‘’Nous avons décliné, dans notre plan d’action opérationnelle 2015, des problématiques au cœur des enjeux de la régulation du marché des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication’’, a fait savoir le directeur général de l'ARTP.
Il s’agit, selon M. Sall, ''de rendre plus optimale, à travers une plate forme technologue, la régulation des services financiers fournis et d’assurer une accessibilité durable et abordable avec une meilleure qualité''.
De plus, a t-il ajouté, ‘’nous verrons sur quels leviers de régulation nous devrions focaliser notre attention afin que la croissance du secteur soit la plus endogène possible et la plus profitable à tous’’.
A cet égard, il a expliqué que plusieurs thèmes de discussion sont prévus par les deux groupes que constituent le commissions d’études de l’UIT, qui traitent respectivement des questions de qualité de service et des aspects du climat dans l’environnement des réseaux de télécommunications.
‘’Les questions de qualité de services et leurs aspects environnementaux présentent au rang de priorité élevées pour le gouvernement, le régulateur et les opérateurs au Sénégal d’où leur caractère de plus en plus multidisciplinaire’’, a souligné Abdou Karim Sall.
A cet effet, a-t-il fait savoir, l’ARTP compte réaliser en 2015, des campagnes de mesure QOS par zone lors des grands rassemblements religieux, celles opérationnelles et ponctuelles de QOS dans certains lieux comme les stades et autres sites similaires.
‘’Nous allons mettre en place dans tous les départements du Sénégal des bêta-testeurs pour remonter les informations sur la qualité du service offerte par les opérateurs’’, a t- il ajouté.
D’autre part, il a souligné que ''les défis de la normalisation sont énormes en Afrique'', avant d'ajouter : ''Nous sommes un marché à fort potentiel avec plus de six cent millions d’utilisateurs de téléphonie mobile et une croissance accrue de systèmes de paiements mobiles’’.
D’après lui, ''l’Afrique a besoin de mettre en place ses propres normes en discutant sur les problèmes réels auxquels nous sommes confrontés avec le développement des technologies de l’information et de la communication''.
Abdou Karim Sall a rappelé que le Sénégal avait déjà proposé, avec le Ghana, lors de la conférence mondiale de normalisation de 2012 à Dubaï, la nécessité de mettre en place une coordination pour la mise en œuvre de la résolution 44 sur la réduction du fossé de la normalisation.
3 Commentaires
Abal
En Mars, 2015 (17:47 PM)Deugggui
En Mars, 2015 (17:51 PM)Quant au développement du numérique, il faut lever la contrainte du prix imposée surtout par l'opérateur historique Sonatel/Orange : le Sénégal a été dans le top 5 des pays connectés au net. Aujourd'hui, il fait partie du gros de la troupe des pays où la bande passante est la plus chère alors que l'infrastructure fibre optique date du début des années 90 donc presque amortie.
Dombondir Pleur
En Mars, 2015 (21:29 PM)On devient de plus en plus pauvre car on est obligé de payer des SIM gambiens pour pouvoir aller nos parent qui sont au senegal;c est a dire on est des senegalais qui emettent des apels internationaux pour joindre leurs parent qui sont au senegal et vice versa.
C est tres dure pour nous ARTP AIDEZ NOUS AIDEZ NOUS CAR NOUS SOMMES DES SENEGALAIS ET NOUS DEVONS AVOIR DU RESEAU COMME TOUT LE MONDE;
DOMBONDIR PLEUR
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