Après les profs d’allemand, c’est au tour de la fondation Freidrich Ebert de s’ériger contre la suppression de l’allemand dans les collèges du Sénégal. En attendant la réaction officielle de la fondation, le directeur des programmes, Saliou Konté regrette déjà cette décision et estime que ce sera une perte immense pour la jeunesse sénégalaise, pour la coopération.
«Au niveau de la fondation, il y a des correspondances. Et si on n’apprend pas l’allemand, cela posera des problèmes. Sans en avoir discuté, je suis certain, ils se posent la question. Entre collègues, on se dit : mais quelle est cette décision !», s’étonne Saliou Konté. La fondation, confie-t-il, «déroule un programme Leadership politique qui, depuis 2007, est en train de former ces centaines de jeunes. On va vers la 11e promotion. Je trouve beaucoup de ces jeunes dans des instances de décisions très importantes au sein des partis mais aussi de la société civile», fait savoir le directeur des programmes, dans les colonnes du journal Le Quotidien.
La décision des autorités sénégalaises de supprimer l'enseignement de l'allemand, risque d’avoir comme conséquence la baisse du budget de coopération des fondations allemandes au Sénégal, «ce qui veut dire qu’on n’aura plus les moyens d’appuyer les organisations de la société civile, les syndicats, plus assez de moyens pour faire des formations», redoute-t-il.
En tout état de cause, les chefs de bureau ayant un statut diplomatique à Berlin, apprécieront.
4 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2016 (00:25 AM)Oui A La Suppression Des Matie
En Décembre, 2016 (09:07 AM)Mieux vaux supprimer l'Allemand, par exemple, et renforcer les matières scientifiques, même si il faudra recaser les professeurs.
Quant aux ONG, ils ne font que profiter du système. La société civile n'est pas plus responsable que le plus petit des citoyens, elle n'intervient que pour avoir une visibilité extérieure et ainsi renflouer ses caisses.
Anonyme
En Décembre, 2016 (09:13 AM)Anonyme
En Décembre, 2016 (09:28 AM)Participer à la Discussion