
Non, non ! Ce n’est pas ça. Quand une personne sent quelque chose, elle la ressort de la même manière. Je ne suis pas un ‘waaraatekat’ (prêcheur), je suis un enseignant. ‘Waaraate’ est du ressort du Prophète (Psl), alors qu’enseigner est de la compétence de celui qui a appris : Tu as un savoir, tu le partages avec d’autres. Pour ramener les gens à Dieu, il y a une manière de le faire. Il ne faut pas être un ‘yambar’ (nonchalant). Vous savez, le lion est différent des autres animaux de la forêt. Et moi, je suis un «lion», je crois en ce que je fais. Vous savez, dans la Charia, il n’y a pas de tabou. Car c’est la Charia qui est comme ça. «La haya fi dine», a dit le Tout Puissant. Donc, il faut dire les choses de manière claire pour ne pas semer le doute dans la tête des fidèles. Quand je fais mon émission, je relate les paroles de nos érudits, je ne badine pas, j’y mets du sérieux.
Quelles sont vos relations avec les autres prêcheurs ?
Elles sont très bonnes. Oustaz Aliou Sall est mon ami, il ne vient pas à Thiès sans me téléphoner. Taïb Socé de même et il m’encourage beaucoup. Tous ceux que je connais sont mes amis. Nous faisons certes la même chose, mais différemment. Ils sont d’un secteur, moi de l’autre. J’ai mon propre style de prêcher et je suis très libre dans ce que je fais. Je ne fais rien pour Dieu en me disant que j’attends quelque chose en retour. D’ailleurs, je ne demande aucun centime ni dans le Daara où j’enseigne ni dans les conférences que j’anime.
Il se dit qu’il y a de la jalousie dans le milieu des prêcheurs. Qu’en est-il ?
Tout cela relève de la volonté divine. Peut-être que vous ne me connaissez pas, mais les Oustaz qui me connaissent pourront mieux vous édifier sur ma personne. Si vous allez à Thiès et interpellez ceux qui me fréquentent, ils vous diront que je ne suis pas jaloux. Je ne suis jaloux de personne dans son travail. Parce que le chemin de Dieu est vaste, une seule personne ne peut pas le finir. Chacun peut faire son prêche sans pour autant déranger l’autre. Au contraire, ça doit être une fierté de voir quelqu’un travailler pour la religion et on doit l’encourager
Est-ce que Iran Ndao est un homme riche ?
Je suis riche, parce que je suis avec Dieu. C’est vrai que j’ai construit trois étages et j’ai même plus que ça. Mais ce n’est pas pour moi. Je serai mort un jour et je ne vais rien emmener dans ma tombe. Donc ce n’est pas pour moi. La vie est comme un bureau et Dieu nous a amenés ici en donnant du matériel pour travailler. Mais une fois notre mission achevée, on meurt en laissant tout dernère nous.
Le comédien «Sa Neex» vous cite souvent dans ses pièces de théâtre. Parlez-nous de vos relations.
J’ai travaillé à Thiès à la station Sud Fm Thiès. Du coup, tout le monde me connaît dans cette ville. Et les gens de Thiès m’aiment beaucoup et presque tous les artistes et les comédiens sont mes amis. Raison pour laquelle, ils me citent dans leurs oeuvres. D’ailleurs, ils ont largement contribué à ma célébrité et à ma promotion plus que les événements religieux que j’anime.
Parlons des faits de société avec les maîtres coraniques, souvent accusés de viol…
L’appellation d’imam ou d’Oustaz n’a rien à voir avec la personne. Je m’appelle Ibrahima, je ne suis pas un Oustaz. Au début de mon émission, on mettait Oustaz, mais je leur ai demandé de l’enlever. Ne confondez pas. Aliou Sall ou Iran peuvent apprendre tous les livres saints du monde, mais la connaissance n’est pas synonyme de la personne. L’homme, c’est comme une armoire et chaque battant a quelque chose qui lui est propre. Le comportement détermine l’homme, mais pas le savoir. Par exemple, ‘Ibliss’ (Satan) est le plus grand des connaisseurs. Mais il a le plus mauvais comportement du monde. Si le savoir faisait qu’un homme soit juste, il ne serait pas répudié. Dieu recommandait à son Prophète Mouhammad d’être juste. Ce qui fait la recrudescence des viols dont les Oustaz sont accusés, c’est qu’on met du repas dans le bol sans pour autant le laver. Il faut éduquer la personne avant de lui enseigner quoi que ce soit. Et le Prophète (Psl) disait que ce sont les savants qui seront ses héritiers. Si vous êtes savant, vous avez peur. Mais si vous avez appris sans savoir, vous devenez un ‘say-say’.
Est-ce qu’entre un homme et sa femme, il peut y avoir viol au sens de l’islam ?
