Le dragage du fleuve Casamance, à Kolda, est l'une des priorités des populations du Fouladou en quête de mieux-être. Ce bras du fleuve Casamance, qui divise la commune de Kolda en deux versants, meurt à petit feu à cause de l'action humaine. Ce cours d'eau, jadis élément de satisfaction des habitants qui y voyaient le mouvement des chalands chargés d'arachides en direction de la Sonacos de Ziguinchor et qui adoucissait le climat local, est devenu un dépotoir d'ordures ménagères.
Nostalgiques, les populations en font un cheval de bataille pour son dragage. Cette demande sociale est posée sur la table du ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement par le maire Mame Boye Diao. Tout comme le conseil départemental.
Alseyni Ba, premier vice-président de l'institution départementale, a insisté sur cette doléance devant le ministre Cheikh Tidiane Dièye venu à Kolda lancer le programme national des 39 000 branchements sociaux en eau potable. Le promet de s'y pencher, dans le cadre des différents axes du Référentiel 2050.
Pourtant, le dragage de ce cours est une question longtemps soulevée par les populations. Différents segments socioprofessionnels l'ont invoqué. Sous le régime de Maitre Abdoulaye Wade, une équipe d'experts nationaux et internationaux s'est penchée sur la question, sans suite.
Aujourd’hui, il est question, pour la mairie de Kolda, de déguerpir les occupants anarchiques le long du fleuve ou des investissements sont réalisés par des privés. D'ailleurs, un grand pont moderne réalisé par le MCA relie les deux parties de la ville.
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Waly
il y a 2 semaines (20:00 PM)Participer à la Discussion