Le sauté de bœuf qui a failli être fatal aux collaborateurs de Djibo Kâ et d’Abdoulaye Diop

Les membres de la délégation ministérielle qui s'est rendue ce vendredi à Niokolokoba garderont un souvenir amer de leur séjour à l'hôtel Simenti. Pour cause, ces derniers ont été victimes d'intoxication alimentaires après avoir pris un repas dont la viande n'a pas été bien conservée.

En effet, ces derniers dont des officiers, des sous-officiers, des cadres qui ont dégusté un plat aux environs de 13 h ont subi les affres du sauté au bœuf qui leur a été proposé. Et nombreux ont été les collaborateurs de ces deux ministres d’Etat à se plaindre de douleurs au niveau du ventre, de diarrhées entre autres effets secondaires d’un repas dont la viande a été mal conservée.

Conséquence : une intoxication alimentaire comme une trainée de poudre, a gâché la nuit d’une dizaine d’agents qui ont accompagné les ministres ce vendredi. Ces hôtes de l’hôtel Simenti n’ont pu s’empêcher de se rendre à une heure tardive dans les toilettes car secoués par une diarrhée.

« Presque tout le monde a eu le même problème presque à la même heure, entre une et deux heures du matin », soutient une des victimes. Qui ajoute : « nous étions deux dans la chambre. Mais nous avions des maux de ventre suivis de diarrhées. J’avais des maux de ventre terribles, des coliques. Et j’ai plusieurs fois effectué des va-et-vient entre les toilettes et la chambre. C’était intenable ». C’est le même sort qu’un conseiller du ministre de l’environnement a subi. Une fois à Dakar, il s’est rendu à l’hôpital d’où il est ressorti du diagnostic de son médecin une amibiase (infection parasitaire du gros intestin).

A en croire le quotidien l’Observateur qui donne l’information, le ministre d’Etat avait flairé le coup et avait dans son adresse au responsable de l’hôtel laissé entendre : « vous pouvez maintenir l’architecture traditionnelle de l’hôtel, mais il faut moderniser le service, parce qu’il y a des touristes qui viennent du monde entier pour visiter ce parc. » selon l’Observateur, le ministre faisait allusion au service assuré par des hommes dont la présentation physique et hygiénique n’était pas des plus réconfortants.