"Dans notre programme de formation pour l’année 2015, l’ARMP aura sa place", a annoncé Me Ameth Bâ, bâtonnier de l’OAS, lors de la clôture d’un atelier sur "Le contentieux dans les marchés publics".
À l’intention d’une cinquantaine d’avocats, notamment de jeunes membres du barreau, cet atelier s’était tenu les 19 et 20 décembre derniers à La Somone, dans le cadre de la convention de partenariat entre l’ARMP et l’OAS, signée en fin septembre 2014.
Me Bâ a annoncé, dans son discours dont l’APS a obtenu copie, que la première étape du programme de formation de l’Ordre des avocats sénégalais pour l’année 2015, va consister à identifier les demandes et besoins dans le cadre de la formation continue des avocats et à les porter à la connaissance de l’ARMP.
Dans un second volet, il s’agira aussi d’innover dans la formation initiale des jeunes avocats, en instaurant "une rupture forte" au niveau du barreau et en faisant intervenir des formateurs extérieurs. Il est également prévu d’introduire une session de formation intensive sanctionnée par un certificat ou un diplôme reconnu.
Pour sa part, le directeur général de l’ARMP, Saer Niang, a rappelé les enjeux du contentieux des marchés publics au Sénégal et à l’échelle régionale, avant d’inviter les avocats à visiter, régulièrement, le site www.marchespublics-uemoa.net, afin de saisir des opportunités.
M. Niang a évoqué les offres de formation de l’ARMP en partenariat avec SETYM International, spécialisé dans le renforcement des capacités, le transfert de savoir-faire et l’appui technique, et l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
"Je suis très satisfait que les avocats s’intéressent davantage aux marchés publics", a-t-il déclaré, avant de rassurer les participants quant au coût de la formation diplômante, notamment le master en management et régulation des marchés publics.
Ce diplôme est délivré, en partenariat, par l’Institut de régulation des marchés publics (IRMAP/ARMP), l’Ecole nationale d’administration du Sénégal (ENA) et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Pour leur part, les avocats intéressés pourront faciliter leurs inscriptions au master de l’IRMAP, grâce à la convention entre le régulateur et le barreau qui vise à offrir un espace d’échange et de partage d’informations, de documents, d’expériences et de savoir-faire.
Ladite convention cherche également à favoriser un cadre de réflexion afin de partager l’idée d’instaurer le recours à l’avocat en ce qui concerne les procédures pendantes devant le Comité de règlement des différends (CRD/ARMP).
BK
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Ngounou
En Décembre, 2014 (15:43 PM)Participer à la Discussion