L’internationalisation de la pensée et de la pratique de Cheikh Ahmadou Bamba, initiée aux Etats-unis depuis une décennie sous la férule du fils du fondateur du mouridisme Serigne Mourtada Mbacké, sonne comme un défi qui ne saurait se transfigurer avec le temps chez le talibé mouride vivant à l’étranger. Un défi permanent que les Mouride du Canada s’évertuent à relever depuis cinq années déjà. Le rendez-vous de 2010 sous la direction de la Fondation Khadimou Rassoul du Canada et du Dahira Nourou Darayni de Montréal revêt un cachet particulier cette année.
La touche innovante sera la marche pour la paix à travers les rues de Montréal pour informer sur l’œuvre et la pratique du saint homme de Touba. Mais ce sera surtout, selon Lamine Cissé, le chargé de Communication de la Fondation et du Dahira, ‘une occasion de démontrer que l’Islam est une religion de paix, de tolérance et de communion. Or la Journée culturelle Cheikh Ahmadou Bamba a pour principal objectif de diffuser le message de paix, de non-violence et de culte du travail de l’Islam ; message vivifié par Cheikh Ahmadou Bamba durant toute son existence’. La marche sera suivie d’un programme soutenu tournant autour de lectures de Khassaïde, du saint Coran, de projections de films, de témoignages, d’expositions, mais surtout du message du guide religieux Mame Mor Mbacké.
Le chargé de la communication, Lamine Cissé, a tenu aussi à magnifier surtout le soutien de taille de la mairie de Montréal. Les dirigeants municipaux de la ville ont décidé d’accompagner fortement cette initiative qui s’inscrit dans l’approfondissement de la diversité religieuse et culturelle des différentes communautés vivantes au Canada. Les dirigeants de la Fondation et du Dahira espèrent aussi une communion autour de l’événement des Dahira tijane, mais aussi des communautés musulmanes marocaines, pakistanaises… A travers une série de rencontres préparatoires, les dirigeants du Dahira Nourou Darayni, qui viennent de lancer leur site Internet, veulent une réussite totale pour une manifestation qu’ils considèrent, après le Grand Magal de Touba, comme le second événement majeur de leur plan d’activités.
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