Le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), Abdoulaye Bâ, a réaffirmé "la défense de l’indépendance de la magistrature" pour laquelle œuvre leur association dont l’assemblée générale ordinaire s’est ouverte samedi à Saly (Mbour).
"L’U M S est dans son rôle lorsque elle défend l’indépendance de la magistrature, chaque fois que de besoin’’, a-t-il dit lors de l’ouverture de la rencontre en présence du garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy.
’’Cela rentre parfaitement et logiquement, a t-il ajouté, dans notre mission de rappeler les principes qui régissent notre association et qui régentent aussi le corps auquel nous appartenons".
Il a ainsi rappelé ‘’l’objectif premier de l’Union internationale des magistrats, dont l’UMS est membre, (qui) est de sauvegarder l’indépendance du pouvoir judiciaire, condition essentielle de la fonction juridictionnelle et de garantie des droits et libertés humains’’.
Selon Abdoulaye Bâ, ‘’la justice est l’épine dorsale de l’Etat de droit, le socle de la démocratie, le dernier rempart contre les abus, excès et autres dérapages des uns et des autres’’.
Cette justice, poursuit-il ‘’compte sur des acteurs judiciaires au premier rang desquels (il y a) les magistrats pour l’animer et lui permettre de jouer son prestigieux et noble rôle".
Il a cité les recommandations relatives à ‘’l’autonomie financière du pouvoir judiciaire" et à "l’indépendance des magistrats du Ministère public" issues des travaux de la 16ème réunion du groupe africain de l’Union internationale des magistrats, qui s’est tenue à Bamako (Mali) en juin.
Ces préoccupations ‘’illustrent la détermination des magistrats à renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire, qui n’est pas un luxe pour les magistrats, mais une garantie de protection des droits et libertés individuels et collectifs", a-t-il souligné.
"Garantir ces droits et libertés, rester arbitres neutres du jeu démocratique, résister à toute forme de pressions politique, économique, médiatique et religieuse, s’opposer à toute immixtion ou interférence dans le fonctionnement de la justice, c’est ce que le peuple, au nom duquel la justice est rendue, attend de nous", a-t-il dit.
L‘Assemblée générale ordinaire de l’UMS) se tient jusqu’à dimanche. Elle sera marquée par le renouvellement du Bureau exécutif dont le mandat est arrivé à terme.
18 Commentaires
C Bien
En Juillet, 2011 (17:52 PM)K
En Juillet, 2011 (17:52 PM)Mandingo
En Juillet, 2011 (17:56 PM)Le Justiciable
En Juillet, 2011 (18:03 PM)@gert
En Juillet, 2011 (19:01 PM)Reply_author
En Juin, 2022 (16:19 PM)gnemena sonko c*est parce que c*est cet etat honteux qui est derriere elle , aussi simple comme explication ....
Reply_author
En Juin, 2022 (16:23 PM)Reply_author
En Juin, 2022 (16:31 PM)@gert
En Juillet, 2011 (19:23 PM)Merci Ums !
En Juillet, 2011 (19:44 PM)Merci pour le Sénégal, merci pour la République.
Utopie
En Juillet, 2011 (22:26 PM)Doaud
En Juillet, 2011 (01:36 AM)Soma
En Juillet, 2011 (01:50 AM)Silva
En Juillet, 2011 (02:46 AM)Taha
En Juillet, 2011 (06:35 AM)Annoncés au Sénégal pour casser de l’opposant :
Au lendemain du 23 juin, la ville bruissait d’une persistante rumeur : la présence, sur le sol sénégalais, de mercenaires recrutés pour casser de l’opposant.Un mois après et au lendemain des manifestations pacifiques de l’opposition et de la majorité, une question demeure : où sont passés ces ‘affreux’ ?
Mohamed MBOYO &Ibrahima ANNE
Deux jours après les manifs du 23 juin contre le ticket présidentiel et, donc, au plus fort du climat d’instabilité politique qui avait secoué le pays, Macky Sall, ex Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, avait déclaré non sans solennité : ‘Le régime de Wade a recruté des mercenaires aux mains tachées de sang venus de Côte d'Ivoire, mais aussi de Guinée et du Nigeria dans le but de commettre des rapts d'opposants et de membres de la société civile.’ Ces accusations du leader de l’Apr, relayées par Mahmouth Saleh qui, lui, a même précisé le nombre – 400 - avaient provoqué un véritable émoi à travers le pays. Dans le cas de l’opposition comme celui du pouvoir, l’indignation avait été le sentiment partagé. Aux dénégations des autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom, le tout nouveau pouvoir ivoirien, celui de Alassane Ouattara, avait ajouté des vives protestations. Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien, avait vivement rejeté toute idée de présence de mercenaires ivoiriens au Sénégal. Même dans les rangs de l’opposition, la gêne s’était installée. Au nom du Ps, Abdoulaye Wilane avait jugé de telles informations ‘peu crédibles’.
