Au nombre des espèces menacées du fait de l’exploitation illicite dont elles font l’objet, le Palissandre du Sénégal appelé «Vène» a été à l’honneur cette année à l'occasion de la Journée nationale de l’Arbre.
Abdoulaye Bibi Baldé, ministre l’Environnement et du Développement durable a légitimé le choix du Vène, au niveau national par «ses nombreuses potentialités de production et de service, de la grande importance qu’il a toujours eue dans la vie de nos sociétés. Et surtout de son exploitation illicite et des fortes menaces qui pèsent sur lui».
Au cours de la cérémonie de lancement de cette journée célébrée à Keur Mboucky, localité située dans le département de Mbirkilane, à 26 km de Kaolack, le ministre a plaidé la cause de cet arbre qui fournit le bois éponyme tant prisé. «Je suis sûr que tous les sénégalais accorderont, dorénavant, toute la protection et la régénération requises à cette espèce aux usages multiples sur les plans écologique, économique et social», a-t-il dit. Il a aussi rappelé que placer symboliquement, ladite journée mémorable, sous le parrainage d’un arbre procède du souci de mieux vulgariser et faire connaitre les espèces les plus représentatives de notre flore.
«Cette journée, instituée par décret n°83-751 du 16 juillet 1983, est célébrée, annuellement, sur toute l’étendue du territoire national. Elle a pour but de sensibiliser la population sur l’importance de l’arbre pour son environnement et d’inciter chaque sénégalais à planter un arbre partout où il a la possibilité de le faire», a aussi souligné le ministre avant de déplorer l’exploitation anarchique dont fait l’objet nos ressources forestières.
«Comme vous le savez bien, nos potentialités forestières et agricoles sont sérieusement éprouvées par la sécheresse, la salinisation des terres, les feux de brousse, mais aussi et surtout, par l’exploitation sauvage et «criminelle» du bois dans les régions périphériques.
Abdoulaye Baldé en a profité pour visiter des pépinières de la localité. Ce qu’il a salué avant de rendre «un hommage mérité aux populations de la région de Kaffrine". Lesquelles, dit-il, «ont crû en la possibilité de sauvegarder la productivité et la vitalité de leurs terroirs que la progression implacable de la salinisation condamnait à une disparition quasi-irrémédiable».
2 Commentaires
Anonyme
En Août, 2016 (01:33 AM)reboisement total
Sambajuuf
En Août, 2016 (10:10 AM)Ensuite, au Sénégal, ceux chargés de garder les resources (naturelles, financières, entre autres) sont les premiers à les piller et cela à tous les niveaux! Vous verrez exceptionnellement des salons sans bois de venne ou dibitu ou autres bois de valeurs chez les agents des Eaux et forêts, les militaires ayant servi ou noN en Casamance et autres personnes sensées protégées ces espèces !!
Le problème est dans la Gouvernance, on se lève un beau jour, on met un ministre quelconque sur des secteurs comme l'environnement et vouloir des résultats....
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