Le Président de l’ADES, Baye Salla MAR reçoit une Délégation d’écologistes Français et Ivoiriens
Le président du parti de l'Alliance des écologistes du Sénégal (ADES), Baye Salla Mar et les membres de ce parti ont reçu ce dimanche Mme Mathilde Olivier sénatrice Écologiste, représentant les Françaises et Français établis hors de France et vice-présidente de la commission des affaires européennes et membre de la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport, accompagnée de Mr Sylvain iordanoff, vice-président du Parti Ecologique en Côte d'Ivoire.
Une rencontre de prise de contact, d'identification des axes de collaboration entre partis écologistes au Sénégal, mais aussi partis écologistes en Afrique de façon globale et dans le monde.
Selon le président de l'ADES, M. Mar : " Les problématiques liées à l'environnement ne connaissent pas de frontières, donc il nous faut une pensée globale pour pouvoir permettre à tout un chacun aussi d'agir au niveau local. Durant les discussions, nous avons pu aborder des thématiques qui sont liées à la problématique de la pêche durable, à la problématique de l'immigration clandestine, mais aussi surtout à la problématique liée à la culture, qui se veut un soubassement aussi pour nous permettre vraiment de mieux nous déployer".
Avant de poursuivre : "Nous remercions beaucoup la sénatrice d'avoir consacré de son temps à venir aussi nous voir ici au niveau du siège de l'ADES. Et dans les perspectives, il y a des axes de collaboration qu'on a pu identifier. On va y revenir la prochaine fois, mais déjà d'emblée, annoncer que nous profitons de cette occasion pour les inviter officiellement aux prochaines universités écologiques que l'ADES compte organiser courant octobre-novembre".
"L'autre chose, c'est que les défis environnementaux restent vraiment d'actualité, parce que nous savons que ce sont toujours des questions de l'heure, dans un contexte de mutation de la vie politique au Sénégal. Donc pourquoi cette ouverture-là nous semble être une ouverture au niveau international très, très importante ?" dit-il.
Parce qu'aujourd'hui, estime-t-il "nous pensons que c'est toujours important de travailler sur les synergies, d'identifier ces axes de collaboration, comme je l'ai dit, mais aussi travailler dans le plaidoyer, travailler aussi dans l'éducation environnementale pour permettre de poser au sein du débat public des débats qui concernent l'écologie, quid des questions (de changement climatique, quid des questions liées à l’exploitation des ressources naturelles, de l’utilisation des pesticides dans le domaine de l'agriculture, de la pêche, de la problématique liée à l’érosion côtière, des usine de farine de poisson, des ressources en eau, des inondations, mais aussi des questions qui sont liées au transport durable au chômage des jeunes et à culture et à l’émigration clandestine .
Pour sa part, Mme Mathilde OLLIVIER indiqu'en tant que sénatrice écologiste, en tant que membre du parti des écologistes en France, c'est toujours important pour moi, je mets un point d'honneur à pouvoir, lorsque c'est possible, rencontrer mes homologues des partis verts du monde entier. Je pense qu'on partage un certain nombre de valeurs, de combats aussi pour une planète sur laquelle on puisse vivre pour un futur durable pour toutes et tous. Et c'est pour moi important de pouvoir échanger avec nos collègues sur les problématiques rencontrées localement et que l'on rencontre plus globalement aussi".
Avant de poursuivre : "Aujourd'hui en France, sur les questions environnementales et écologiques, on est face à un certain nombre de reculs. Cette semaine encore, on a eu des reculs sur la pollution de l'air avec l'interdiction de certaines voitures, sur la réintroduction de certains pesticides qui ont été réautorisés. Et donc c'est vraiment un combat que l'on mène au quotidien pour continuer à faire parler de l'écologie, puisqu’aujourd’hui une grande partie de la population en France et partout dans le monde reste très concernée par les enjeux écologiques et environnementaux".
"Je pense qu'on a beaucoup à apprendre de la manière dont l'écologie politique aujourd'hui peut se développer en Afrique et nous pouvoir aussi apporter la structuration qu'on a pu avoir à l'échelle française et à l'échelle européenne, puisque les verts français sont aussi très structurés avec nos amis européens. Et donc c'est aussi important de pouvoir échanger sur ce volet-là, puisque pour nous en tant qu'écologistes, on pense nos combats à l'échelle mondiale. Et donc se fédérer, se fédérer pour nous à l'échelle européenne, se fédérer à l'échelle africaine et se fédérer à l'échelle mondiale, on a les verts mondiaux aussi, et bien c'est aussi pour nous important" dit-elle.
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