« Dans les 45 collectivités locales de la région, il n’y a pas de femmes maires et seuls les conseils départemental de Sédhiou et municipal de Marsassoum sont paritaires », se désole Nadjahangko Sané Diédhiou, présidente du comité d’organisation de la journée internationale de la femme (Cojif).
En marge de la cérémonie officielle, au cours de laquelle un hommage a été rendu à huit femmes leaders et combatives dont certaines sont décédées, Nadjahangko Sané a décrié les conditions encore dramatiques que vivent les femmes de Sédhiou. « Nous sommes victimes de toutes sortes de violences conjugales jamais dénoncées, l’excision demeure encore un fléau dans nos sociétés et cela, doit cesser ».
Au plan sanitaire, elle dénonce les conditions d’hospitalisation dans la maternité de l’établissement public de santé. « Il prévaut dans cette partie de l’hôpital régional une odeur pestilentielle capable même d’infecter et porter atteinte à la vie des enfants », a-t-elle expliqué.
Evoquant la vie active des femmes, la présidente souligne que l’accès au crédit devient petit à petit une réalité mais le gap est encore profond vu la demande. C’est pourquoi, elle demande aux autorités d’accélérer la cadence pour une meilleure insertion des femmes dans la relance de l’économie locale.
Hier, en prélude à la Journée, les femmes ont organisé à la place de l’indépendance, en présence de l’autorité préfectorale, un combat de lutte cent pour cent femme. L’évènement était tellement inédit et inattendu qu’il a réuni presque le tout Sédhiou le temps d’une soirée.
1 Commentaires
Anonyme2
En Mars, 2017 (14:02 PM)Participer à la Discussion