L’autre projet majeur en matière d’eau potable est l’Usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles. D’ailleurs, le premier acte est constitué des travaux de pose de la conduite principale du Dessalement sur la boucle Ouakam, Mamelles, Almadies, Ngor, Yoff incluant Apecsy et Nord Foire, une partie des Parcelles Assainies et Patte d’Oie. En plus de cette conduite principale, les travaux de réalisation d’une station de pompage et de traitement, de renouvellement du réseau de Dakar sur plus de 300 kilomètres et de la télégestion des ouvrages seront lancés dès la fin de la procédure de sélection de l’entreprise.
Ces ouvrages structurants interviennent dans un contexte où une batterie de forages a permis d’augmenter de manière considérable la production entre 2012 à 2020. Sur cette période, la capacité de production a été portée à 484.000 m3/jour, soit +64,4% par rapport à 2011. La production effectivement mobilisée est de 434.000 m3/jour en moyenne, soit +45% en 2020 par rapport à 2012. D’autres initiatives ont permis de mettre en service trois stations d’amélioration de la qualité de l’eau (traitement du fer) respectivement pour la banlieue dakaroise, aux Parcelles Assainies et à Koungheul. Dans la même foulée, une centaine de villages du département de Saint-Louis (dans le Gandiol) sont mieux alimentés en eau potable grâce au Projet Eau et Assainissement en Milieu urbain (PEAMU).
Les centres de l’intérieur expriment également une forte demande en eau. Ce maillage permet de réaliser deux stations d’amélioration de la qualité de l’eau (traitement des chlorures et des fluorures) à Kaolack, réhabiliter l’usine de traitement des eaux ferrugineuses et construire une nouvelle station à Kolda, construire une usine d’une capacité de 12 000 m3/jour et un château d’eau de 3200 m3 à Saint-Louis, une unité de traitement compacte de 2 200 m3/jour à Dagana et trois châteaux d’eau dans les cités religieuses de Tivaouane, Mbacké et Diourbel. Un château d’eau sera construit à Niomré en vue de son incorporation dans le périmètre affermé. En perspective, il y a un système de transfert d’eau douce à Mbacké. Enfin, la disponibilité de l’eau requiert un accès aux branchements, surtout les couches défavorisées. Un programme national de près de 100.000 branchements entièrement subventionnés.
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