La logique voudrait que les couples fassent les préliminaires avant de passer à l’acte sexuel pour que si un enfant naisse de ce rapport, il devient un bonheur pour la famille. On ne souhaite pas dans un couple, au moment des rapports qu’il y ait refus. Car si un enfant y naît, il risque de ne pas être un bonheur pour la famille.
Quelle analyse faites-vous des vieux qui ont des relations avec des jeunes filles et qui sont appelés Tontons ‘say-say’ et les viols qu’ils commettent ?
Les hommes ne violent pas, ce sont les filles qui violent. Je m’explique : si vous portez une tenue décente, aucun homme ne vous regardera avec le plaisir de vous taquiner. Mais si vous vous habillez mal, les hommes se mettront à vous taquiner. Un homme reste un homme, même les impuissants essaient de faire avec. C’est la femme qui viole. Dieu a parlé d'adultère dans le Coran. Donc, il a parlé de l’adultère féminin avant de parler de celui des hommes. C’est la femme qui a quelque chose qui peut déranger, l’homme n’a rien qui dérange une femme. D’ailleurs, la salutation à une femme respectable est différente de celle réservée à une femme indécente.
Quelle lecture avez-vous des phénomènes de l’homosexualité et du lesbianisme ?
Il faut trouver des solutions et laisser tomber ces émissions qui parlent de ces actes contre-nature. Il faut chercher à trouver pourquoi les gens se livrent à de telles activités. Si toutefois on le découvre, on coupe le mal à la racine et le problème est résolu. La Charia l’interdit, mais pourquoi le font-ils ? Dans la sourate ‘Lout’ (les hommes qui couchent avec les hommes), la Charia bannit l’homosexualité et le lesbianisme. La Charia dit qu’ils doivent être tués. Quoi qu’il en soit, on peut aider la personne à s’en sortir.
Venons-en aux caricatures du prophète Mouhammad (Psl). Qu’en pensez-vous ?
Cela a toujours été comme ça. Parce que le Prophète est un homme bien. Moi, je crois que le Prophète (Psl) n’a pas besoin que les gens marchent ou manifestent pour lui. Il faut savoir que quand on a insulté le Prophète, Dieu lui a ordonné de ne pas répondre. Quand on lui a cassé la mâchoire, Dieu lui a encore dit de ne rien faire. Quand une pluie de pierres s’est abattue sur lui à Taïf, Dieu lui a conseillé de s’en remettre à Lui. Certes, ces caricatures et autres films sur le Prophète de l’islam, ce n’est pas normal et on doit les décrier. Mais il faudrait avoir de bonnes manières de décrier ces actes pour que notre Prophète puisse se vanter de nous. C’est de refaire les comportements et de réorienter les choses.
Vous dites avoir une femme. En prendrez-vous une seconde ?
Je suis un musulman et Dieu nous donne l’opportunité de prendre jusqu'à quatre femmes. Mais je ne suis pas dans la logique de prendre une seconde femme. Si vous prenez une seconde épouse sans que cela ne porte préjudice à la première vice-versa, il n’y a pas de problème. Mais dans le cas contraire, autant vous limitez à une seule épouse.
Donc, vous vous arrêtez à une femme ?
Ça ne dépend pas de moi. Dieu a déjà programmé la vie de l’homme, il sait déjà s’il aura une ou plusieurs épouses. Une personne peut avoir des principes en disant je ne ferai jamais une telle chose et un jour la réalité se présente autrement. C’est pourquoi je ne dirai jamais si je vais prendre une seconde ou rester avec une seule femme. Je vous dis : «defuñuma lutaax makoy def, gissuma lutax ba dumako def» (je ne vois pas ce qui pourrait me contraindre à le faire ou à ne pas le faire). Laissez-moi vous dire une chose, vouloir épouser une seconde femme est toujours lié à une raison. Soit la première te fatigue, ou autre chose. Mais dans mon cas, ce n’est rien de tout cela.
Un homme public comme vous côtoie «les driankés». Alors, est-ce que vous êtes tenté par ces catégories de femmes ?
Même ma propre famille me voit rarement. Parce que je n’ai pas beaucoup de temps et je ne me repose presque jamais. Durant le mois de Ramadan, je fais pratiquement plus de 60 conférences en l’espace de 30 jours, en raison de 4 ou 5 par jour. Sans compter les autres jours où je suis entre la radio, la télévision et les cérémonies religieuses. Je suis quelqu’un qui aime la liberté, personne ne peut me contraindre. Alors, le temps ne me permet pas d’entrer en contact avec les «Driankés» dont vous parlez.
Est ce que les filles vous provoquent ?
Les tentations sont nombreuses, mais je ne reste jamais à Dakar. Si je viens à Dakar, c’est pour enregistrer et souvent les gens ne savent même pas à quelle heure je viens. Parce que je varie les jours des enregistrements de mon émission. Mais je vous le dis, je n’ai pas peur de ces tentations parce qu’elles ne peuvent rien contre moi. Je n’ai pas le temps pour ça. Du reste, je ne suis pas facile à aborder, car je ne donne pas mon numéro à tout le monde. Mais rassurez-vous, je sais me retenir.
