Selon le DG de l’ARTP, cette appropriation est facilitée au Sénégal par un environnement juridique favorable depuis l’adoption en 2008, des textes sur la société de l’information.
‘’En effet, nous convenons tous que le métier postal est en train de changer et que les mutations qu’il subit ou qu’il induit, doivent nous amener à réfléchir sur les nouveaux contours des services postaux’’, a-t-il estimé.
A l’ère du numérique, dit-il, les ‘’ consommateurs n’ont plus besoin de poste mais de services postaux comme ils n’ont plus besoin de banque mais de services bancaires’’.
Selon lui, les exigences évolutives des consommateurs, l’entrée massive des TIC dans les habitudes de consommation, la nécessité de protéger notre environnement, entre autres facteurs, imposent au secteur postal une cadence que seule une souplesse dans la gestion, une capacité d’adaptation forte et une stratégie éclairée d’anticipation pourraient permettre de supporter.
‘’ Toutefois, le métier postal doit rester un point de repère pour les opérateurs compte tenu de sa spécificité, les Tics n’étant que des instruments d’intervention ou des raccourcis pour l’atteinte des objectifs de développement’’, a ajouté le DG de l’ARTP.
Abdou Salam Sall a par ailleurs invité tous les opérateurs postaux, à s’approprier les textes sénégalais et de la CEDEAO sur la société de l’information.
Il les a aussi exhortés à jeter les bases d’une interopérabilité sous l’encadrement du régulateur et à redynamiser la filière des colis pour préparer le commerce électronique même si son développement est tributaire d’un bon système d’adressage.
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