Les termes qui y sont utilisés sont vulgaires. On décrit une scène de crime comme si on y était», a-t-il lancé, à l’issue de l’atelier de sensibilisation sur l’impact du traitement journalistique des faits de violences sexuelles sur le bien-être des victimes et de leurs familles, qui a vécu ce jeudi 22 octobre, à Dakar.
Selon lui, cette situation «participe à l’accroissement des souffrances de la victime». Et la majeure partie de ces personnes victimes de violences sexuelles que son organisme reçoit, est obligée de déménager car, les gens avec qui elles partagent le même quartier ont découvert leur victimisation à travers la presse.
Face à ce fait, le psychologue invite les professionnels des médias «à accompagner le peuple, à travers un traitement journalistique des faits d’abus sexuels, qui respecte les règles d’éthique et de déontologie».
Face à ce fait, le psychologue invite les professionnels des médias «à accompagner le peuple, à travers un traitement journalistique des faits d’abus sexuels, qui respecte les règles d’éthique et de déontologie».
Pr. Mbaye a aussi informé que le Cegid a formé plus de 200 policiers et gendarmes au Sénégal, dans le cadre de l’accueil et l’audition des victimes d’abus sexuels. Il compte également organiser une grande conférence nationale de consensus sur un protocole médical de prise en charge. Ce, pour parvenir à ce que «les certificats médicaux puissent se faire correctement».
7 Commentaires
F117
En Octobre, 2015 (23:32 PM)Le nombre d'intervenants en dira long sur la psychologie des sénégalais.
Nous n'aimons pas ce qui construit, ce qui promeut. Nous sommes friands de faits divers sans intérêts, de comérages et de médisances...
Kou mou nekhoul, ya kham...
F117
En Octobre, 2015 (23:36 PM)Les puits de Touba commencent à tarir.
Le khalif a la volonté mais ya plus d'argent (macky a dégagé tout l'argent sâle)
C'est La Vérité
En Octobre, 2015 (08:48 AM)Nous critiquons souvent les toubabs mais chez ces sujets sont beaucoup plus pris au sérieux que chez nous : Ils présentent la victime comme une réelle victime, sa souffrance est reconnu et le violeur est présenté comme un monstre.
Autre chose qui me choque : Nos journaliste écrivent souvent «Monsieur X. a engrossé une fillette.» comme si le principal problème n'était pas de violer une enfant mais de la mettre enceinte et donc que ça se voit. Comme si une fillette qui subit des viols en silence, sans grossesse, n'était pas quelque chose de grave. Les tournures journalistiques son vraiment honteuses parfois. Il n'y a aucun respect pour les victimes ni pour leurs familles.
Concret
En Octobre, 2015 (09:09 AM)Professeur
En Octobre, 2015 (10:03 AM)F117
En Octobre, 2015 (10:46 AM)"Initiative à saluer".
Je salue l'initiative du professeur.
"Le nombre d'intervenants en dira long sur la psychologie des sénégalais."
Je parie qu'il y aura très peu de commentaires pour cet article.
"Nous n'aimons pas ce qui construit, ce qui promeut. Nous sommes friands de faits divers sans intérêts, de comérages et de médisances... "
Pour compléter ce qui précède, je rappelle que le sénégalais préfèrent le thiakhane à la rigueur.
"Kou mou nekhoul, ya kham... "
C'est une réponse au sénégalais décrit ci-dessus et qui se hasarderait à sani khèer. Mais comme je pariais qu'il y en aurait très peu dans les commentaires, il n'y a pas grand risque.
Neene
En Octobre, 2015 (18:33 PM).
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