Les éleveurs du Sénégal, sous l’égide de l’association Potital Djoloff, se sont retrouvés hier samedi à Somme, un village distant de 10 km de la ville de Dahra, à travers la Journée nationale de l’éleveur. Ils ont passé en revue les difficultés auxquelles le secteur de l’élevage est confronté au quotidien.
Ils demandent ainsi la publication du décret présidentiel qui définit et fixe le modèle de gestion du ranch de Dolly qui, d’après eux, doit avoir exclusivement une vocation pastorale, et le Code pastoral. Les éleveurs, par la voix de leur porte-parole du jour Harouna Adama Ba, ont soulevé le problème du foncier où des personnes plus nanties viennent accaparer des terres, l’absence d’aliments de bétail pendant la période de soudure, les conflits entre agriculteurs et éleveurs causés souvent par le manque de zones de pâturage à Mbour et au Sine-Saloum, entre autres.
Pour préserver le tapis herbacé, ces éleveurs demandent l’accentuation de la lutte contre les feux de brousse et l’arrêt immédiat de la dégradation de l’environnement (coupe abusive de bois, feux de brousse, charbon de bois, etc.).
Les éleveurs demandent également que la nature juridique des documents d’octroi des terres cédées à Azila Gum Cumpany, les clauses et conventions signées entre les collectivités territoriales et ladite société soient revues tous les cinq ans.
Les éleveurs ont aussi déploré la panne de plusieurs forages pastoraux et la cherté de l’eau. Ils réclament cependant une meilleure gestion des forages ruraux pour aider le cheptel à rester sur place. Et à subventionner davantage l’aliment de bétail qui coûte cher en cette période où le manque de pâturage commence à se fait sentir dans plusieurs zones du Sénégal.
3 Commentaires
Yatt
En Août, 2024 (23:16 PM)Reply_author
En Août, 2024 (09:48 AM)Participer à la Discussion