Mais, deux jours plus tard, plutôt que de rectifier le tir, le mouvement des femmes de l’Apr était revenu à la charge. Animant un point de presse au siège de leur parti le 27 juillet, Ndèye Marième Badiane avait récidivé. ‘Des mercenaires, que nous pouvons reconnaître par leur comportement, sont dans le pays et ont même été placés chez des membres du gouvernement’, avait-elle affirmé. Intox ou réalité ? La question vaut son pesant d’or. Surtout que ni Macky, ni Saleh, moins encore la présidente Badiane, personne n’a été interpellé par les autorités sénégalaises pour apporter de preuves à ses graves allégations.
Des mercenaires ont-ils été convoyés au Sénégal pour perpétrer des actes de sabotage pendant les manifestations que le M 23 envisageait de tenir ainsi que les rumeurs l’avaient laissé penser ? Si dans l’immédiat, la certitude ne peut être avancée pour affirmer ou l’infirmer, il n’en demeure pas moins que la conduite du gouvernement dans cette affaire s’est avérée troublante. Hormis les dénégations de Me Ngom, on n’avait vraiment pas senti la volonté du pouvoir de vouloir faire la lumière. Il n’y avait peut-être rien à voir !
Alors, des propos d’une telle gravité venant d’un ancien chef du gouvernement, connu pour sa grande réserve, peuvent-ils avoir été lâchés sans raison ? Comme à la question précédente, il est difficile de se faire une religion sans risquer d’ajouter à la confusion. Mais, seulement, la constance de Macky Sall et ses collaborateurs qui, à trois reprises, ont affirmé que ‘des mercenaires étaient bien dans le pays’, nous semble un indice qui dénote d’un problème probable. Et, donc, il y a lieu de spéculer sur ces ‘fameux mercenaires’.
Ils sont où, les mercenaires?
Dans l’hypothèse où le président de l’Apr et ses deux proches auraient été bien renseignés, l’affaire de ces mercenaires s’avère donc intrigante à plus d’un titre. Le 23 juillet, le M 23 était sur le qui-vive car craignant ces affreux ‘trop invisibles’, mais rien ne fut. Finalement, où donc se terrent-ils ? Sont-ils encore sur le territoire national ? Rentrés par le sud du pays, comme l’indiquait Saleh, sont-ils repartis par une autre voie ? Ces questions risquent de ne pas trouver des réponses tant le silence est, depuis plusieurs jours, de mise.
A contrario, si Macky Sall s’était trompé, probablement de bonne foi, mais d’où est venue une telle information dont la diffusion est de nature à porter atteinte à l’intégrité et à la sécurité nationales ? Car, c’est grave, très grave qu’une telle information ait été livrée à la consommation populaire sans qu’elle n’ait été au préalable vérifiée à la source. Enfin, vient cette question ? Cette affaire relève-t-elle de l’intox ou du coup de bluff politique. Les Sénégalais sont en droit de savoir.
Le Critique
En Juillet, 2011 (12:12 PM)Mais aprés nada, Touss, nichts, rien que du vent, car rien ne changera ni demain, ni aprés demain ni ces prochains jours!!!
Une association, quelque puissent etre ses objectfs, ses chartes, ses fondements, ne peut changer individuellement ses membres si eux memes n'ont pas la claire conscience de leur role dans une Société à vocation et aspiration libre et démocratique!
On peut légitimement se demander ce que certaines personnes font dans la Magistrature, tant ils sont médiocres et veules, et n'ont visiblement pas conscience de leur fonction dans la Société: il est vrai qu'au Sénégal, faute de débouchés, beaucoup de gens font un métier par défaut de tout autre!
Mais puisqi' il a été publiquement dit, sans qu'ils en soient offusqués, eux memes, que les "magistrats sont comme des esclaves libérés mais qui étaient de s'affranchir eux memes", ma foi, demain, on continuera à les brider, puisqu'il le faut, mais en nettoyant au karcher, les écuries d'Augias, pour le salut du Sénégal!
Dieu bénsse le Sénégal
C Bien
En Juillet, 2011 (16:37 PM)Guewel
En Juillet, 2011 (16:57 PM)Citoyen Justiciable
En Juillet, 2011 (18:52 PM)Salomone
En Juillet, 2011 (19:46 PM)Un Justiciable
En Juillet, 2011 (21:41 PM)IL FAUT COMMENCER PAR REFUSER DE QUEMANDER DES TERRAINS AU PRESIDENT WADE..
RECLAMER CES TERRAINS QUI N'APPARTIENNENT PAS A WADE,C'EST DE LA CORRUPTION TOUT SIMPLEMENT.
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