Ceux qui croyaient que les exclusions et arrestations tous azimuts constituent une épée Damoclès tendue sur la tête des étudiants peuvent désenchanter . En effet , les sanctions disciplinaires, les arrestations d’étudiants pour actes de vandalisme sont loin de mettre un terme à la rébellion estudiantine . Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop ont renoué aujourd’hui avec les démons de la violence en saccageant et brulant des voitures de l’administration. Ils protestaient ainsi contre le non paiement de leurs bourses. C’est dire que ce problème reste entier même si Ousseynou Goumbale , l’ex directeur des bourses, est démis de ses fonctions . Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour les étudiants qui ont du mal à ne pas percevoir leurs fonds , mais aussi, à avaler la pilule des sanctions disciplinaires prises contre leurs camarades de Dakar et de Saint- louis qui ont cédé à des actes de violence pour des guerres de positionnement ( ucad - refus du recteur de faire renouveler les amicales ) problèmes pédagogiques ( ugb - zéro collectif donné par un professeur à des étudiants). Il faut signaler que le mouvement d’humeur de ce matin des pensionnaires de Dakar correspondait au point de presse du Recteur qui se prononçait sur les activités citoyennes prévues pour le 14 au 29 aout . Le professeur Abdou Salam Sall en appelle , ainsi, à la conscience citoyenne des étudiants. Selon les autorités universitaire, ces activités contribuent au développement des secteurs de l’éducation , de la formation , de la santé , mais aussi, à la lutte contre la pauvreté.
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