Leur recrutement massif et le manque de formation des enseignants compromettent la qualité de l’enseignement au Sénégal. C’est le point de vue de Mamadou Diop «Castro», le secrétaire général national de l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN).
«La qualité de l’enseignement au Sénégal est au centre de la problématique de l’éducation», selon Mamadou Diop «Castro». Le secrétaire général national de l’UDEN s’exprimait ce lundi 19 avril, en marge de la cérémonie de lancement de la Semaine mondiale d’action (SMA) 2010 (Dakar, du 19 au 25 avril) pour une éducation de qualité pour tous les enfants et les adultes d’ici 2015.
Axée sur la qualité des enseignements, la troisième phase du Programme décennal pour l’éducation et la formation (PDEF) devrait permettre une amélioration de la situation. Mais il y a des préalables. «Il faut tout de même des moyens et des modalités de mise en œuvre pour garantir cette qualité. Ce n’est pas un slogan», a précisé Mamadou Diop «Castro».
Le secrétaire général de l’UDEN de poursuivre : «Toute la stratégie développée dans le secteur depuis le forum mondial sur l’éducation, tenu à Dakar en 2000, consiste à améliorer le financement de l’éducation, d’une part. Mais aussi à améliorer le recrutement et la formation des enseignants de l’autre part. C’est aussi l’introduction des langues nationales dans le système éducatif ; c’est fondamental dans l’objectif d’atteinte du programme Education pour tous.»
La gestion du quantum scolaire pour la définition de «curricula plus pertinents» et la révision des systèmes d’évaluation, «qui sont en congruence avec les processus d’enseignement-apprentissage», s’avèrent aussi nécessaires de l’avis de Mamadou Diop «Castro» pour améliorer la qualité de l’enseignement.
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