Par Ibrahima SALL & Adama Aïdara KANTE (Stagiaires)
29 Commentaires
Ganja Man
En Septembre, 2012 (18:10 PM)Modou Modou
En Septembre, 2012 (18:11 PM)Dilate La Rate
En Septembre, 2012 (18:12 PM)Drolement
En Septembre, 2012 (18:13 PM)Ngor
En Septembre, 2012 (18:14 PM)Lyns
En Septembre, 2012 (18:15 PM)Fatiha
En Septembre, 2012 (18:18 PM)A T IL PENSÉ UNE SECONDE À SA MÈRE ?..
Noah
En Septembre, 2012 (18:28 PM)Myma
En Septembre, 2012 (19:22 PM)La_loi
En Septembre, 2012 (19:44 PM)Ce sont les lois de la républiques qui doivent être rappelées et non les prêches islamiques ! Âpres ceux qui croient en Dieu attendront le jour du jugement dernier et laissez-nous nos lois républicaines fonctionner normalement.
Wassalam
Waarou
En Septembre, 2012 (19:55 PM)Ce mec est un idiot de premiere categorie.
Les gens doivent lire le coran traduit pour savoir ce que Allah SWT dit. Moi, je l'ai fais depuis longtemps. Et depuis lors, je n'ai plus besoin de ces idiots.
ASSHOLE!!!
Anoyme
En Septembre, 2012 (19:58 PM)"Toutes ces cicatrices (il soulève son pantalon pour montrer des cicatrices sur la jambe droite et sur le côté gauche de son visage), je les ai eues au Daara.
Ce ne sont pas des coups de bâton, mais on avait mis du feu sur ces parties de mon corps pour me contraindre à apprendre mes cours de Coran. Des années après, on m’a amené chez mon grand-père Serigne Daara Amath à Fass Léwé. Je ne peux pas vous dire combien c’était difficile, mais j’ai enduré la souffrance partout où je suis passé. Même si là-bas j’ai moins souffert. Je me souviens même, tout le monde avait un champ alors que moi j’entretenais celui de mon grand-père qui était aussi le maître coranique et l’imam de la mosqué"
en lisant les lignes en haut on comprend les souffrances de ce mec, d'autres adultes et d'enfants de nos jours ont enduré et endurent encore dans l'apprentissage du coran. Un apprentissage mécanique , abrutissant où Allah se fait toujours menaçant. Ceci se reflète aujourd’hui dans les messages des talibans de seneweb
Diass
En Septembre, 2012 (20:20 PM)Choquée
En Septembre, 2012 (20:21 PM)Avoir
En Septembre, 2012 (20:43 PM)Iran, je t'achete un ticket pour l'afghannistan
Youssou Ndoure
En Septembre, 2012 (20:45 PM)Ggggggggggg
En Septembre, 2012 (20:48 PM)Aaaaaaaaaa2
En Septembre, 2012 (21:33 PM)Bamba Ndiaye
En Septembre, 2012 (22:09 PM)yaw mome dou yaw ya wara wakh tèlè ndakh amo ay tègine dieulsay nit yougnou yatte woutel lène awra dèflène gnouy sey diko wanè si tèlè bi dnouy wakh nganane lèrale doudè lèrale kay mononga soumèkou yaramou nène yaw nèke si ale bi di takhawalou sa ndaw dièkh ngay soga dioublou yalah yaw khamngani dangay doundè dinè dji wayè doundeloko yakhè khalèyi rèk ngaye dèf nga diègelme nake wakhalouma sama bopou yalah laye wakhal ndakh monè bolène gisè lou nèkhol yalah nangènko nakharlou ta li nèkhouko wasalam
Laila
En Septembre, 2012 (22:14 PM)Aaa
En Septembre, 2012 (22:23 PM)Mbéééééééééééé
En Septembre, 2012 (22:37 PM)Eurydice
En Septembre, 2012 (22:58 PM)Kit
En Septembre, 2012 (23:30 PM)Momar
En Septembre, 2012 (23:43 PM)Deug
En Septembre, 2012 (10:45 AM)Qu'est que DIEU préconise pour un gars (un prêcheur) qui a engrossé un fille à Tivaoune et prêche à la télévision la droiture ?
Qu'est que DIEU préconise pour un gars (un prêcheur) qui a engrossé un fille à Tivaoune et prêche à la télévision la droiture ?
Sahelienne
En Septembre, 2012 (12:58 PM)yen gorr gni yena febar rek, setaat len sen jiko yi
Féministe
En Septembre, 2012 (14:42 PM)Beug Iran
En Octobre, 2012 (17:16 PM)Participer à la Discussion