Des centaines de mécaniciens membres de la section kaolackoise du Regroupement des vrai artisans de l’automobile du Sénégal (REVAAS) ont réclamé des sites d’accueil de leurs ateliers, lors d’une marche organisée mercredi à Kaolack (centre), a constaté l’APS.
"Cette marche a été organisée pour emmener les autorités à nous octroyer des sites de recasements aménagés, des sites pouvant nous permettre de continuer notre travail et d’assurer la formation des jeunes (…) intéressés par les métiers de l’automobile", a expliqué le secrétaire général de la Section-Kaolack du REVAAS, Mbaye Faye.
"Nous sollicitons les autorités depuis 2012, pour qu’elles mettent à notre disposition des sites aménagés, pour afin que nous puissions continuer à exercer notre métier", a ajouté M. Faye lors d’un entretien avec les journalistes, à la fin de la marche bouclée par la préfecture de Kaolack.
La formation des jeunes aux métiers de l’automobile est un facteur de "cohésion sociale", selon Mbaye Faye.
Selon lui, des ateliers mécaniques implantés dans la commune de Kaolack pourraient être l’objet d’une mesure de déguerpissement.
AB/ESF
8 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (20:24 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (21:06 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (21:12 PM)Bricoleurs du dimanche incapables de se trouver un atelier digne de ce noms.
Ils te démontent tes pièces et salissent ta voiture.
De vrais ânes
Catv
En Mars, 2017 (10:03 AM)Catv
En Mars, 2017 (10:03 AM)Catv
En Mars, 2017 (10:03 AM)Catv
En Mars, 2017 (10:03 AM)Anonyme
En Mars, 2017 (11:28 AM)Au lendemain de l’Indépendance, la ville de Kaolack avait hérité un beau cadre de vie où l’ordre régnait, avec de belles avenues bordées de fromagers géants. Il y avait le port autonome relié au chemin de fer dans des logiques spatiale et économique évidentes. Adossé au port, le quartier d’affaires présentait fièrement ses bureaux et maisons de commerce renommées à l’époque. En face de la Gouvernance, et à droite du grand marché, trustait une belle place publique où étaient organisées les réjouissances à l’occasion de la fête de l’Indépendance. Un peu plus bas au quartier Léona, il y avait le garage de réparation automobile dit « Garage Citroën ». Enfin la ville comptait cinq salles de cinéma comme un symbole du dynamisme de Kaolack et son rang de deuxième ville du Sénégal.
Aujourd’hui, que reste-t-il de cet héritage ?
Le port a été coupé du chemin de fer et les rails démantelés pour laisser place à un machin en tôles ondulées appelé « Cœur de ville », ce qui constitue l’idée la plus saugrenue et la plus rétrograde. En effet, comment peut-on, en dépit de tout bon sens, décider que le train ne reliera plus le port ? Cela revient tout simplement à condamner irrémédiablement le port aux seconds rôles.
La place publique poumon de respiration de la ville qui aurait pu prétendre à un sort équivalent à la place Jemma el Fna à Marrakech , a été morcelée et le béton a pris la place.
Les fromagers ont presque tous disparu en attendant d’autres espèces que les neem pour ombrager les avenues, les salles de cinéma ont toutes été fermées comme un peu partout ailleurs emportant avec eux une partie de la mémoire collective.
L’exemple du Garage citroën au lieu d’être démultiplié a été détourné de son objectif initial d’encadrer l’exercice de la mécanique automobile dans un cadre organisé. Aujourd’hui, les « garages » mécaniques pullulent dans la ville et s’incrustent entre les maisons troublant la quiétude des habitants, polluant l’environnement et dégradant le cadre de vie.
Oui, les mécaniciens ont raison de réclamer un site pour exercer leur profession mais il reste que les populations ont aussi droit au respect de leur cadre de vie.
Beaucoup de réalisations ont été faites ce que les populations ne manquent pas d’apprécier mais il reste aussi beaucoup à faire.
Enfin, une dernière supplique avant de finir, trouvez-nous aussi un site pour abriter un nouveau cimetière, l’actuel cimetière n’en peut plus d’enterrer les morts.
Merci
IN
Rue des Ecoles
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